samedi 2 juin 2012

C'EST QUOI, C'DELIRE ?

C’est quoi, c’délire...   (A Orel...)


« Eh, toi, le rappeur, tu nous râpes... »

Avec tes réflexions d’ado,

Tu te mets tout le monde à dos... (?)
Dis-nous, Orel,
Enfant rebelle :
La tyrannie du pire’ ? Sans rire !
C’est quoi c’délire ?
En tout cas, c’n’est pas du Shakespeare,
Tous ces maux qu’il te plaît d’écrire :
Tu nous étales’ un catalogue
De monologues’, de faux dialogues...
Sous tes slogans définitifs ;
Tes poncifs, au ton décisif,
Tes propos sont toujours massifs
Et les sujets, toujours passifs...
« Ouais ! »... tu juges les tiers... à leurs pairs...
Sans repère, en jetant la pierre :
En confondant l’homme et le groupe...
L’outre et le vin... l’eau et la coupe...
Et ce faisant, là, tu te loupes :
Avec ardeur, tu « sers la soupe »...
Aux ronchonneurs les plus mesquins
Qui n’aime’ront jamais chat ni chien...
Ni tourterelles’, ni tourtereaux...
Ni les chapelles’, ni... les châteaux...
Tu peux tout passer en revue :
A la loupe’, si tu’as la berlue...
Mais tu ne verras jamais tout,
Puisque le vice, il est partout :
Depuis Adam, la nuit des temps,
Le ver sévit dans le fruit d’Ève...
Et ce fruit-là, est dans ta sève...
Le néant appelle au néant...
Il avance à pas de géant...
C’est « marche ou crève ! »... ‘Y’a pas de trêve...
Avant qu’un nouveau jour se lève !
A toi de vouloir, à l’inverse,
Trouver des chemins de traverse...
Et te hâter, si le temps presse...
Et te planter, si ça te stresse...
Dans les jardins du Nirvana...
Dans les palais du Grand Lama...
Oser un trek à Katmandou...
A Compostelle’... sur les genoux...
Ou t’inviter à l’Élysée ;   
Partir en croisière’ « Bolorée »,
Faire un jog... dans tes « Addinike »...
Te booster en chantant : « I like ! »...
Ça te colle à la chair, mon beau ;
Et, peu cher, ça te colle aux os !
Tu es « ripou » avec les autres...
Et tu peux snober les apôtres...
D’« apocalypsychédélice »...
Tu es coupable... ou bien complice...
Mais zut ! Que fait donc la Police ?
Tu es venu comme un novice...
Enfourcher le mal infernal...
Pour féconder « les fleurs du mâle »...
Affronter la réalité...
Le mensonge ou la vérité...
Et provoquer, pour attiser,
L’attention de tes auditeurs...
Faire un barnum... ou un malheur !
Et comme une chasse impitoyable
Aux pensées les plus déplorables...
Aux arroseurs très arrosables...
Fondamentalistes menteurs
Et formalistes formateurs...
Conspirationnistes rageurs
Ou fabuleux fabulateurs...
Es-tu détracteur... ou acteur...
Un frondeur, plutôt effronté...
Un révolté... bien déporté...
Un fonceur... plutôt défoncé...
Un peu zonard ? Un peu cloné...
Dis : « Quelle’ moquette on doit fumer... »
Pour croire à ta « Raëlité » ?
Et que dirait Raël, « le grand »,
D’un p’tit « Vorilhon débutant » ?
Peut-être que ses Elohims
Seront bluffés par tes coups d’frime ?
Mais si MADECH fait « porte ouverte »,
Là, engage-toi... Çnous inquiète...
On n’sait jamais... Ça peut marcher...
Tu pourrais bien nous « subjuguer » !!!
Alors... autour d’un bon repas,
Avec Bouddha, Jésus, Krishna...
En passant de vie à trépas,
Au grand banquet du Walhalla,
Fais-ça pour nous... et, oui ! gave-toi !
Surtout retiens bien la recette...
Ou le menu, pour faire’ la fête...
Et, aussitôt, reviens avec...
Pour qu’on en profite aussi sec !


Mais si tu vois « des p’tits homm’verts »...
S’ils « passent au rouge »... et sont vénères,
Mets les warnings ! Reviens sur Terre !
Non sans te dire :
« C’est quoi c’délire ? »...


