jeudi 29 décembre 2011

LA FIEVRE ACH'TEUSE...

La fièvre ache’teuse

Être n’est jamais un acquis...
Comme Avoir n’est pas exister...
Plus je dépense... et plus je suis ?
Plus je me sens valorisé ?
O comme on peut se perdre ainsi... 
Rien qu'à désirer « tout gagner » !


C’est jour de SOLDE ! Ah oui ! On peut s’payer d’la vie ?

Dépenser... sans penser... dans les hypers... Super !
C’est comme un plan... d’enfer ! Un paradis d’envies !
On fera des z’affaires’ : provisions pour l’hiver !

Croix de fer ! C’est juré !... Pour les « maxi-curées » :

A cœur perdu, on va... gagner, sur les badauds,
Des charriots bien chargés... dans des guerres’ bien carrées :
« La Bataille’ des caddies »... et des lots de cadeaux...

Public « cité »-« ciblé(e)» : la campagne est lancée,

Commerciale et sauvage, au « profit des passants »...
La « réclame » est enle’vée, les marques déposées,
Pour des achats « comptant »... des ache’teurs bien contents...

Ici, on prendrait tout... et là, on peut tout prendre...

Et pour que tout s’achète, on achèterait tout...
C’est jour de déballage... à tout vent, à tout vendre...
Et tout doit disparaître ! Ou partir ! C’est trop fou !

C’est vrai : sur le palier de la bonne’ ménagère,

Il y’a des prospectus et des tonnes’ de papier...
‘Y a des rabais offerts, pour des anniversaires...
Et d’la promo promise... aux gens de tous quartiers...

Tous les récipiendaires’ iront bien faire leurs courses...

Pour être les premiers... qui seront « mieux servis »...
Dans leur panier percé, ils vont vider leur bourse,
Ou bien perdre la tête, à la fête, aujourd’hui !

On vient se ressourcer dans les temples modernes...

C’est la mode, oui ! sans fin... et sans modération...
Pour vivre avec « son temps », ou s’enfuir, s’il est terne,
Au « nouveau nirvana » de la Consommation...

Et plus il y’a de monde ou de trafic aux caisses,

Et plus on se bouscule... et plus on fait de tours,
Plus les consommateurs vont célébrer de messes,
De semaine en Dimanche ! On veut bien... « tous les jours » !

Avec la prophétie des prix toujours en baisse,

C’est là qu’on fait passer la brillante « oraison » :
On rend, au pratiquant, la « monnaie de sa liesse » ;
On le voudrait fidèle... aux prochaines’ « promotions »...

On ne sait plus quoi faire’ pour échapper aux crises...

Et fera-t-on le choix des moyens d’en finir,
Qu’on dépense à sauver des tas de marchandises,
Plutôt qu’à découvrir des voies pour « en sortir » ?

On pourrait bien lancer « des vaisseaux vers la lune »...

Ou des invitations à la foire « au cochon »,
Des « bouteilles’ à la bière »... ou la « roue d’la fortune »...
Mais des « choucroute’ parties »... pour faire’ sauter l’bouchon...

Et que l’achat... soit notre choix !


On ne sait plus quoi faire’ pour alléger les banques

De l’argent des braves’ gens ! et pour doper l’quidam,
Contre un défaut de zèle et pour que rien ne manque
A ses pulsions d’client... tout comme à son grand dam !

A grands coûts de slogans, et de verve enjôleuse,

On appâte ou on flatte’ le précieux pourvoyeur ;
On lui tend des miroirs, où sa mine est radieuse,
A condition, bien sûr, qu’il soit un « bon payeur » !

Qui demande à choisir : « ou la bourse ou la Vie » ?

On peut bien traverser « des misères bien dorées »...
Où l’on vit sans remords, « pour pas » mourir d’envie,
« Comme en flagrant désir... de tout s’approprier » !

Qui confond le bonheur et le confort factice ?

Le plaisir éphémère, avec l’éternité ?
Ce « bonheur à la pelle » appelle un sacrifice :
L’oubli d’être soi-même, et l’oubli d’exister...

Et par quel artifice, aura-t-on pu confondre

Des lueurs de néons, avec l’Eldorado...
Et cet Eldorado, par les nuits les plus sombres,
Avec l’éclat profond... d’un horizon nouveau ?

Qui confond le commerce avec un sanctuaire,

Où l’on fait un « baptême », à chaque’ nouvelle saison,
Devant les « portes’ ouvertes »... aux offres légendaires...
Et des produits « miracle »... et des « révolutions » ?

