Pertinence
pour pas d’chance... (La Feuille de route)
A Aurélien... Loïc... Dylan...
A Aurélien... Loïc... Dylan...
« On a l’âge’ de son âme’... » ! Jeune homme’, tu viens d’avoir vingt ans !
Ton
âge est un passage’ pour aller de l’avant...
J’y
suis passé un jour... C’est ton tour à présent !
Qu’est-ce’
qu’on trouve important de savoir à cet âge ?
Moi qui l’ai dépassé, j’ai creusé son message.
Ce
que j’en ai gardé tient dans quelques adages
Que
pour te célébrer je t’adresse en partage :
Depuis
le jour de ta naissance’, tu fais des tas de connaissances !
Tout
l’espace autour est immense’ ! Ton atout, c’est ta pertinence !
Les
mélanges’ d’images’ nous dérangent’ : c’est en pensées qu’on les arrange !
Au
début, tout nous semble étrange... A la fin, que sait-on d’être Ange ?
Tes
parents t’apprennent’ à marcher et puis toi, à les faire’ marcher !
Tu
comprends que le sol est dur pour l’avoir affronté de près !
Enfant, tu craignais de tomber ! Plus grand, tu
crains qu’on t’laisse’ tomber !
Entre-temps tu as bien noté qu’en chemin, tu vas retomber !
C’est
le temps qui fait ton parcours ; ton parcours ne fait que passer !
Dans
ta course’ d’orientation, ta source est : l’orientation !
Si
tu suis dix-mille’ directions, tu poursuis trop de dispersion !
Comment
avancer vers un but qui de toute’ façon peut changer ?
Est-ce’
qu’on croit pouvoir supporter les fardeaux dont on s’est chargé ?
Pourquoi
s’encombrer de bagages’ si on les laisse à l’arrivée ?
On
est malin de tout oser ; on est mieux quand on s’est posé !
En
s’agitant dans tous les sens, on ne vit qu’en état d’urgence !
Eh !
se centrer sur sa cadence’, c’est ne plus sentir ses carences !
Tu
sais... le projet d’être heureux, c’est souvent celui des « gens sains »...
Est-ce’
que l’envie de faire’ du bien fait un chemin qui nous rend saints ?
Si
tu as faim d’savoir la suite’, prends conscience’ qu’il y’a des limites.
Avant
la fin, pense aux moyens ! Prends ton temps car tout va très vite !
Quand
t’étais p’tit, comme’ dans un film, les jours te semblaient bien plus longs !
Tout
s’accélère’ quand ils ont l’air d’être une n’-ième’ rediffusion...
Chaque
instant passe en un éclair, à la vitesse’ de la lumière !
Là
nous sommes’ des poussières’ d’étoiles’ uniques’ et pourtant...
éphémères !
C’qui
est sûr, c’est que rien ne dure’ ! C’qui est dur : ‘y’aura des
ratures !
‘Y’a
des raccourcis vers les murs ou des détours qui nous rassurent !
Si
ton cœur ne bat pas sans elle, une idée fixe est ta prison !
Dans
ce cas cherche une ouverture et porte-toi vers l’horizon !
La
question est : « Qu’est-ce’ qu’on désire ? Un bel ave’nir ou un
empire ?»
On
n’aura jamais trop d’une’ vie pour apprendre à bien se connaître !
Qu’on
apprenne à comprendre ça et ses torts, à les reconnaître !
A
l’école’ de la vie, on a... juste’ l’âge’ de ses années d’études !
C’qui
nous construit nous élève’ mais... pas tous à la même altitude !
Tu
sauras que tes attitudes’ comptent’ autant que tes aptitudes !
Ce
qui toujours te pèse’ra lourd, c’est le poids de tes certitudes !
Pour
simplifier le quotidien, on multiplie les habitudes...
Quand
on a peur des libertés, on se réduit aux servitudes !
Le
plus balourd est cependant de te croire’ debout, à genoux !
Ou qu’en cordée sur des cailloux, on ait mis la corde à ton cou !
On
n’a jamais l’âge d’être sage’ tant qu’on ne voit pas sa folie !
