dimanche 19 novembre 2017

C'EST BALLOT !

C’est ballot...

Vous lui faites’ un enfant dans l’dos ?
Drôle’ de cadeau ! Oui ! C’est lourdaud !
Ce serait juste... un « mauvais coup » ?
Eh ! Gare à vous ! C’est grâce à vous...
S’il se retournait contre vous...
« Mari jaloux se change en loup... Ou...
C’est chelou, quand il s’en fout ! »...
Ainsi, la pomme’, ce serait vous !
Vous voulez ça, tomber de haut ?
Être en lambeaux, pour un landau ?
Pour vous rouler sur d’autres peaux ?
Couler, en montant un bateau ?
Ça vous tracasse’, qui s’en inquiète ?
Vous allez changer de casquette,
Pour lui faire’ porter le chapeau ?
C’est pas réglo, ce scénario !
Mais vous voilà prise en défaut...
C’était pour qui, ces p’tites’ nuisettes ?
C’était pourquoi, vos galipettes ?
Cœur d’artichaut ? Simple recette ?
L’envie d’pécho fait les conquêtes !
Mais votre foyer devient froid !
Dans l’engrenage on met un doigt...
Puis final’ment, ça coûte un bras !
Et qui voudrait finir manchot ?
Bah ! les manchots... ça tombe à l’eau !

Oui ! C’est ballot !

Vous préférez payer un pot
Plutôt que trop, pour vos impôts...
Or, les pots d’vin, ça craint l’info...
Vous risquez gros, pour faire un faux...
Quand on est surpris... qu’est-ce’ qu’on prend ?
On paie le prix ! Qu’est-ce qu’on apprend ?
Qu’un délit craint d’être flagrant...
Comme un voyou, d’être voyant...
Pas vu, pas pris... On s’fait tout p’tit...
Pour la police, on s’rend poli !
Qu’elle’ vous oublie... c’est le pari...
On sourit dans un trou d’souris !
Dans de beaux draps... pleins d’embarras...
On se fait piéger comme un rat !
‘Faut être quoi, pour vivre heureux ?
Hilare, idiot, ou bien les deux ?
Âne à bâter ou âme’ battue ?
Vous croyez qu’on a la berlue ?
Quand on voit un cocker joyeux...
C’est sûr’ment qu’il nous trompe un peu :
On peut se farder en affaires...
Bah ! Les gens bons, on les repère...
Selon leur port... ou par leurs goûts...
Voire’... leur dégoût des mauvais coups...
Y’a des voix(es) pour dire’ c’qu’on veut taire !
Et y’a surtout... des chemin d’« faire »...
Qui font des aveux... par défaut...
C’est ça l’défaut ! Et ça, c’est chaud !
                                                                           
Oui ! C’est ballot !

On serait du genre’ con... centré...
Avec un cœur bien mal axé...
Quand les malheurs nous ont blindés...
On peut se sentir con... cerné...
Mais quand on commet une erreur,
Comment voir un fautif ailleurs ?
Lorsqu’ un château se change en sable...
Est-ce’ que le sable en est coupable ?
Ce sont les montagnes’ de nos drames...
Qui font les vallées de nos larmes...
On pleure’ sous des sommets de haine...
Où les pensées sont plaines’... de peine...
Mais quelle erreur vire à l’horreur... ?
A part celle’ qui fait qu’on en meurt... ?
Cependant, se voiler la face...
Ne fait pas que rien ne se passe !
La malchance’ n’a pas d’évidence...
A part celle’ de la négligence...
On a tous un parcours unique...
Seuls, nos détours sont excentriques !
Qui peut calculer son histoire...
Avec les chiffres du hasard ?
On le sait ! Les mensonges’ sont durs...
Alors que la vérité dure !
Et qui se trouve en mal de mots...
Pour bien mesurer tous ces maux... ?

Ça, c’est barjot !

Pas moi, j’espère...
Alors, j’espère’ que tout est clair !







 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

vendredi 17 novembre 2017

COUP D'FOUDRE...

Coup d’foudre...

Tu jures’ avoir eu un coup d’foudre’... Tu n’es pas sûr : ça sent la poudre !
Eh ! La pression que tu sens sourdre, est-ce’ que le temps peut la dissoudre ?
Est-ce’ que tu crois qu’un feu de paille’, ça te mène à des fiançailles ?
Et tu sais, l’Amour, ça t’assaille’ ! Ça te met le cœur en bataille !

C’n’est pas d’la poudre’, c’est beaucoup mieux :
C’est un coup d’foudre’ ! Ça saute aux yeux !