S’il y a du « racolage »... il peut être efficace !

Et les supermarchés, les « hypers » où l’on s’perd,
Sont bien des « chasses » gardées, d’« aventure en surface »...
Avec des « protections » contre les coûts « pervers »...

Oui ! mais la bonne nouvelle est que tout reste « libre »...

Le service et le reste... Au moins, on s’y attend !
La concurrence y croit, aussi, et, pour survivre,
Garde un libre recours... de dépôt de bilan !

Est-ce ainsi que le monde a bâti ses conquêtes...

Et son pouvoir d’achat, avec perte et profit ?
Pour la moindre victoire, il faut bien des défaites !
Non, mais c’est entendu... C’est juré ! C’est promis !

On a parfois besoin de dépasser des crises...

Et n’a-t-on pas, déjà, les moyens d’en guérir ?
On « dépense à tout va », et jusqu’à sa chemise,
Au lieu que de choisir la voie... de s’en sortir !

A moins que le combat se situe à la marge...

Ou alors en amont, si l’on regarde mieux ;
Au-dedans de soi-même où, parfois, il fait rage :
Où le grand choix d’une’ vie... est celui « d’être heureux »...

Mais nos achats... sont-ils un choix ?


On oublie... un peu trop... qu’on n’a pas la maîtrise...

D’un rêve enrubanné de bonheur à crédit...
Qu’on n’est pas à l’abri de la moindre surprise...
Qu’en prenant « tout c’qui vient », on n’a pas « tout compris »...

Que c’qui nous laisse un vide a quelque chose à dire :

Qu’il nous manque’ra toujours « un rien » pour en faire’ « peu » !
Et qu’il est là, le mal : « rien ne saurait suffire » !
Mais, derrière l’horizon, le ciel est-il plus bleu ?

Qu’importe la question ! La réponse essentielle

A des couleurs variées... des reflets infinis !
Corps et confort ou paix... du cœur ! la vie est belle...
Rien que dans l’harmonie... et ça n’a pas de prix !

J’ai connu des déserts, sans abri ni richesse,

Où j’ai brûlé de joie, avec si peu de bois,
Que j’ai puisé au fond d’un million de tendresses :
De l’amour que l’on donne à celui qu’on reçoit...

Or, si cela leur manque : un sourire, et des larmes,

Nos objets nous entourent... et ne nous comblent pas !
Ils sont à nos côtés, sans toucher à nos âmes,
Et n’en seront jamais qu’éloignés, ici-bas.

Sans argent ni fortune... on peut gagner la lune !

Et bien mieux que tout ça : on pourrait découvrir
Qu’on porte, au fond de soi, des jardins, sous les dunes...
Et que, dans nos déserts, des fleurs ont pu fleurir !

Il suffirait d’une source et de terres’ bien fécondes,

D’aucun autre recours que de sa nudité,
Sans travers commercial, sans façon ni faconde,
Et sans bonimenteur, et sans argumenter,

On retrouve’rait sa « place »... face à sa vraie nature :

Cet être que l’on « est », avant de rien « avoir ».
Où, dépouillé d’armure, d' apparat, de postures,
On n’est rien que soi-même... avec ses avatars...

Et nos pulsions d’achat seraient donc animales ?

Miroirs sans réflexion... ressorts de nos passions....
« La proie et la tanière »... dans la jungle sociale...
Ou sont-elles’ un « produit de civilisation » ?

A-t-on besoin vraiment d’en surmonter les crises...

Les moyens d’en finir ou de s’en affranchir,
Qu’on dépense en achats de milliers d’marchandises,
Au lieu de découvrir des voies pour « en sortir » ?

Qu’importe la question... La réponse est « offerte » :

C’est jour de SOLDE ! Ah oui ? On va pouvoir payer
Un « paradis sur terre » : la porte est grande ouverte
Sur... « l’enfer des z’affaires’ » !!! A-t-on choisi d’entrer ?

Eh ! nos tracas... sont-ils un choix ?


Qui désire avancer, mais... vers quel avenir ?

« L’horizon sera bleu », si on peut découvrir,
Quel que soit le dilemme... et qu’on le veuille ou pas,
Parmi tant de présents qui ne se monnaient pas,

Que l’Amour est gratuit...

Et le Bonheur... aussi !










 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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samedi 22 octobre 2011

HOMME AFFABLE...