Et
c’qui fait l’ennui d’une’ folie, c’est bien justement qu’on l’oublie !
Ne
te fie pas à ta colère’ sans savoir pourquoi elle est là...
Parfois
c’est toi qui la génères’ : après tout, ça dépend de toi !
Alors
au-dedans reste tendre’ ! Pour dehors, sors ! et tu verras !
Si
ça sert à te protéger, montre-toi sûr selon l’endroit...
Tu
entendras souvent te dire’ : « Prends ton mal en patience’ ! »...
Pas d’chance !
Le
mal n’a pas cette élégance et sûr’ment pas ton indulgence !
‘Y’a
des vies difficiles’ à croire et des croix difficiles’ à vivre...
Or
ce qui t’apprend à survivre’, c’est justement c’qui te délivre !
Tu
sentiras des parasites’ fourmiller là, derrière’ ton dos :
‘Y’a
des vandales’ et des vendus’ qui sont des vampires’ à sang chaud !
Sauf
que le sang là, c’est le tien qu’ils te soutirent’ et qui les gavent !
En
t’exposant à leurs outrages’, t’es comme une’ pomme’ quand elle est brave !
Et
tu penses’ parfois t’amuser lorsqu’on t’a seul’ment abusé !
Quelquefois
on va te flatter simplement pour mieux t’appâter !
Pense
à faire’ quelques embardées si tu n’veux pas t’faire écharper !
On
n’peut pas déjouer un piège’ sans tout d’abord s’en échapper.
Tu
es né pour passer ta vie du présent au futur, d’accord ?
L’oublier
serait un naufrage : un ancrage au bord de ta mort !
On
te rappelle’ra tes racines’ ! Sans elles’, qui serais-tu ? Devine !
Tu
vas devoir grandir dessus, si tu préfères’ brandir ta cime !
Souviens-toi :
quand on est petit, on voit tout plus grand que plus tard...
Alors
que plus tard les « très grands » trouvent’ les « petites’
gens » dérisoires !
Ne
sois jamais trop grand pour toi puisque ça, ça donne’ la grosse’ tête !
La
vraie grandeur, c’est rester soi ; avec honneur, rester modeste !
Fais
donc un effort de mémoire’ : tu n’es d’abord qu’un p’tit têtard...
Enfin, tu n’dois pas t’en souve’nir ! Mais souviens-toi d’un peu plus tard...
Tout
commence à la maternelle, où tu crois voir le monde’ « réel »...
Très tôt dans ta scolarité on n’te dira pas l’essentiel !
‘Y’a
des cours de « rivalité » pour un trophée : « sortir
premier » !
Pour
t’initier à l’amitié, les cours sont des cours de récré...
Enfin du moins en théorie, tant qu’on t’pique’ pas ton sac de billes !
Et
puis tu peux bien l’avouer : là tu t’méfies un peu des filles !
Oui !
mais bien vite’ tout va changer : elles’ vont entrer dans ton « top
trois » !
Car
tu passe’ras par tous les stades’ : le foot, les mobs et puis voilà !
C’est
vrai qu’au collège, au lycée, on veut franche’ment s’faire apprécier
Moins
par les profs que les élèves’... à moins qu’on n’soit juste un lèche’-pieds !
C’est
là qu’les filles’ ont bien grandi : elles’ commencent’ à t’intéresser
Dans
leurs formes’ plus que leurs pensées ! Çà aussi tu peux l’éprouver !
En
tout cas dans un premier temps tu les verras comme’ des objets,
Juste
avant ton premier baiser dont tu n’veux surtout pas parler !
Tes
parents vont t’interroger, histoire’ de savoir où t’en es...
Si
ça part d’un bon sentiment, toi, ça va plutôt te gêner !
Essaie
de les comprendre un peu ! comme ils voudraient mieux te comprendre !
Il
n’y’a pas que pour les enfants que le respect serait à rendre !
Non !
ils n’ont pas que des clichés insensés à vouloir te vendre !
Il
y’a du bon dans leur sourire et leur désir de te défendre !
