lundi 29 juin 2015

LE POUVOIR DE L'ARGENT...

Le pouvoir de l’argent...

« Dis-moi ce que tu gagnes...
Je te dirai ce que tu vaux... »
On entend souvent dire :
« Si tu gagnes peu,
C’est que tu n’vaux pas mieux...
Et si tu n’gagnes rien... » !!!?
On connaît le refrain :
Le pouvoir de l’argent...
C’est l’argent du pouvoir...


Car l’argent, c’est urgent !
L’avoir dans la tête,
C’est être à ses pieds :
Celui qu’on nous prête
Peut nous asphyxier...
C’est un monde à l’envers :
Si on creuse’ la terre’, c’est parce’ qu’on manque’ d’air...
Surtout de liquide’, quand on tourne à vide...
Avide surtout de tout gagner sans rien perdre !
C’est sur des bas-fonds sordides’ et très vils
Ou le pillage aride’ des sociétés civiles
Que s’appuie le beau monde’ stupide ou cupide...
Mortifère et très fier !
Les ptits sursauts font les grandes’ prières !
Les leaders prospèrent’ grâce à leurs dealers...
Ils cherchent’ des grands lacs... de pétrole’, des nappes...
Pour les mettre à sac...
Le seul embarras : finir comme’ Marat... broyé par l’Histoire...
Noyé « comme un rat » au fond d’sa baignoire
Ou sans lendemain, les mains dans les poches
Trouées, comme’ Gavroche !
Rien dans la caboche’ : ça cloche !
Rien dans sa cagnotte’... Pas top !
Mais « stop » !
C’est à cette’ mafia qu’on confie sa confiance’, ma foi !
Qui f’ra mal aux malfrats ?
C’est la trame’ du drame’, ma mère !
C’est le nerf de la guerre, amer !
Et la guerre’, ça coûte’ cher pour les cœurs et les nerfs...
Sur des champs de misère on sème’ra sa colère...
Qui dédie sa rancune aux revers de fortune ?
On voudrait être un crack pour une’ massive attaque,
Échapper aux arnaques’, éviter quelques flaques,
Un grand crash ou des clashs
Et pouvoir payer cash avec l’argent qui flashe,
Tombé au « paradis... »,
Sous parachute’ doré ; blanchi dans les abris...
Car « le sale » est trop trash et ça craint, ça fait tache ;
Et tout ça se rabâche alentour... ça me fâche
Comme une’ tumeur sur mon humeur !
Mon sang ne fait qu’un tour quand j’entends la rumeur :
« On va pouvoir briller avec tous ces lingots...
En état de richesse, on n’en fait jamais trop :
Les yeux sur son magot,
Dépenser sans penser
Ni compter mais foncer
Et puis se défoncer pour ne pas s’enfoncer, pour pouvoir exister,
Vivre ou revivre libre au lieu de subsister !
On va faire’ des heureux comme’ la Française’ des jeux...
On va faire’ des euros,
Brasser du Shalimar avec tous ces dollars,
Se la jouer « fricstyle » et Guerlain l’enchanteur,
Marcher sur tapis rouge’, tirer sur tout c’qui bouge !
Avec ses tonnes’ de pèze’ qui plaisent’ et qu’on soupèse,
Se sentir plus léger, par le pèze apaisé...
Arroser de ciel bleu un moral sec, aigri ;
Les revers de l’esprit...
Attirer par ses fonds quelques cercles « marrons »
Attisés par les ronds... 
Se griser à ce jeu et se tourner vers eux, 
Se retrouver véreux mais griller à ce feu
Et les années « vinaigre » et les années moroses !
Prendre des verres’, des poses’... offrir du rêve’, des roses !
Être un magicien d’Oz qui impose’rait sa prose...
Qui s’expose et qui ose !
Sans risquer l’ankylose, épouser le succès !
Puis forcer le respect au bras des escort-girls
Qui s’y collent’ et en veulent ! »...
C’est juste une illusion
Qui nourrit les passions !