L’Homme affable (« Ecce homo »)

Il est « gentil » et agréable...
On le dit courtois et « sympa » ?
Alors, on le croit malléable ! (?)
D’autant qu’il paraît délicat !

Ce n’est pas qu’il soit misérable :
Il est « déjà si démuni » !
C’est simplement un « homme affable »...
Pauvre pour qui ? Pauvre de lui !

Allez ! J’en passe et des moins bonnes...
Qui est-il dans tout ce qu’on dit ?
Au-delà de mots qui détonnent...
Qui « reste-t-il », au fond de lui ?

On pourrait le dire « homme à femmes » !
Tant on le dirait prévenant
Et si galant... qu’on le condamne
A passer pour un « intriguant » !

Il est pourtant ce qu’il dit être :
Un être simplement « aimant » !
Ce n’est pas si simple... peut-être !
Et ça peut être désarmant !

Mais qui le blâme, au fond de l’âme,
En vérité, par quel mépris ?
Qui médit de lui, qui s’enflamme ?
Qui le poursuit ? Ou qui le fuit ?

Ecce Homo !

Il se peut bien qu’on se méprenne
Sur son compte et c’est désolant !
Il vaudrait mieux qu’on le comprenne...
C’est tell’ment plus équilibrant !

Si on entend du « miel qui coule »
Dans sa voix, c’est qu’il est « mielleux » ?!!!
Et si, quelquefois, ça « roucoule »...
Ma foi, c’est qu’il est « cajôleux » 

‘Faut pas se fier aux apparences,
Surtout quand elles’ vous trompent’ un peu !
Un peu « beaucoup », en l’occurrence !
Ah ! c’est pas dchance ! Et c’est pas djeu !

Ou alors, ‘faut changer la donne :
On admet que tout est truqué !
On l’avoue et plus rien n’étonne !
Même un crampon sur un pied d’nez !

C’est de la mauvaise’ foi, en somme :
On condamne ? Oui ! pour condamner !
« Ecce homo ! »... Voici notre homme,
Sur lequel on va s’défouler !

Moi, je veux bien ! si ça soulage :
Au moins, ça sert d’être un « martyr »...
A quelques-uns ! mais ça dégage...
Un air malsain sur l’aire... de tir :

Ecce Homo !

Pourtant, qui le sait condamnable ?
Croix de fer ou bien langue’ de bois ?
Il pourrait être un « homme arable » :
Un bon « pote' »... « de Terre’», tout comme’ moi !

J’avoue qu’il m’a l’air sympathique...
Ce portrait dévalorisant !
Pour un peu, j’en fais mon viatique
Et j’m’y tiendrai si on m’« descend » !

Il suffira que j’me rappelle
Que je n’suis pas seul à trinquer...
Avant de passer aux poubelles...
J’passe’rai aux aveux ! C’est juré !

Oui ! Car j’ai quelque chose à dire :
D’ineffable et, pourtant, c’est vrai :
« On se croit toujours... mieux ou pire...
Que ceux dont on force les traits ! »

C’est un fait avéré, je pense !
Et chacun... peut voir de plus près...
Sans complexe et sans complaisance,
Si son miroir le trouve en paix...

Parmi ceux que souvent condamnent
Les égoïsmes et les ego...
Et sur lesquels l’orgueil proclame :
« Voici notre homme ! »... « Ecce Homo ! »...


Ecce Homo ! Ecce homo...





 

 

 

 

 

 

 

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mercredi 5 octobre 2011

POUVOIRS...

Les hommes’ de pouvoir...

Ce n’est pas qu’ils soient grands... ça pourrait s’mesurer...
Ce n’est pas qu’ils soient beaux... même’ si ça leur arrive...
Le problème est plutôt... qu’ils sont démesurés...
Et, quant à faire’ les beaux, eeeh ! qui sait s’ils s’en privent !!!?

Ils seraient maquillés... comme’ parfois leurs projets...
Et leurs affaires’ aussi... ne seraient pas jolies !
A moins que si, ma foi... et ce serait suspect...
Mais qui passe’rait sa vie à scruter leurs envies ?

Ils ont des hommes’ de main, qu’ils garde’ront bien à l’œil...
Ils ont des femmes, parfois, qu’ils laisse’ront bien en vue...
Puisque, oui... le « pouvoir », c’est un peu comme un deuil :
Ou ça s’passe en sous-main... ou ça s’voit... sans issue !

