jeudi 29 novembre 2012

MANGEURS D'ÂMES...

Mangeurs d’âmes...

Tu ne prends plus le temps de te pencher vers moi...

Le temps n’y est pour rien... ou alors... je n'sais pas !
Quel est ladolescent... emmuré dans ta chambre ?
Toi !... qui n’souhaites’ même plus que j’en sois toujours membre !

Ils sont passés les jours ! Elle est passée, la vie !

Tu auras bien grandi ! et moi, seul’ment vieilli...
Tu as des camarades ! En réseau ou en ligne...
Ils envoient des smileys, près de toi... te font signe...

Toi, tu verses ton cœur, en flux adsl,

Dans la trame’ d’Internet... et ce qui est réel,
C’est que tu as perdu ce qui faisait ta flamme,
Ou que tu la réserves’ à tous ces « mangeurs d’âmes » :

Ces médias d’l’immédiat,

Qui t’ont pris dans la Toile,
Où tu crois, malgré toi,
Trouver « la bonne étoile » !

Sous tes doigts, ton clavier n’aura jamais cessé

De te laisser toucher à sa réalité,
Comme un dernier contact avec ton entourage
Le dernier qui ne soit... pas vraiment un mirage...

Mais c’est ta vie privée que tu vas exposer...

Dans des lieux étrangers qui pourront l’héberger...
Sans pourtant effacer les travers et l’outrance
Qui viendraient bafouer jusqu’à ton existence !

Et c’est la calomnie qui saura emprunter

Ces passages’ où tu crois pouvoir y résister ;
Les pavés qu’on reçoit dans des cours de collège...
Et qui te précéderont ou te feront cortège...

Et tu les porteras,

Ces « tuiles’ »... oui ! sur la Toile...
Comme bien d’autres’, avant toi...
Ont porté une étoile...

Ces pavés qu’on reçoit dans les cours, au lycée...

Et qui te précéderont et pourraient te « peser » :
Ceux qui te « googuelisent »... ou qui te « pixelisent »...
Auront pour toi, qu’ils visent... un paquet de surprises !

Mais tu passes
 des jours « vides » au creux de tes écrans...
Qui te font un écrin pour te piéger dedans...
Tu me parais si loin et parfois, je m’inquiète :
Je ne vois plus l’enfant... qui savourait nos fêtes !

Celui pour qui j’ai mis tant d’amour et d’efforts...

Celui à qui j’ai dit : « Un jour, tu seras fort !
Deviens un homme’demain, plein d’actes’ et de bravoure...
Et reste un bon témoin de la vie qui t’entoure ! »...

Ici, dans l’immédiat,

Déchire un peu ce voile
Où tu crois, malgré toi,
Caresser les étoiles !

Ton assiette t’attend, et voilà ton repas

Qui commence à présent bien trop souvent sans toi !
Il me faut bien, ce soir, t’arracher à ce monde
Un peu trop chronophage, avant que ça me gronde !

Voilà un sms... Celui-là est pour moi !

Il faut que je renonce à le consulter, là...
Je n’ai plus de wifi ! Ce soir, on est ensemble !
Et je veux m’appliquer : je veux qu’on se rassemble !

Je t’aime
 tell’ment, pourtant, que j’accepte égale’ment...
Ces quelques différences’ qui font nos différends !
Je veux juste éviter d’oublier la menace
De tous ces « mangeurs d’âmes »... qui te « vole’raient » ta place :

Ces médias d’l’immédiat,

Qui t’ont tendu leur toile
Et que, pourtant, tu vois
Comme on voit une étoile !

Tu t’amuses’ à des 
« guerres »... en « combats virtuels »,
Où, si tout est permis, rien ne serait cruel ?
Qui a ses armes’ « au point »... les doigts sur des molettes?
Et qui tire ou qui frappe’, les mains sur ces manettes ?

On atomise
 la terre, on pourfend l’univers...
Et sur l’ordinateur, tout est clair mais pervers !
Car tout ça n’a jamais ni de fin ni de cesse :
On en veut pour son score’, que ça tue ou ça blesse !

Tu peux chercher « ailleurs », des mystères
 sans raison...
Y tomber en « prison », sans y faire attention,
Devenir « avatar »... d’un monde imaginaire,
Et risquer d’y ruiner... ton sens de l’« ordinaire » !

Puis là, dans l’immédiat,

Être pris dans la toile
Où tu crois, malgré toi,
Décrocher des étoiles...

Mais, tu n’as plus de temps, à passer avec moi !

Et je n’y suis pour rien, ou je ne comprends pas
Ce jeune adolescent qui occupe « tout ton âge »...
A jouer de ta vie dans ses jeux sans visage...

Et je te vois grandir, et je me sens vieillir...

Entre mes souvenirs et tes choix d’avenir...
Je vois ta vocation, « tout en informatique »,
En craignant l’addiction... qui détruit tant de « geeks » !

Toi, tu vis ta passion, en ligne ou en réseaux...

Et moi, ce que j’espère... ou espère un peu trop...
C’est que te soit rendu ce qui faisait ta flamme,
Et que ça te préserve’ de tous ces « mangeurs d’âmes » :

Ces médias d’l’immédiat...

Qui t’ont vendu leur toile...
Et ce que tu n’sais pas
Ou que tu n’vois même pas !

Toi, pour qui j’aurai mis tant d’amour et d’efforts...

Toi, à qui j’aurai dit : « Un jour, tu seras fort !
Deviens un homme demain, plein d’être... et de bravoure...
Et reste un vrai témoin de cette vie qui t’entoure ! »...