Est-ce’ que l’Amour te rend aveugle ? En fait, Œdipe en fait l’aveu
Puisqu’il y a perdu la vue en ny trouvant rien que du feu !
Fut-il avide ou impavide’, voire’ stupide avant d’être vieux ?
Il a vécu en amoureux sans jamais voir clair dans son « Je »...

L’Amour, tu sais, fait des envieux et le connaître est si précieux !
Comme un Dieu unique et radieux, on n’le rejoint pas mieux qu’à deux !
C’est comme un Soleil merveilleux loin duquel on se sent pluvieux
Ou malheureux quand s’y perd : quand le cœur se serre’, c’est sérieux !

Est-ce qu’on se sort d’un triste sort ? S’il nous emmure, est-ce’ qu’on est mort ?
L’Amour est fort et nous dévore. Est-il amer quand il nous mord ?
S’il nous cajole, on batifole... S’il nous affole, on en raffole !
A son école, on caracole ! Qu’est-ce’ qu’il nous vole’ quand il s’envole ?

Est-il utile ou bien futile’ comme’ sont les ailes’ des hirondelles ?
Et s’il n’était qu’une étincelle, est-ce’ qu’on n’aurait d’yeux que pour elle ?
Car si l’Amour forme un foyer, aimer met tout l’monde au milieu !
Il nous embrase’ lorsquon s’embrasse et qu’on le voit droit dans les cieux !

C’est un coup d’foudre’... Ça saute aux yeux :
C’n’est pas d’la poudre’, c’est beaucoup mieux !

Alors fais comme un chercheur d’or : cherche l’Amour comme un trésor !
Ne cours pas s’il téchappe un jour : il est toujours dans ton décor !
Dans les remords, on perd le Nord ! On devient flou dans les remous !
Garde confiance et prends patience’ car dans le doute, on devient fou !

Oui ! Tu l’adores’ et tu implores’ Lucie, la Reine’ de la Lumière...
Il faut que tu laisses’ Lucie faire et jamais ne te désespères !
Le désespoir est un cratère et son séjour est un enfer
Tandis que l’Amour te libère’ de ces prédateurs qui t’enserrent !

Aimer, c’est être soulagé des chaînes’ de haine’ qu’on a portées...
Les addictions, ça se combat ! Être « allumé » n’est pas aimer !
C'est juste être pris d'émotions quand on s'est laissé sans raison
Emprisonner dans ses passions ou passionner par ses prisons ! 

Tu crois courir dans une impasse’ ? Tu n’y fais rien que du « sur place » !
C’est quand on se trouve au plus bas qu’on peut vouloir refaire’ surface !
Est-ce’ qu’en affrontant ses malheurs... dans sa glace, on voit du bonheur ?
Sache’ que le meilleur des sourires peut adoucir le pire des pleurs !

Tu crains la foudre’, ça saute aux yeux...
Et pas la poudre ? Eh ! tu vaux mieux !

Ce qu’on a souffert pour l’Amour, on n’en guérit que par l’Amour...
Tu t’es engagé pour toujours et tu le vis au jour le jour
Mais sur une’ route à sens unique où tu n’vas pas faire’ demi-tour !
L’avenir est sur ton parcours où ton passé est sans retour !

Cependant tu vis de ton mieux le temps qui peut te rendre heureux...
Tu vis en famille au présent un bonheur commencé à deux...
Quand ton cercle s’est élargi, tu as changé de galaxie ;
Tu as vu quelques lumignons devenir des constellations :

Tes chérubins que tu chéris ont bien grandi et font leur vie !
Mais ta femme est restée un Ange aux cheveux d’or devenus gris...
Tu lui as voué toute’ ta vie et tu t’es dévoué aussi...
Tu fais le pari tous les jours de rester toujours son mari...

Aujourd’hui comme au premier jour, elle est si belle’ bien que mortelle...
Et toi, ravi, comme ébloui et comme hier, amoureux d’elle !
Le temps passe et tu as compris l’explosion qui changea ta vie
Qui un jour t’emporta au ciel et qui t’a porté jusqu’ici !

C’est de la foudre’ ! Ça saute aux yeux !
Pas de la poudre ! Et c’est tant mieux !

On dit que lAmour rend aveugle’ ? C’est un avis de dupe ? Avoue... !
Œdipe fut gagné par lenvie ! C’est ainsi qu’il perdit la vue...
Et pourtant, c’est au cœur des nuits que peut se restaurer le jour...

C’est en demeurant un ami qu’on peut conserver un Amour

Au cœur dune’ vie...


C’est en demeurant amoureux... qu’on peut demeurer... dans l’Amour !