Leur bureau ne serait qu’un subtil échiquier...
Où s’étale, en 3D, un monde en miniature...
Ils auraient la passion... des pions... sur le papier...
Et la spéculation, comme une seconde nature...

Ils n’oublient pas, pourtant, leurs défis mutuels...
Dont le flegme hypocrite serait la « botte secrète »...
Dans le « fighting spirit »... et dans ses rituels :
A la course au charisme, leur talent fait recette...

Pour les hommes’ de pouvoir...

Et pourtant, la médaille a souvent ses revers :
C’est que soient découverts les repères de la route...
Ce n’est pas leur travail, où « qui se perd... se perd »...
Mais c’est... « à quoi il sert »... qu’ils occulte’ront sans doute...

Devant l’éclat de l’or, qui a l’tort d’aveugler...
On peut parfois confondre et la cause et la chose...
De vouloir tout mêler, ça craint les démêlés...
Comme... à tout « amasser », on risque une overdose :

On n’est pas à l’abri d’attraper le tournisss...
Que nous donne le vertige, au sommet de la gloire...
A moins qu’on se resigne à quelques tours de vis...
Pour n’pas monter si haut : là, où l’ego s’égare !

Eux... qui prennent de grands airs... c’est par peur d’en manquer ?
Et quand ils bombent le torse... à des fins « d’oxygène »...
S’ils en usent... à leur aise, c’n’est donc pas du chiqué ?
Est-ce’ qu’ils seraient coincés... s’ils n’étaient pas... « sans gêne » !???

C’est vrai que du bon air, ils en ont bien besoin !
Surtout près des moteurs de... l« ascenseur social » !
Et c’est bon pour leur teint... dont ils ont pris grand soin :
On plaît mieux... bien portant, que... souffrant et bancal,

Sans espoir de pouvoir !

Après tout, il faut bien incarner l’idéal
Du commun des mortels et servir de modèle...
Au modeste indigent qui se donne’ra du mal
Et des ailes... au travail... (en moins « zen », côté « zèle »...)

« Là-haut », on n’considère pas « les fourmis d’en bas »...
Sauf quand elles’ veulent monter... quitte à forcer la porte
Du destin... et pourtant... qu’il est fou... ce combat :
Si « le bas vise le haut »... bah! « le haut visse’ le bas » !...

C’est une’ drôle’ de gageure... où rien ne peut jauger
Le mal être des uns... ni... le malaise des autres !
Aucun homme’ de pouvoir ne veut se déjuger...
Mis à part quelques-uns, qui seraient « bons apôtres »...

Il n’faut pas se leurrer : pour qu’elle’ puisse exister...
La puissance a besoin de sa contrepartie...
Et la faiblesse en a, hélas, les qualités...
Les jeux sont déjà faits : ça pourrit la partie !

Ce n’est pas qu’ils soient beaux... ça pourrait s’contester...
Ce n’est pas qu’ils soient grands... même’ si ça leur arrive...
Le problème est plutôt... qu’ils soient démesurés...
Quant à faire’ des cadeaux, qui sait ce qui les prive...

De céder du pouvoir ?

Ils seraient dévoyés ? Comme’, parfois, leurs projets !
Et leurs affaires’ aussi... ne seraient pas jolies ?
A moins qu’elles’ le soient trop... et ce serait suspect !
Mais qui passe’ra sa vie à contrer leurs envies ?

On voit bien, cependant, ce qui fait l’air du temps,
Qui agite un courant ou fait naître un vacarme...
(Un ferment de tempête, quand c’est du mauvais vent !)...
On voit bien le programme... passer du rire aux larmes

Pour qui perdra son âme... ou qui... rendra les armes...

En perdant son pouvoir...
Son pouvoir chez les hommes...
Et ça vaut... pour les femmes ! (...)



.....................................................



Bilderberg...

Pendant qu’il pleut du fer, où les obus font rage,
Au soleil des affaires’, l’argent fait des ravages...
Au mépris de la terre... on a cultivé l’or,
Au prix d’un champ de guerre... ou d’un chemin de mort...

Pendant qu’un enfant lape’ le sable des gamelles,
Avance le désert et s’enfuit la gazelle !
On s’est bardé d’actions... On s’est gardé d’agir...
Ici... pour s’enrichir et là, pour en finir...

Wall Street est en émoi et moi, je me promène
Sur un écran très lisse et trop complice de peine...
Mais que fait la police, et que voit le soldat...
Au-delà de ces ruines... ou parmi ces gravas ?