Puisque, sans rire...
Avec ta réflexion d’ado,
Tu mets tout le monde’ sur le dos...
Dis-nous Orel,
Tes ritournelles...
La stratégie du pire’... sans rire ?
C’est quoi c’délire ?
C’est dur... On n’va pas se mentir !
Pas sûr, qu’on voudra y souscrire...
Et qui pourra sauver sa peau
Dans tes couplets, à fleur de maux...
Si tu y mêles, sans distinguo,
Et les gens sales’ et les salauds...
Et les barrés... et les barjots...
Et les bagnards, et les barbeaux...
Et, dans tes refrains de poulbot,
Si, là, tu plaques ton sac, en vrac ;
Si tu craques’ et jamais ne « saques »
Le laid, le vrai... Le faux, le beau...
Vu que tout s’vaut dans un même’ lot...
Bah ! c’est qu’tu assures’ comme un pro…
Un baratin d’« as du barreau »...
Et c’est vendeur, bien que vantard...
Pour ton public à l’abattoir,
Que tu pourfends, comme un viandard...
Avec des mots un peu bâtards
Un peu « bateau », dans ton « brouillard »...
C’est vrai que personne’ n’est parfait...
‘Y’a des marchands de Tour Eiffel...
Et des anges’ qui vendraient leurs ailes ;
Des embrassades’ aux ambassades...
Des massacres’ et des sombres’ Assad...
‘Y’a des gens qui n’se portent bien,
Que de supplanter leurs voisins...
Et dont le projet de bonheur...
Est de voir triompher « les leurs » :
Des parents prêts au sacrifice
D’autrui... au profit de leurs fils,
De leurs filles, et dont l’idéal
Est juste un « îlot familial »...
‘Y’a des esprits matérialistes,
Qu’être « spirituel » irrite ;
Et pour lesquels « être inspiré »...
Veut surtout dire : « illuminé » !
Des casernes’, où l’humour pompier
N’éteint jamais « les têtes’ brûlées » :
J’ai vu un petit caporal
Se la jouer « Grand Général »
Et faire une énorme impression
Sur tout un parterre de troufions...
Un adjudant, à cours de jus,
La rage au poing... ou je n’sais plus...
Prêt à se jeter, sur les rangs...
Pour pas rester « les bras ballants » !
J’ai vu quelques prêtres troublants...
Pas vraiment noirs et pas tout blancs...
Des faux sceptiques’, des vrais croyants...
Et des faux saints, et des faux airs...
Bien racoleurs comme’ des faux frères...
Des loups voyeurs... en religion...
Qui vous verront comme’ des moutons...
Des cadres du « caritatif »,
Qui se voudraient compréhensifs...
Et vous diront, d’un air naïf :
« Quand on est pauvre... on reste chiche » ;
Que les voitures’, c’est pour les riches...
Et qu’ainsi va la liberté...
Qu’il s’agit de la respecter !!!
Mais à qui voudrait-on cacher
Que c’est bien « la loi du marché »
Qui détruit toute égalité !
Chez qui voudrait-on ravaler
Le besoin de fraternité ?
Il y’a des mécènes’ qui vous mènent...
Et font de la Terre un domaine,
Où la « règle » est juste truquée ;
Quand les lauriers sont réservés
Aux plus forts comme aux plus rusés...
Alors qu’ils sont juste « brigands »,
Sous couvert d’être entreprenants ;
‘Y’a des brigands qui font d’l’argent,
Sur le malheur des indigents ;
Des « sans-argent » très méritants,
De ne pas devenir brigands...
Des « médisants » très « méprisants »...
Des Parigots très « tête’ de veau »...
Qui n’voient jamais les provinciaux
Que très mal ou que de très haut...
Et comme un troupeau de bestiaux
Ou, voire, un sous-produit d’la race...
Comme’ tu le fais bien, à leur place,
Avec les « peque’nos dégueulasses »...
Et... pas besoin d’faire un dessin :
Tu n’mange’ras jamais dans leurs mains !
Alors, opte pour le plan « B »,
Si ça pouvait te rassurer :
Tu n’as qu’à te faire’ voir ailleurs...
Si tu veux trouver ton bonheur !


Mais si tu vois « les p’tits homm’verts »...
S’ils « passent’ au rouge »... et sont vénères,
Mets les warnings ! Reviens sur Terre !
Non sans te dire :
« C’est quoi c’délire ? »...