« Dis-moi ce que tu gagnes...
Je te dirai ce que tu vaux... »
On entend souvent dire :
« Si tu gagnes peu,
C’est que tu n’veux pas mieux...
Et si tu n’gagnes rien... » !!!?
On connaît le refrain !
Le pouvoir de l’argent...
C’est l’argent du pouvoir...


Quand on atteint le fond, il reste un seul remède :
On saisit le principe’ de la loi d’Archimède...
« Les soucis comme’ la grippe’ s’évacuent par le haut ! »...
Il n’y’a plus rien qui presse,
Sauf... échapper au stress...
Et l’argent : c’est urgent !
C’est souvent détergent...
Quand on est indigent, tout paraît indigeste :
L’existence et tout l’reste...
La vie sur la sellette
Se joue à la roulette
Mais qui la laisse en gage à des traders pervers ?
Qui la garde en otage’ sur fond de tapis vert ?
Qui se fie à la chance avec impertinence ?
On s’méfie des combats. On combat la méfiance...
Avec son insolence, on défie la défiance !
C’est comme une insouciance :
Aux jeux d’argent, on veut bien s’amuser ?
Aux yeux des gens, on n’peut rien qu’abuser !
On pourrait s’égarer : tout perdre et s’épuiser
A chercher la victoire’ pour toute échappatoire,
Pour la gloire’, pour mémoire
D’étalage’ de puissance en galas d’charité,
D’humanisme ampoulé en popularité,
Ce qu’on met en balance’, c’est c’qui peut rapporter :
On va juste activer un facteur de nuisance
Qui a mis l’être en vrac et l’âme en poste’ restante ; l’amitié au mitard,
Pour pouvoir tout « avoir » comme un soiffard avare...
Car l’argent vous dédouble’ : c’est comme un agent trouble !
D’opulence en outrance,
D’abstinence en carence,
On recherche un coupable.
Est-ce un vœu raisonnable ?
L’argent n’a pas d’auteur...
Non ! Rien que des fauteurs...
Ce monde était le nôtre, où les puissants se vautrent...
Qui s’arrange avec ça ? Qui se soucie des autres ?
Quand on plane au-dessus des misères’ qui dérangent,
On se prend pour apôtre avec l’allure’ d’un ange,
On déploie en surface’ l’envergure’ d’un rapace !
Alors on se surpasse en mécène admiré...
Sur fond de mises’ en scène, on se donne aux télés...
On se rend aux studios...
On se prête aux micros...
On veut s’laisser gagner par la célébrité
Mais on va perdre prise avec la vérité :
Que bâtir sur du sable
Avec des dessous d’table ?
Les désastres’ d’un désert ou le désert des astres ?
Les plans astronomiques’ qui nvisent’ que l’infini
Ont des racines’ cyniques’ et ils brisent tant de vies :
Tant de destins tragiques’... de familles’ faméliques’ arrachées à leurs terres
Par quelques prédateurs aux desseins délétères...
Assassins de bonheur, profiteurs de malheurs
Sans douceur, ni douleur...
Quel pilote’ dans l’avion
Fait encore illusion ?
Donald Trump aux commandes,
Rockefeller ou Rothschild, Crésus et toute’ sa bande
Qui contrôlent’ un chaos au prix d’nos pollutions
Comme’ le faisait Mao pour les populations ?
Les barons de la bourse ont verrouillé leur course...
Ils allègent’ nos ressources’ en protégeant leurs sources...
Au mépris de la crise, ils épargnent’ leurs devises
Et divisent’ nos épargnes’ en vendant nos chemises...
On se bat pied à pied contre un ordre inhumain.
Quand il va jusqu’à mordre, on en viendrait aux mains :
Les petits se rebellent’ contre les grands sans fin...
La lutte est inégale’ mais nourrie par la faim...
Il restera toujours des manques’ et des besoins...
Si l’idéal est feint, le chemin reste vain...
« Les gros sous viennent’ à bout des dernières’ souches’ de classes
Comme’ le fait le gros sel avec les couches’ de glace ! »...