Couché dans sa misère, un vieillard pleure’ sa mère,
Et son passé l’écrase, et l’hiver persévère,
Qui perce sa pelisse et transperce ses os !
Il doit briser la glace... ou devra manquer d’eau !

Le pavé... les badauds... Cette histoire est trop dure...
Mais la ville est tranquille, où les gens se rassurent :
Elle’, elle’ pousse un landau... Eux, se prêtent’... en sous-main...
Des lambeaux de dédain sur les travers humains !

Eh ! Demain, c’est ici...
Ailleurs... c’est aujourd’hui !
Rien ne serait fini,
A l’horizon trop gris ?
Mais sait-on ce que lègue
En secret... Bilderberg ?

Ici, le marécage... et là, les barricades...
Epidémie de maux, pour hôpitaux malades...
Un fourgon à bestiaux... (pour combien d’exilés ?)...
Et la mort... en prison... qui tue ses prisonniers :

La Finance, atterrée, a planté sa semence !
En Afrique, et partout, c'est bien la même sentence :
Des foules’ en grèvedéfilent’ en rêvant de milliards...
Quand les ruineurs de rêve... jouent de leur désespoir...

On vend un air vicié à ceux qu’il époumone...
Et des projets lunaires’... aux forêts de carbone...
On marche sur la tête... au profit du marché...
On marche sur le vide, avide... d’y marcher...

Que pourront nos rengaines’ contre les mauvaises’ graines...
D’un milieu, que gangrènent... et la hargne et la haine...
Et l’absence de cœur... ou l’amour aveuglé...
Par des feux de diamants... dans un monde endeuillé ?

Près des Champs Elysées... ou de Madison Square...
Aux murailles’ de Shanghai, aux abords d’une gare...
L’opulence, en essor, a squatté ses quartiers !
Où... les corps, sans ressort, font-ils encore’ pitié ?!!!

Ailleurs... c’est comme ici...
Demain, c’est aujourd’hui :
L’horizon a pâli...
Et si rien n’est fini...
Sait-on ce que nous crée
Bilderberg... en secret ?

Mais j’ai l’âme ouvrière... au fond de ma mémoire...
Où des « fronts populaires’ »... ont fait face à l’histoire :
J’ai le visage d’un Blum... animé de passion...
Le « grand boum », explosif, de « sa » génération...

Et les premières vacances... et puis, les premières chances...
De vieillir, assurés, dans ce pays de France !
Des petits grandissaient... sans craindre l’avenir...
Bien plus que leurs parents, voyant les leurs mentir !

Le verbe d’un Zola, fustigeait la misère...
Et l’égoïsme humain ! Avec verve et colère,
Marianne ouvrait la rue... comme une figure de proue :
-Pour un peuple à genoux, puis un peuple debout...

Par tant de sacrifices... comme défi au du vice...
Contre les convoitises... et contre l’injustice...
D’un esclavage infâme et de l’exploitation
Des enfants, et des femmes... et des compromissions...

Et pour l’humanité : tant de pas, tant de mètres...
De Libertés gagnées dans la main de leurs maîtres...
Et la fraternité, pour plus d’égalité ;
Pour l’esprit d’équité... s’il n’est pas galvaudé !-

Ailleurs... ou bien... ici...
Demain, voire aujourd’hui...
Sous l’horizon trahi...
Si tout semble fini...
Que fait, de nos regrets,
Bilderberg... en secret ?

Qu’on ait peur ou qu’on pleure, aux bas-fonds d’une’ masure...
Sous la tôle ondulée... pour un mur sans toiture...
Ou bien pour cett’facture... impossible à payer...
Si ce n’était d’une vie, de ses jours, sa santé...

Là, dans un bidonville, où le mal prend racine,
Envahi de vermine... affaibli de famine,
Un élan peut renaître... comme au Caire, autrefois ...
Ou comme à Calcutta... Yalla ! Mère’ Teresa...

Et pour la silhouette, accorte ou familière...
Pour sa voie de lumière... Yalla, pour l’Abbé Pierre !
Et, mon Dieu, pour la Vie... qui se bat... tout partout...
Qui fourmille et promet qu’on pourrait changer... tout !

Contre la cécité, des aveugles de l’âme...
Et les cupidités qui génèrent tant de drames...
On peut se réveiller et même... se rassembler...
On peut « ressusciter »on va tout restaurer !

Debout, même à genoux, dressé sur ses pensées...
On va se dépasser, et passer les années...
Sortir d’un HLM ??? Mais sortir de soi-même !!!
S’affranchir des problèmes... et deviner quon s’aime...