N’écoute’
pas les voix qui te disent’ que leurs conseils s’raient démodés
Parce’
que tu auras la surprise à ton tour de les répéter !
Vois-tu,
la mode’, ça fait des cycles’ et la roue tourne’ : tout est logique !
Ce
qu’inspire’ la pensée unique’, quand tu l’admires’, c’est pathétique !
Tu
vas écouter des gourous ou des rappeurs sans foi ni peur...
Ils
te diront la marche à suivre : un mode’ d’emploi pour tes erreurs !
Un
aveugle’ qui guide un aveugle’, ça n’va pas plus loin que nulle’
part !
Si
tu veux choisir ta victoire’, vois l’espoir avec ton regard !
En
tout rapport, relativise’ : trop d’euphorie te minimise !
Et pour ceux que tu sacralises’, les adorer te paralyse !
Pour
les détails de l’existence’, mets ta confiance’ dans ta conscience !
Tu
l’entendras dans le silence’, par-delà tes exubérances.
Trouve
encore à redécouvrir c’que tu as cru avoir connu...
Les
impressions de « déjà vu » tuent les passions sans qu’on l’ait su !
Tu
peux tricher avec tout l’monde’, pas’ avec toi ! ça, ça n’marche’ pas !
Ce
n’est jamais qu’un reniement qui te conduit où tu n’veux pas !
Les
mensonges’ sont toujours masqués ; la vérité, souvent cachée...
Pour la drague’, ça tient du poker : on y joue les « as au carré » !
Attention ! dans toutes’ les fictions, l’expression n’est qu’une illusion !
Pour la drague’, ça tient du poker : on y joue les « as au carré » !
Attention ! dans toutes’ les fictions, l’expression n’est qu’une illusion !
Comme’
dans un jeu de séduction : on croit devoir faire’ sensation...
N’essaie
jamais d’en faire’ des tonnes’, ce qui étonne ou qui détonne !
Ne
te crois pas plutôt mauvais, simplement parce’ qu’« elle » a l’air
« bonne » !
Tu
la trouves’ mieux que la moyenne et c’est là qu’tu perds tes moyens !
N’improvise’
pas un personnage à moins d’en savoir les gimmicks !
S’il
t’arrive’ d’avoir un coup d’foudre’, rends-lui du charme et... pas d’panique !
Vois
c’qui fait l’attrait d’un amour : c’est toujours qu’il a ses secrets !
S’il
décroche’, tu le suis de près ! S’il s’accroche’, tu le fuis après !
Quand
tu crois le percer à jour, tu l’amoches’, et ‘y’a plus d’mystère !
Comme
une’ guerre’ que tu crois gagner, tu n’vois plus d’enjeu à la faire !
Aussi,
galère ou persévère avant que ton amour s’en aille !
Et
tu sauras qu’à ce jeu-là, tu n’avais gagné qu’une’ bataille !
Sans
fard tu auras des amis ! Contre un cafard, c’est un rempart !
Dans
les bandes’ on est entouré ; on met au rencart ses déboires...
Et
tes potes’ sont comme’ tes succès : tes échecs, ils les contrecarrent !
Tu
pourras les r’trouver aux bars où tu oublies d’broyer du noir...
Pas
de boire ou, voire’, de fumer (?)... l’effet d’groupe’ faisant tes excès !
Or
dans l’outrance’, sans l’faire exprès, tu te noies, toi ! pas tes regrets !
Pour
l’alcool, cherche à lever l’pied, ça n’repose’ra pas que ton coude :
‘Y’a
pas d’raison en vérité de noyer ton foie dans d’la soude !
Pour
la fumée, allège’ ta « soute’ » ! C’est c’qui t’donne’ l’air le plus
normal !
Ton
moral n’est qu’un effet d’loupe’... surtout au milieu d'un « bocal » !
Pense
au quotidien trop banal où l’éthanol devient létal !
Tu
vois... le sam ou le SAMU : c’est le bercail ou l’hôpital !
De
sorties d’boîte en sortie d’route, ‘y’a parfois qu’un pied au plancher !
Quand
tu repars à peine’ debout, là ‘y’a moyen d’rester couché !