Puisque, sans rire...
Avec tes déceptions d’ado,
Tu mets tout le monde’ dos à dos...
Dis-nous Orel,
Enfant mortel...
La tragédie du pire’... sans rire ?
C’est quoi c’délire ?
J’ai vu des traders dans les banques...
Écumer en ligne... ou en planque...
Dans les affaires’ les plus pourries,
Qu’ils passent’ en « pertes-zé-profits »...
Et je les ai vus dévorer
Les victimes’ et les naufragés
De la crise et de leurs arnaques...
Et des subprimes’ et du Nasdaq...
Je vois des toqués du système...
Experts, en mal de stratagèmes :
Ils vous ruinent’ et vous assassinent...
Quand vous les trouvez plutôt cleans...
Il y’a des personnalités,
Éminentes’ et considérées...
Des sommités, très v.i.p.,
Qu’on n’verra pas sur les parvis...
Puisqu’elles’ sont tell’ment corrompues,
Qu’on les lyncherait bien dans les rues...
Si la Loi devait les lâcher...
Il y’a des Présidents... avides...
Au sommet de leurs pyramides...
Qui feraient sauter la planète,
Quand ça leur passe’rait par la tête...
Des savants fous... de leur savoir ;
Forts et fiers d’avoir le pouvoir...
Pour toiser, du haut de leur science,
Un public épris d’ignorance...
Il y’a des profs très déprimés...
Voûtés d’avoir à se pencher
Sur des meneurs très démontés...
Dans des classes assez dégradées...
Pourtant, qui les verra navrés
D’endosser le tort des parents ?
Qui, sans les blâmer, les comprend ?
J’ai vu des couples laminés
Par un ego démesuré ;
Des rivalités délétères...
Entre époux, entre partenaires...
Des machos, qui jouent les taureaux...
Et qui font grimper au rideau
Les adeptes de leurs conquêtes...
Aussi « vachettes’ » qu’elles’ sont « soubrettes »...
Des sados qui cherchent’ un maso...
Et des homos, recto-verso...
Hétéros, sans âge et sans gêne...
Obsessionnels, gore et obscènes...
Il y’a des sportifs compulsifs...
Aux expédients expéditifs
Qui fuient le flop et qui se grisent...
Avant le « stop ! »... ou l’analyse...
Et qu’on retrouve’ra lessivés...
Par les années qui ont coulé
Dans leur fiole ou dans leurs gosiers...
Puis qui s’étiolent’, à l’arrivée...
Plans de vindicte et vents d’panique !
Il y’a des matons qui vous fliquent !
‘Y’a des killers à cours de crime...
Des rimailleurs... à cours de rime...
Et des plagiats, comme un crachat...
Qui font insulte à l’art, ma foi......
‘Y’a des canards pleins de gravats...
Et des cancans et des... (voilà...) !
Des brûlots truffés de ragots,
Qui touchent’ aux instincts les « moins hauts »...
Des « tabloïds », plutôt sordides...
Et des curiosités... morbides...
‘Y’a des intellos compliqués
Et qui soudain vont vous briefer...
Sans plus tarder, c.q.f.d. :
Vous « êtes’ trop con » pour les capter !
C’est comme’ pour les formalités
Destinées aux administrés...
‘Faut pas chercher à discuter...
Il faut faire’ comme’ c’est indiqué !
Et si, dans l’administration...
Bien souvent, vous tournez en rond...
‘Faut pas chercher à s’l’expliquer...
C’est parce’ que là, c’est trop « carré » !!!
C’est aussi limpide et classique,
Que la Politique est logique...
Où le mensonge’ n’existe pas...
Pour peu qu’on approuve, par choix...
Les voies... qu’empruntent les grands « ténors »...
Et les lois qui font leurs accords...
Qui sont les lois d’La République...
Enfin... c’est ça, qu’on nous explique !...
‘Y’a des artistes’ assez « fumistes »...
Menteurs... et comme illusionnistes...
Qui voudront vous faire’ trouver beau...
Ce que vous auriez trouvé « gros »...
Mais... ‘y’a du « bon », au cœur des gens...
Et parfois, des joyaux dedans...
Dire ou mentir ? Il faut choisir
Entre démolir ou proscrire !
Brasser de l’air... ou des remords...
Être explorateur de trésors...
Jeteur de sort... ou chercheur d’or !...
Si tu veux faire une’ bonne affaire...
Si tu as peur de ta colère,
Quand tu perds un peu pied, sur terre...
Prends des vacances’... un somnifère...


Mais si tu vois « les p’tits homm’verts »...
S’ils « passent’ au rouge »... et sont vénères,
Mets les warnings ! Reviens mon frère !
Non sans te dire :
« C’est quoi c’délire ? »...