Ici... comme aujourd’hui...
Ailleurs et pour la vie...
L’horizon a grandi
Et, si rien n’est trop gris...
Bilderberg... aux aguets...
Peut mourir... sans regret...

Ici... comme aujourd’hui...
Ailleurs et pour la vie...

Bilderberg... aux aguets...
Peut mourir... en secret !


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https://www.youtube.com/watch?v=NqV5zyxAq-g 

https://www.youtube.com/watch?v=Jb9YUk0pcGY

https://www.youtube.com/watch?v=owXtjrWACLg

https://www.youtube.com/watch?v=1eqXJIZs-ck 

https://www.youtube.com/watch?v=3g1_-IpcrFY 

https://www.youtube.com/watch?v=dNGF2LDqMcc

https://www.youtube.com/watch?v=Jb9YUk0pcGY&index=22&list=FL9JpjhFKu9CFk21HL1LzJFw









 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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dimanche 2 octobre 2011

VIVRE AU PRÉSENT...

La peur du vide...

On tourne si souvent son cœur vers le passé,
Drapé de souvenirs, à force d'y penser,
Ou bien vers l'avenir à force d'en rêver,
Qu'enivré de souhaits, d’attente inexprimée,

Prisonnier de regrets, d'espoirs ou de tourments,
Entre ce qu'on vivait ou que l'on voulait vivre
Et ce que l'on voudrait vivre, on croit être libre,
En oubliant de vivre avec le temps présent...

Comme une page blanche, où le parcours s'écrit,
Chaque instant qui s'écoule offre un nouveau destin
Aux sentiments secrets, qui suivent leur chemin
Et le bonheur gagné nous enrichit ainsi :

Notre histoire est gravée quelque part pour toujours,
Mais on peut la relire autrement tous les jours
En posant sur le monde un regard plein d'amour
Et pour mieux nous aimer, nous aimer sans détours.

Il y a tant de rancœurs qu'on ne veut pas chasser
Et des chagrins aussi qui souvent persévèrent
A fixer nos pensées dans un autre univers
Pour nous ôter l'envie ou le choix d'exister...

C'est une dérobade, aux portes de la vie,
Qui nous trahit sans cesse et nous fait ressembler
A nos rêves transis, pour mieux nous reléguer
Au cœur de la tristesse ou la mélancolie...

Et c'est un faux refuge où l'on ne guérit pas
De ces maux qu'on emporte, avec trop de remords,
Jusqu'au fond de la nuit, ou le seuil de la mort,
Lorsque l'échec arrive au bout de nos combats...

Dans un désir avide
De fausses certitudes,
Au cœur de l'inquiétude
Et de la peur du vide.

Car s'il est des douleurs dont on renie l'emprise,
Bien d'autres nous fascinent qui nous font sentir
Un lien qui nous maintient, au fil de nos soupirs,
A l'ombre d'un abîme où tant d'amour s'épuise.

Et la page du temps, qui passe et s'évanouit,
Se remplit de chimère illusoire et figée
Qui remplace, à l'envi, trop de Bonheur gâché
Par ce qu'hier ou demain nous suggère aujourd'hui :

De nostalgies frustrées... en vœux inassouvis,
Paradis d'artifice aux illusions si brèves ;
On enlaidit son âme, on ne vit pas ses rêves
S'il faut rêver sans fin... pour embellir l'ennui.

Et s'il existe encore un manque à nos désirs,
On recherche souvent ce qu'on a sous la main
Aux sources du passé, ou vers des lendemains,
Alors que le présent préparait l'avenir.

L'autre côté, pourtant, n'est pas toujours plus beau
Et l'on oublie l'Amour qui remplit nos maisons
En portant nos regards au bord de l'horizon,
Pour découvrir trop tard ce qu'on perdra trop tôt.

Blottie dans un chaos de peine et de chagrin,
La joie meurtrie succombe au poids de ces années
Qui creusent leur chemin sans jamais s'effacer
Au fond de nos esprits, marqués par nos destins.

C'est tout un pan de vie, ainsi, qui disparaît
Dans notre histoire usée, à force de vieillir,
En portant le fardeau de tant de souvenirs
Ou de souhaits secrets, sans espoir de succès...

Dans un désert aride
Empreint de solitude,
De la folle inquiétude,
Et de la peur du vide...





 

 

 

 

 

 

 

 

 

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