« Dis-moi ce que tu gagnes...
Je te dirai ce que tu veux... »
On entend souvent dire :
« Si tu gagnes peu,
C’est que tu n’vaux pas mieux...
Et si tu n’gagnes rien... » !!!?
On connaît le refrain :
Le pouvoir de l’argent...
C’est l’argent du pouvoir...


Lui avait mis ses doigts dans un drôle’ d’engrenage !
Lui... qui n’trempait sa plume’ que dans son encre sage,
Trompant son amertume’ dans ses vers sans dommage...
Comme un lion dans sa cage, il lui rendait hommage
Et son inspiration devenait son otage...
Elle’, son aspiration n’était pas du courage
Mais plutôt des actions, des millions et des marges !
C’n’est pas la même’ démarche : il cueillait des chansons dans les constellations
Pour elle’ qui n’savait pas malgré son infortunequ’il était fort en thèmes !
Pour accrocher sa brune’, décochant des « Je t’aime ! »,
Il décrochait la lune...
Elle’ lui faisait parfois quelques reproches
Trop proches...
C’est moche’ ! « Veux-tu l’art, ou lcach’ton? », lui lançaient ses yeux ronds
Qui doutaient bien de lui... Ceux qui vivront verront !
Quand on est un artiste, on peut avoir l’air triste.
Puisque l’art est altruiste... en boucle, il périclite...
Et si l’art vaut de l’or, il vaut plus que l’argent !
Il voulait lui tresser des colliers de diamants ;
Lui offrir les moyens de toutes’ ses ambitions ;
En avoir, c’est encore’ la meilleure’ solution
Pour ne pas en manquer...
C’est ça ! et vice’-versa : le revers du recto,
C’est souvent le verso !
Pourtant, dans la balance... il y’a le poids d’la chance
Qui compense et, vraiment, ça compte’ plus qu’on ne pense !
Aux guichets de Wall Street comme au cœur d’la City,
On laisse’ les agents doubles’ aguicher des « amis »...
On oublie leurs complices’ et c’est très compliqué
De trouver la sortie mais déjà ses entrées
Dans un système’ fiscal de taille’ pyramidale
Où la moindre des failles’ profite aux cannibales...
Qui voit l’œil qui nous voit du haut des pyramides ?
Il faut être très grand ou alors très perfide
Pour masquer sa présence ou pour l’instrumenter...
Il n’y’a que l’inconscience’ qui nous fait en douter...
On pourrait ne garder que son humilité
Et bannir à jamais toutes’ les cupidités
Car la lucidité a les armes’ du savoir
Mais la duplicité a le charme’ du pouvoir...
Aussi vrai qu’on sait bien que notre terre est ronde,
On sait depuis longtemps qu’on marchandise’ le monde...
On n’peut pas à la fois servir Dieu et l’argent...
Ou bien on aime Mammon ou bien on aime les gens...
L’argent, c’est détergent
Et pourtant très urgent...
Un facteur nécessaire...
Un puissant émissaire
Qui aurait dix-mille’ lettres’ classées en poste’ restante
Et combien d’amitiés déclassées... en attente ?
Quand celui qui nous bloque est celui qui nous manque,
Alors ce qui nous manque est bien ce qui nous bloque.
Le pouvoir de l’argent,
C’est l’argent du pouvoir !
On voit ce qui nous aide :
Le remède à l’amour,
C’est toujours de l’amour...
Le remède au malheur :
Un retour du bonheur...
Pour l’argent, le défaut...
C’est, hélas... son défaut !

« Dis-moi ce que tu gagnes...
Je te dirai ce que tu vaux... »
On entend souvent dire :
« Si tu gagnes peu,
C’est que tu n’vaux pas mieux...
Et si tu n’gagnes rien... » !!!?
On connaît le refrain :
Le pouvoir de l’argent...

