Toute’ la rue est « en crue »...
Pourquoi ça n’avance’ pas ?
Et cette’ cohue me tue...
Mais qu’est-ce’ que je fais là ?
Ça m’rend effervescent
Ou, voire... incandescent !
Je stresse !
J’ai pas pris la bonne’ route...
J’me sens gourde’... sur l’goudron ;
En carafe ! Et je doute
De traverser l’bouchon !
Ça bouchonne... et j’me presse
Pour rien... Ça passe’ra pas !
C’est comme’ ce qui m’oppresse :
Là non plus, ça n’passe’ pas !
Allez ! Que j’me libère
De ce « maudit » poids lourd...
Que, déjà, j’le digère !
Je serais moins balourd !
‘Faudrait qu’on se déleste
De tout cet embarras ;
Tant de « peste’ » qu’on déteste,
Ça vous reste’ sur les bras...
Ça vient comme une averse
Qui, déjà, vous agresse
Et, soudain, ça se dresse...
Le stress !
Quand, au fil des minutes,
Ce qu’on veut ne vient pas...
Quand ça « sent la dispute »...
Et que j’la sens déjà...
Ça m’fait comme un carcan,
Où j’me sens l’nerf craquant :
Je stresse !
Le stress vous « colle au ventre »...
C’est là qu’il fait ses nœuds...
‘Faut voir comme il s’concentre,
Pour qu’on l’prenne au sérieux !
C’est toujours un « faux frère »
Qui cherche à vous avoir,
En gonflant ses enchères
Pour vous souffler l’pouvoir !
Et, soit qu’on s’y arrête,
Soit qu’on le prenne à cœur,
L’erreur, c’est qu’on lui prête
Un « espace intérieur »...
Il a l’humeur aride
D’un portail de prison ;
Et j’ris d’l’humour acide
De c’bouffon tatillon !
Quand il fait des prouesses
C’est bien sur nos « mollesses »,
Ou par nos maladresses,
Le stress !
Et moi, sur la planète,
Je suis prêt à parier
Pour ce qui m’casse’ la tête,
Que si ça m’vient aux pieds,
Ça m’f’ra serrer les dents,
Dans un sourire ardent... (Soupir !)
Je stresse !
Ah ! C’n’est pas pour la fête,
Que ce tyran fait l’roi...
Et l’effet d’ses conquêtes
C’est qu’il vous jette... un froid !
C’est l’expert, par nature,
De l’outrance et d’l’excès ;
Le maître, en démesure,
Des faux pas qu’on a faits...
Le doigt dans l’engrenage,
Si je râle, en plus d’ça,
Il ajoute au chantage
La douleur ou l’tracas !
Et le peu d’indolence,
Qu’on goûte à son repos,
Défie son insolence...
Ou le prend à défaut...
Alors, il vous adresse
Un signal de détresse,
Pour peu qu’on le délaisse,
Le stress...
Moi, j’attends, ce dimanche,
Un ami qui n’vient pas...
Et puis, j’comprends c’qui flanche...
EN PRENANT L’AGENDA !
Ça m’fait un cœur battant,
Et le souffle « entêtant » :
Je stresse !
Croyant braver la foule,
J’ai suivi le « mouve’ment »...
Dans le temps qui s’écoule,
J’aurai brassé « du vent » :
Si tout c’qui vous dépasse
Vous passe un peu sous l’nez,
‘Faut respirer sur place
Ou s’laisser entraîner...
Faut-il vouloir survivre,
Pour pouvoir exister ?
‘Faut s’« lâcher » : ça délivre !
‘Faut s’« livrer » ! C’est gagné !
Les « coups d’feu », qu’on déplore,
Nous exposent’ aux « coups d’sang »
Et nous « dévorent » encore
Quelquefois, pour longtemps !
C’est ça qui nous traverse
Et nous prend de vitesse :
« Dès qu’on sent sa faiblesse,
On se bat pour qu’il cesse...
Le stress » !
Là, j’me sens raisonnable,
Un instant et, voilà :
J’en oublie mon « portable »
Ou d’faire’ tout, à la fois !
Ça m’permet l’ravale’ment
Des mauvais sentiments...
J’en laisse !
Pourtant, il n’a de force
Que selon son enjeu,
Et, si l’enjeu se « corse »,
C’est qu’il en faut un peu...
Du stress !
Car, ‘faut qu’on l’reconnaisse,
« Ne tue pas tout c’qui blesse » !
C’est ainsi qu’on progresse
Sur pièces...
Et s’il faut d’la finesse
Pour trouver d’la noblesse
Dans ce qui nous agresse,
Je crois
Qu’avec un peu d’adresse
Les moments de « détresse »
Nous font faire’... des prouesses...
Parfois...
« Sans parure’, ni paresses » :
N’est-ce’ pas là sa richesse...
« La richesse »...
Du stress ?!!!
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