Puisque, à vrai dire,
Avec ta dérision d’ado,
Tu colles' tout le monde au poteau...
Dis-nous Orel,
Enfant cruel,
La comédie du pire’... sans rire ?
C’est quoi c’délire ?
‘Y’a pas de quoi être braillard...
Mettre les mythos au mitard...
Tu les assailles’ avec ta gouaille...
Que tu défourailles’ et tu brailles...
En mêlant la « poutre et la paille »...
Eh quoi ! Tout ça, sans représailles ?
A part... un regain de dédain,
Lorsque tu passes pour un « vaurien » !
Et si tout ça ne sert à rien ?
Si ça ne faisait aucun bien
Ni à l’usure’, ni à l’usage...
Si ta folie... n’était pas sage ?
Dans tes « articles de journaux »...
Avec ton humour de facho,
Un peu bravache... et un peu trash
Tu fais le clash et tu fais tache :
Et tu te fâches’ ou tu te lâches...
Et tu te crashes’ et tu te gâches :
Ton inventaire au vitriol...
Est comme un troll et comme un viol...
Et toi, le succès tu le voles...
Aux consciences’ que tu cambrioles...
Quand tu entres par effraction...
Par le soupirail des passions...
Dans les cœurs et dans les tensions...
Sur les scènes’ et dans les maisons...
Et voici ton cheval de Troie...
Ton objet de culte et de foi :
C’est une aventure’ sous-humaine...
Et l’imposture et la gangrène ;
C’est la fêlure assez malsaine...
Que tu mènes’ à la p’tite’ semaine,
Comme un butin de contrebande...
Dont tu fais le tri et l’offrande ;
C’est ton taf et c’est la bassesse,
Qui fait le buzz... et le business...
Par la fiction et les frictions...
Par délations... déflagrations...
Car, toi, tu prononces tes sanctions...
Sans révision, ni rémission...
Sans inflexion... ni indulgence !
Pas de droit à la différence...
Ni de voie « pour la deuxième’ chance » !
Tu peux renier le monde entier...
Le conspuer, le condamner...
Le conjurer, le congédier...
Tu peux le blâmer, le damner...
Ouvrir des tranchées de regret...
Fermer les travées de la Paix...
Huer le vice et les sévices...
Avec des cris d’orfraie factices...
Et ton indignation complice...
Et pourquoi ? Pour quel bénéfice ?
Tu rives’ un clou... dans les nuages...
Où l’on se fout de ton message...
Pour quoi, pour qui ? Quel résultat ?
Pour qu'on ait le seum avec toi ?
Tout ça... pour ça... C’est ton journal
Banal... du désastre social !


Pourtant c’est le mêm ADN
Que tu portes’ au fond de tes veines...
Là ! C’est la même’ pluie qui t’arrose…
Mais les mêmes choses’ qui te composent...
Et c’est un fond de dignité
Qui te vaut ton humanité !...
On est les rois d’un univers...
Dans lequel tout va de travers !
La faute à qui ? A des pervers ?
Eh ! Prends patience et persévère...
Ouvre les cœurs... à ta manière...
Oui ! Aime’ la vie... Défends ta terre !
Fends ta carapace et fends l’air...
Même’ si t’es deg et tu te perds...
Dans les raisons de ta colère...
Dans ta mer de délire amer,
A des années-lumière...
C’est clair !


Mais, si tu vois « les p’tits homm’verts »...
S’ils « passent’ au rouge »... et sont vénères,
Mets les warnings ! Et ta bannière...
Non sans te dire :
« C’est quoi c’délire ? »...





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A tous ceux que plus rien n’étonne...
(Le « rappeur blasé »...)

A tous ceux que plus rien n’étonne...
Je répondrais : « vous m’étonnez ! »...
Et votre cœur, on l’a cloné
Pour qu’en vous l’« enfant » démissionne ?

Sous quel empire et quelle emprise
Vos cerveaux sont-ils formatés,
Sont formolés, ankylosés...
Puisque sur eux rien n’a de prise ?

Eh ! toi, le rappeur, tu nous râpes...
A force de battre au mixer
Un « mélo-blâme » au goût amer,
Avec des déclics et tes claques !

Le pauvre « has-been » que tu chagrines,
Il ne mange’ pas de ce foin-là
Et n’entend rien à ce fatras
De baragouin que tu serines...

Si c’est pour passer à la une
Et sur la « Une » ou chez Drucker* (!)
Que tu prends des airs « black power »...
Bah ! C’est pour ta petite’ fortune !

Et pour des « tunes’ »... t’en fais des tonnes !
On n’est pas dupe et ça, crois moi...
C’est carrément pas mon carma !
J’suis un « bolos » ? Tiens ! Tu m’étonnes !

Tu fais ton trip en « pixelose »...
« PS »... « MP » : ça va par 3 ?
Dans ta « screenite » où es-tu, toi ?
A part sous perf, en « overdose » !

Je n’suis pas sûr que tu jubiles...
Ça va pour toi ? Je n’y crois pas...
Car tu te « shootes » au bazooka,
En trouvant tout le monde « débile » !