Mais tu n’as plus besoin
De te pencher vers moi...
Et moi, je n’y peux rien !
Ou alors, je n’sais pas !
Puisque je perds ta trace... 
Lorsque tu vis sans moi
Et qu'il reste à ta place...
Un lieu désert, sans toi !

Mais j’espère, et je crois...
Que je verrai, pour toi,
Et que chacun verra,
Comme on a vu, déjà,
L’homme, en toi, qui fera
Briller ta Bonne Étoile !
L’homme en toi... qui fera
Briller... ta Bonne Étoile !


Et te préservera...
De tous ces « mangeurs d’âme » !



 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 

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samedi 17 novembre 2012

MON INTIME ENNEMIE...

Mon intime ennemie...
      (Pour mon amie Domi...)

J’ai compté les moutons...

Sautant sur le gazon !
Chez moi, ils sont pléthore !
Du coucher... à l’aurore...

Ils sautent’... à s’éclater...

Sans jamais se calmer...
Et... ça piétine’ mes chances...
D’un rien de somnolence...

Je n’vois pas le tunnel

Du début d’mon sommeil !
J’entends l’plancher qui craque...
J’me sens les nerfs patraques !

Les yeux sur le plafond,

J’voudrais m’faire une’ raison !
Si j’y mets un trou d’balle (?...)
J’pourrai voir les étoiles !!!?

Mais, là, j’ai l'front fiévreux !???

Qui suinte... et l’cœur en creux !
J’ai même’ le sang qui s’glace...
Et je flotte en surface !

Pourquoi je dors si mal ?
Et pourquoi ça m’fait mal ?
« C’est la nuit qui résorbe
Les p’tits soucis du jour ! »...
Mais moi, rien ne m’absorbe,
Dans ce nid de velours !
Non ! à part mon ennemie :
Mon intime insomnie !


Ah ! qu’on m’donne un bon lit !
Et que j’y dorme, aussi !
Que j’y goûte, oh ! sans trêve,
A la sève de mes rêves !

J’vois pas pourquoi j’me plains

A passer du trop-plein 
Au trop vide, insipide,
De mes matins livides !

‘Y’a rien dans ce désert...

‘Y’a rien, à part l’enfer...
D’un état de malaise...
« A sauter d’une’ falaise ! »

Ça y’est, j’m’y suis rendu,

A leur « bal des pendus » !
J’ai l’esprit dans un gouffre...
Et le corps qui en souffre !

J’ai pris tous mes cachets...

Sur la table’ de chevet...
En secret ! vue la honte,
Si quelqu’un s’le raconte ! (...)

Pourquoi je dors si mal

Et pourquoi tout va mal ?
C’est ma vie qui absorbe
Des soucis, tous les jours...
Et, si rien n’les résorbe,
Si les jours sont trop courts...
Ça m’déborde, la nuit,
En marées d’insomnies !

Le moindre bruit me nuit !

Dans cet état, je suis
D’une humeur réceptive
Aux rumeurs incisives !

Alors, tout m’paraît lourd...

Et... pourri tout autour
De moi ! J’ai comme un doute :
Est-ce’ que j’ai pris mes gouttes ?

J’ai pris tous les cachets

Qu’on peut prendre, et après...
J'me regarde et je garde
Une’ tête encore hagarde !

J’ai essayé l’Feng-Shui
...
J'me demande’ bien pour qui !
Et le Reiki, l’hypnose...
J’ai tenté toutes ces choses !

Jusqu’aux bonnes’ traditions :

La marche’, la natation,
Tisane et somnifères...
‘Y’a vraiment rien à faire !

Pourquoi je dors si mal ?

Qu’y a-t-il d’anormal
Dans ma vie, qui m’absorbe
Et me pèse aussi lourd
Que rien ne le résorbe ?
Il faudra bien, qu’un jour,
J’échappe à la folie
De mes nuits d’insomnie !

Donnez-moi un gourou,

Bien capable de tout...
Voire, un bon thérapeute...
Ou je risque « une émeute » !

J’aurais bien des raisons

De faire une’ dépression...
J’en ai dressé la liste
A mon psychanalyste !

J’ai creusé mon passé...

Où j’ai trouvé des clés...
Reste à savoir laquelle
Est celle’ qui m’interpelle !

Il paraît que 
« dormir »...
Ça ressemble à « mourir » :
On y découvre un monde...
Où le bien-être abonde ?

Je n’demande’rais pas mieux,

Sans me prendre au sérieux,
Que d’atteindre... au « Mystère »...
En restant sur la terre !

Or, c’est là que jdors mal :
Ici-bas... où j’ai mal
De ce mal qui m’absorbe...
Et m’fait des nœuds plus lourds
Que mes jours n’en résorbent !
Et j’voudrais, tous les jours,
Endiguer « son retour » :
Terrasser cette enne’mie
De mes nuits, de ma vie !
Ma cruelle insomnie !
Cette’ sorcière’ délétère,
Dont j’essaie d’me défaire !
C’est toujours ma prière :
« Un repos ordinaire ! »,
Comme « un guerrier l’espère... » !

Car un jour j’aurai l’air...

Que le repos rend clair...
De bon matin, sur terre !
En attendant, j’prends cher !
Jusqu’à la fin d’cette guerre...

Un jour, j’aurai bon air !
Un jour... plein de lumière !

C’est toujours ma prière...
Dans ma nuit solitaire !
C’est toujours ma prière :

Un jour... en pleine lumière...
Et... de bonne heure, sur terre !


Où ‘y’aurait des moutons...
Vautrés sur mon gazon...
Sans qujaie envie, encore,
De m’coucher dès l’aurore !

Un jour plein... de lumière !!!

Un jour... en pleine lumière !

A Dom...






 

 

 

 

 

 

 

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