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

lundi 15 juin 2015

INTOX...

Intox... Info...


Des intox... Des infos !
On nous fabrique un scénario,
Avec des images’ et des mots
Qui en disent’ un peu trop !

C’est la guerre’ des V.O. !
Les versions coulent’ à flots :
L’Officielle... en bateau...
L’Originale’... prend l’eau !

Quoi de vrai, quoi de faux ?
On entend un pipeau...
Souffler des trémolos...
Maquillés de sanglots...

Mais qui vend les journaux ?
Qui saisit le topo ?
On ne voit le tableau...
Qu’à travers des hublots ;

Du brouillard à gogo...
Racontars et ragots,
Rectifier le recto
Pour voiler le verso...

NSA et Densnow...
Nous découvrent’ un poteau :
Pour tant de chapiteaux,
Où sont les capitaux ?

Qui porte le chapeau ?
Qui veut sauver sa peau ?
On peut tomber de haut...
Du bord d’un caniveau !

Désintox/désinfo :
Il faut choisir entre les maux...
Et se méfier d’un scénario,
Dont le style est trop beau...

C’est la guerre’ des V.O. ;
Des versions... mot pour mot :
L’Officielle... en bateau...
L’Originale’... prend l’eau ! 

Le scandale a bon dos...
Ce qui paraît très gros...
Marche avec des sabots !
Mais ça plaît aux badauds...

Lequel craint pour ses os...
D’en savoir un peu trop ?
Qui perçoit le complot...
Passe’ra pour un barjot !

Mais qui croit les corbeaux...
Cachés sous leurs démos ?
Qui préfère être accroc...
Aux dealers de l’info ?

Campé sur son ego,
On fait des choix idiots :
Se risquer parano...
Ou plutôt collabo...

On résiste en réseaux :
Wikileaks... et pseudos...
Anonymous and Co...
On persiste en solo !

Des intox... Des infos !
On nous impose un scénario,
Où tout est clair comme un ruisseau...
Pour brouiller nos cerveaux !

C’est l’effet domino...
Qui porte le flambeau...
Nos credo, à vau-l’eau...
Et nos droits de veto...

On peut tomber de haut...
Au fond du marigot :
La pensée « Ground Zero »...
Nous met à son niveau !

On est juste où il faut...
Pour tous les amiraux...
Faussaires’ et faux-dévots,
Qui nous montent’ un paque’bot...

On fait fi des drapeaux...
Flottant sur nos berceaux :
Les défis sont mondiaux...
Et les ordres... nouveaux !

C’est l’instinct du troupeau
Qui conduit les agneaux...
A se fier aux bourreaux...
Jusqu’à leur échafaud...

Comment aller plus haut
Et plus loin qu’en un saut...
Au travers des barreaux...
Sans souffrir en héros ?

Des intox... Des infos !
On nous accroche aux scénarios,
Avec des chaînes’... écrans, radios...
Qui nous minent’ un peu trop !

Où est le vrai, où est le faux ?
On ne veut pas mourir idiot !
La vie n’est jamais sans défaut...
Ni la vérité, sans écho...

La seule issue est un sursaut...
Comme un sursis, un soubresaut
De conscience et de renouveau...
Dont la liberté fait cadeau...

On peut quitter ses oripeaux ;
Se séparer d’un lourd fardeau...
Fait de rumeurs’ et de mythos...
Et briser les murs d’un cachot...

Le scandale a bon dos...
Ce qui paraît très gros...
Marche avec des sabots...
Et ça plaît aux badauds !

C’est la guerre’ des V.O. !
Des avions « comme’ des faux » ?
On nous mène... en bateau...
Et le complot prend l’eau !

Mais qui croit les journaux
Et qui voit les corbeaux ?
Qui saisit le topo...
travers les hublots ? 

Des intox... Des infos !
On nous inflige un scénario,
Avec des images’ et des mots...


Qui nous trompent’ un peu trop !