Tu ne cries pas : puisque tu hurles
Au micro... là... grosso-modo...
Contre les bobos, les cocos...
Les héros que la foule adule...

Es-tu gêné par ces zones’ d’ombre,
Après tout, quand tu t’aperçois
Que le « soleil », ce n’est pas « Toi » ?
Et si ton âme était trop sombre ?

Terminator dans ton arène
Où tu veux que tout te soit dû,
Croyant gagner, tu t’es perdu
Sans trop savoir où ça te mène !

A tous ceux que plus rien n’étonne...
Je répondrais : « vous m’étonnez ! »...
Et votre cœur est-il sevré
De son enfance qu’il « abandonne » ?

Comme un seigneur dans ses Carpates,
Tu nous apprends tes Noirs Désirs...
Mais qui redouter, pour finir,
Le « killer »... ou le psychopathe ?

Lorsque tes desseins te desservent
Ou que tu n’as plus d’intérêt,
Sais-tu vraiment bien qui tu es...
Et pourquoi tous ces « riens » t’énervent ?

Tu nous déclares’ « la fin du monde »
A peu près tous les trois couplets
Qui vont de reproche en regret...
Sans bonheur, mais pas sans faconde...

Il faut voir comment tu « déchires »
A convaincre les auditeurs
De se ranger à ta rancœur
Dans des rengaines’ où elle’ transpire !

On va devoir calmer les troupes
Et conjurer leur illusion
Pour démasquer la collusion
Qui les tient serrés sous ta coupe !

Eh ! toi, « raveur », faucheur de rêve...
Au fond de ton monde irréel,
As-tu le besoin naturel
De cultiver un temps de trêve ?

Tu as un grain, c’est la nouvelle !
S’il est « de sel », il est de ce
Qui rend les gens plus malheureux
Dans les querelles’ où tu le mêles...

Et tu mets les doigts dans des prises
De tête où tu sais tout à fait
Éviter les moments de paix
Qui désarmeraient bien des crises...

Tu prises’ un présent sans urgence,
En invoquant des sentiments
Qui vont tout droit au cœur des gens...
Et ça te donne une’ « bonne’ conscience » !?

Mais tu veux tout et tout de suite...
Et du confort, mais sans effort...
« Plutôt la vie que des trésors » :
Ne serais-tu pas hypocrite ?

A tous ceux que plus rien n’étonne,
Je répondrais : « vous m’étonnez ! »...
Et votre cœur est-il sevré
De son enfance qui l’« abandonne » ?

Si tu te bats comme un Hercule,
C’est pour être au top... et « popstar »...
Pour « pas faire un flop... aux Oscars »
Car... sans avancer... tu recules !

Et tu crois « zapper ta richesse »,
Être plus fort que n’est l’argent !
Sous tes cachets exorbitants,
Tu crains l’ivraie... mais pas l’ivresse !

Ah ! C’est malin ! Très populaire !
Avec un air de bon copain
Et l’ambition d’un « bon requin »,
Tu te fais « pompier-incendiaire » :

Tu promets « que la terre est ronde »...
Et pourtant, tous les trois couplets...
C’est au carré, sans un regret,
Que tu veux retailler le monde !

Bah ! Tu es jeune et puis, le monde,
Il a déjà tourné sans toi...
Et sais-tu comment et pourquoi
Tout le monde, oui ! n’est pas immonde ?

Parce’ qu’avec un cœur qui s’étonne,
On peut découvrir Sa Beauté
Et tout ce qui reste caché
Sous le mépris qui le bétonne...

Alors on peut aimer la Vie,
Avec son charme et ses couleurs,
Malgré ses larmes et ses douleurs...
Il suffit d’en avoir envie !

Tu vois, mon grand, c’est difficile
Et ça n’est pas toujours gagné !
Mais on est gagnant d’espérer
Que le bonheur soit moins fragile...

Et le bonheur, ça se protège
Avec les armes de l’amour...
Alors, quand on a le cœur lourd,
On le soulage et on l’allège

Avec un peu de tolérance !
Alors on peut mieux supporter
Ce qu’on veut souvent condamner,
En le critiquant par avance,

Sans lui laisser la moindre chance
Qu’on reconnaisse ou qu’on pardonne
Une erreur ! mais qui s'en étonne
Autant que s'en étonnerait
Cet enfant qu’un jour on était ?

Autant que s'en étonnerait...

Cet enfant qu’un jour on était ?

 * : ancien animateur télé incontournable...

                                  A Orel...







 

 

 

 

 

 

 

 

 

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