Pense
à eux : pense à ceux qui t’aiment’, comme à ceux qu’tu pourrais faucher !
C’n’est
pas compliqué, le problème’, c’est de n’plus jamais t’en rele’ver !
C’que
tu veux, c’est ta réussite’ ! Tu en fais d’ailleurs ton credo !
Oui
? si tu penses’ que tout s’mérite’, qui sont les héros du loto ?
Si
la vie se joue au bonne’teau, c’est qu’il y’a des bonimenteurs !
Les
coups durs, c’est comme des coupures’ : ça fait des ruptures’ de bonheur !
Dans
la forêt de tes soucis, un arbre’ peut cacher la lumière...
Sois
prévoyant avant la nuit : essaie de trouver ta clairière !
C’qu’tu
as perdu de plus fort, vas-tu l’regagner en confort ?
Imagines’-tu
changer ton cœur rien qu’en remuant ton décor ?
Ce
qu’on peut souffrir pour l’amour, on n’en guérit que par l’amour !
Ne
crois pas qu’un esprit morbide’ puisse’ devenir un lieu d’envies !
Alors
pour aller vers autrui trouve’ d’abord ta porte’ de sortie !
Je
te dis de sortir de toi, je n’veux pas dire’ sortir d’ici !
Tu
sais, des êtres que tu aimes’ sortiront aussi de ta vie !
Les
adieux qu’on n’a pas choisis, tu sais combien ça peut faire’ mal !
C’est
un sort qu’on a en commun : dans un deuil, toutes’ les peines’ se valent !
Et
tu verras couler des larmes’ sur des fleurs... la froideur des pierres...
On
dit ça : « les dernières’ demeures’ sur la terre’ sont dans les
cime’tières... » !
Mais
au-dessus, ‘y’a d’la lumière... et je n’te parle’ pas du soleil !
Les
pierres’ ne sont qu’un mémorial... Crois-moi, je te parle’ de merveilles !
Sans
commencer à les chercher, comment finir par les trouver ?
Comme’
si le jour pouvait passer à travers tes volets fermés !
Cherche
une issue à tes questions dans ton cœur plus que ta raison !
Tu
as raison d’avoir du cœur, c’est ta plus belle inspiration !
Mais
en face’ de la vérité, ne choisis pas d’avoir raison !
Choisis
toujours de rester vrai ! C’est ta meilleure’ motivation !
Bats-toi
contre ce qui t’abat ! Vois plus haut, quand tu es perché !
Tu
as l’droit de tout supposer, pas celui de tout imposer !
Ne
sois jamais un destructeur au sommet de tes privautés !
Même
aux commandes’ d’un bulldozer, ‘prends pas la terre’ pour ton chantier !
C’est
ton jardin le plus grandiose où tu ne feras que passer !
Tu
n’y s’ras mille’ fois qu’invité à vivre en copropriété !
En
fait on n’est que locataire’ puisqu’un jour on doit tout quitter :
Quand
tu pars pour une autre adresse’... tu laisses’ un espace’ familier...
Dis-toi
qu’il est juste un « partage » à cultiver, à protéger
Pour
le léguer en héritage’, au large... à ta postérité !
Bien
sûr on ignore aujourd’hui jusqu’où demain peut nous mener...
Gardons-nous
de douter de tout quand nos espoirs sont malmenés !
On
pourrait douter de ses doutes’ ou, coûte’ que coûte’, tout espérer !
Comme
on peut bien s’attendre au pire, on peut tendre à s’améliorer !
C’est
ça qu’il me reste à te dire’, pour cette’ vie... et ta vie d’après... :
« Ne
doute’ pas du meilleur de toi ! car voilà ton humanité
Grâce
à quoi tu peux avancer ! malgré toutes’ les adversités ! »
Un jour, tu pourras y penser ! Ça, ne cherche’ pas à l’éviter !
Je t’invite à y réfléchir et, juste avant de m’effacer,
Je t’invite à y réfléchir et, juste avant de m’effacer,
J’ai
ce credo, pour ton ave’nir : « L’important, c’est... l’éternité ! »
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