jeudi 19 janvier 2017

AMALGAMES...

Amalgames... (ou la fureur fasciste...)

‘Y’a rien de plus raciste’ que de railler les races... ‘Y’a rien de plus vorace’ que d’en tailler la liste...
A traquer dans la masse... à parquer sur les places... ‘Y’a rien de plus factice’ que d’en marquer la piste...
‘Y’a rien de plus farouche’ qu’un facho qui vous bashe et qui vous flashe en face en visant vos visages...
Car le vice est en lui, qu’il le mâche ou le lâche ; qu’il décharge sa haine ou qu’il déchaîne sa rage... 


Mais de quelle infamie provient la dictature ?

‘Y’a rien de plus rageur que la fureur fasciste !
Rien de plus ravageur, quand les fachos se fâchent...
‘Y’a des lanceurs d’alerte’ qui voudraient bien leur perte
Mais...
‘Y’a rien de plus stupide ou de plus hypocrite
Que de cracher plus fort pour clasher ceux qui crachent
Ou les pousser encore’ lorsqu’on veut qu’ils s’arrêtent...

Dénoncer les insultes’ en pratiquant l’injure est juste une imposture !


La race est un acquis qu’on renie, par défi... Dans les esprits aigris, la race est un délit !
La race est un défaut à l’heure’ de la terreur... à tort, dans la torpeur... La peur est un dépit !
On se méfie d’autrui même au prix du mépris... Juger sur l’apparence est juste une insolence !
La race est un déni ou juste un alibi car c’est la différence’ qu’on traite avec outrance...

L’amalgame’ nous assaille’ sans souci du détail... On confond et condamne... étranger et racaille...
Un soudard au pouvoir ne croit qu’à son miroir : pour bousculer l’histoire’, n’y’a-t-il que lui qui vaille !!! ?
Pour quel cœur intraitable, il n’y’a que ses semblables’ qui seraient admirables’, le « reste » détestable ?
Au nom de quelle’ nature’, d’autres seraient incultes ? Au nom de quelle’ culture’, d’autres seraient « jetables » ?

Mais selon quel Coran doit-on verser le sang, battre des innocents, vaincre des « mécréants » ?
Et sur quel Testament a-t-on prêté serment pour que la charité devienne un châtiment ?
De quelle’ foi la Torah peut-elle’ nourrir ses lois quand le poids de la Lettre est son choix mais pas l’Être ?
Et pour quel choix laïque’, quelle’ Justice impudique, un décret même inique a le droit de paraître ?

« Nettoyer au Kärcher » quelques boucs émissaires est un vœu sanguinaire, un aveu délétère !
A pousser les enchères’, on libère un enfer en bouffées de colère’ ! Ça commence à bien faire !
C’est sur Martin qu’on tire’ : sur les mots des martyrs et leurs maux sur nos « murs » sont des refrains sans fin...
C’est Malcolm qu’on éteint, comme un mal que l’on gomme, évincé pour son art ou encore’ pour son teint... 


Mais quel esprit pourri exalte une âme impure ?

‘Y’a rien de plus rageur que la fureur fasciste !
Rien de plus ravageur qu’un facho qui se fâche...
‘Y’a des lanceurs d’alerte’ qui voudraient bien sa perte
Mais...
‘Y’a rien de plus stupide ou de plus hypocrite
Que de cracher plus fort pour clasher ceux qui crachent
Ou les pousser encore’ lorsqu’on veut qu’ils s’arrêtent...

Pratiquer les injures’ en dénonçant l’insulte est juste une imposture !


Faire’ de la politique’ comme on tient une’ boutique, c’est s’offrir un public pour l’ouvrir au marché...
Racoleurs et vendeurs, fieffés bonimenteurs, ils se croient bons joueurs et ne font que tricher
Mais leur prose est connue et leur cause est perdue : ces vendeurs sont vendus à leurs maîtres’ inconnus...
Quand notre maison brûle’, les flambeurs sont ailleurs, les gagneurs sont vainqueurs, les loosers ont perdu...

L’amalgame’ nous assaille’ sans souci du détail... On confond et condamne et « race » et « populace » !
Rothschild, face aux mouroirs, ne voit que son pouvoir : les maîtres de l’histoire ont l’orgueil de leur classe !!!
Pour quel cœur incurable, il n’y’a que ses semblables’ qui seraient admirables ? Les autres, méprisables ?
Au nom de quelle’ fortune’, le reste est négligeable ? Au nom de quelle’ misère’, d’autres sont misérables ?

Combien d’administrés finiront dévastés sous le joug de nantis qui tutoient les ministres ?
Combien d’argent placé en dehors des registres’ est volé aux petits que ça voue aux sinistres ?
La cécité morale est avant tout mentale et l’inégalité est d’abord une idée.
Quant à la mixité prétendument « sociale », elle est souvent réduite à la promiscuité...

Depuis la prime enfance, on apprend le système : l’esprit de concurrence et la rivalité...
Être meilleur que l’autre est la norme obligée... Ce qui pose un problème’, c’est la déloyauté :
Être le plus rusé permet d’en abuser, de faire’ la différence et de tromper la chance...
Être moins performant n’est pas être moins digne ; être moins convaincant ne vaut pas l’indigence... 


Mais à quelle infamie est due la forfaiture ?

‘Y’a rien de plus rageur que les râleurs fascistes !
Rien de plus ravageur que ces brailleurs bravaches...
‘Y’a des lanceurs d’alerte’ qui voudraient bien leur perte
Mais...
‘Y’a rien de plus stupide ou de plus hypocrite
Que de marcher plus vite’ que tous ceux qui cravachent
Ou les pousser encore’, lorsqu’on veut qu’ils s’arrêtent...

Dénoncer le courant en poursuivant son cours est juste une imposture.


Quand un politicien promet monts et merveilles’, c’est qu’il est en campagne ou parle à des oies blanches...
Son discours coule à flots. Il vous mène en bateau et ça ne mène à rien qu’à des effets de manche...
Où est l’égalité dans la précarité ? Où est la liberté, face à l’adversité ?
On n’est pas tous égaux... C’est l’ego qui domine ! Que font les dominants de la fraternité ?

L’amalgame’ nous assaille’ sans souci du détail : qui programme ou proclame et « le chaud » et « le froid » ?
Du haut de ses avoirs, une élite au pouvoir ne voit que sa victoire et le monde est sa proie...
Pour quel cœur incurable, il n’y’a que ses semblables’ qui seraient admirables’ et tout autre, minable ?
Au nom de quelle’ fortune’, le reste est misérable ? Au nom de quel mépris serait-il méprisable ?

Le combat est faussé par la ploutocratie ! Qui veut rendre les armes à cette oligarchie ?
Qui peut vendre son âme à des tribuns véreux dans un scrutin fiévreux, voire à son pire ennemi ?
C’est le peuple d’en bas qui souffre dans sa chair : son sort est sans trésor mais c’est lui qui prend cher...
La folie des lobbies fait des règnes d’argent. Elle’ fait des rêves’ en or et des règles de fer !

Qui voit les attentats sans aucune’ pertinence ? Connivences’, évidences’ : qui veut l’état d’urgence ?
Ceux qui prêtent’ allégeance aux rois de la finance ne sont que leurs valets en état d’impuissance...
Ils ont signé la dette et rien ne les inquiète... et c’est ainsi qu’ils mettent’ un « contrat sur vos têtes »...
Les Banquiers en ont fait les croupiers d’leurs rackets et le butin, c’est nous : nos pays qu’ils achètent !


Mais de quelle infamie provient la forfaiture ?

‘Y’a rien de plus trompeur que les valeurs fascistes !
Rien de plus ravageur, quand des fachos vous clashent !
‘Y’a des lanceurs d’alerte’ qui voudraient bien leur perte
Mais...
‘Y’a rien de plus stupide ou de plus hypocrite...
Que de cracher plus fort pour choquer ceux qui crachent
Ou les pousser encore’, quand on veut qu’ils s’arrêtent...

Dénoncer les injures’ en pratiquant l’insulte est juste une imposture...


On veut nous opposer pour mieux nous diviser ; on veut nous diviser pour mieux nous contrôler...
Contrôler, c’est régner... alors, les jeux sont faits ! Alors, les feux sont prêts et tout peut s’embraser...
Les quartiers sous pression, sur le point d’exploser ! Pour produire un chaos, intense et insensé,
Des flux de migration instrumentalisés, on allume un brasier puis on joue les pompiers... 

L’amalgame’ nous assaille’, sans souci du détail. On confond et condamne’ la culture et la race...
Donald Trump au pouvoir ne croit qu’à son miroir : pour bousculer l’histoire, il n’y’a que lui qui vaille !!! ?
Pour quel cœur intraitable, il n’y’a que ses semblables’ qui seraient admirables’ et d’autres, détestables ?
Au nom de quelle’ nature’, d’autres seraient incultes’ ? Au nom de quelle’ culture’, d’autres sont négligeables ?

Le pouvoir des faucons fait l’effroi des colombes et leurs dévastations, un artifice immonde !
Une’ poignée de démons, peut faire’ pleuvoir des bombes pour donner l’illusion de dominer le monde...
Les seigneurs de la guerre’ nous voient comme’ des soldats, nous broient comme’ des fourmis pour servir un empire...
Car ces maîtres d’affaires’ ont besoin de forçats, de leurs vies en pâture’ sous leurs crocs de vampires...

Pour éteindre le feu qu’ils ont pu allumer en Afrique, en Europe et sur la terre entière,
Ils ont besoin de ceux qu’ils auront sinistrés et de cartes truquées pour jouer des frontières.
Leur fureur meurtrière et leur folie guerrière, ils vont les maquiller de propos lénifiants
Et dans la fourmilière où ils ont leurs repaires, on pourra valider leurs projets édifiants...


Pourtant ils sont humains,
Parmi d’autres humains !
La mort n’épargne rien...
Ni remords ni chagrin ! 

Chacun n’est que victime,
Quelle’ qu’en soit l’origine...
Même un parrain du crime
L’est de ce qu’il machine :

Engendrer la terreur,
C’est finir dans la peur...
La Paix des jours meilleurs
Commence au fond des cœurs ! 


‘Y’a rien de plus raciste’ que de railler les races ! ‘Y’a rien de plus vorace’ que d’en traquer la liste...
A débarquer sur place, à marquer dans la masse ! ‘Y’a rien de plus tenace’ que d’en tracer la piste...


Mais de quelle infamie provient la dictature ?

‘Y’a rien de plus terrible’ que la fureur fasciste
Et que tous les fachos qui détruiraient la terre...
‘Y’a des lanceurs d’alerte’ qui voudraient bien leur perte
Mais...
‘Y’a rien de plus sordide ou de plus hypocrite
Que de chasser l’horreur par des moyens pervers
Ou de la provoquer quand on veut qu’elle’ s’arrête...


Se déclarer « vainqueur » en créant du malheur... est juste une imposture !