SOMMEIL DE PLOMB...

Sommeil de plomb...

On dit que la parole est d’or...

Et que le silence est d’argent...

Ou le contraire... exactement !

Mais qu’en dit-on, quand on a tort ?

Je crois bien que c’n’est pas d’ma faute,

Si la langue’ de bois, dans le fond,

Me plonge’ dans un malaise’ profond...

Où j’vois des moutons qui tressautent...

Je pourrais bien fermer les yeux...

Et laisser dormir ma conscience...

Au milieu d’un million d’outrances...

Au lieu que ça me blesse un peu...

Mais j’ai la conscience en éveil...

Et toujours en quête’ de soleil...

Mais j’ai la conscience en éveil...

Je fais souvent la sourde oreille

A des torrents de boniments...

Qui nous mènent’ autant qu’on nous ment...

Et mon écoute’ passe en mode’ veille...

On dit quelquefois qu’avec l’âge...

On a moins besoin de dormir...

Et que ce qui nous fait vieillir...

Nous rend aussi beaucoup plus sages...

Moi, plus je vis et plus j’avance...

Plus je débusque de mensonges...

Plus j’me plais au pays des songes...

Où rien ne trahit la confiance...

A mon chevet, j’ai de bons livres...

Et de la clarté... dans mon cœur...

J’prends du recul sur mes erreurs...

Au fond de mon lit, ça m’arrive !

Pas besoin d’l’opium qu’on nous sert...

En qualité de somnifère...

Pour nous détourner des « affaires »...

Et qu’on n’y voie rien à travers...

Si j’veux rêver... tiens ! Je m’endors...

Sur mes oreilles’ et j’n’ai pas mieux...

Pour poser ma tête au milieu...

Et me reposer sans remords...

Bon ! j’ai loupé quelques chapitres...

De la litanie des bobards

Ou de leurres’... et de canulars...

Qui nous font passer pour des pitres,

Dès qu’on déjoue l’information

Reformatée à volonté...

(Pour les experts en nouveautés...

Curieux de ce qui n’tourne’ pas rond !)...

C’est au journal... C’est à la une !

C’est officiel ? Alors, c’est vrai...

Qu’on nous remaquille’ le portrait

« Des vérités qui importunent » ?

Je crois bien que c’est ça qui m’gêne,

Si la langue’ de bois, sans raison,

Me suggère un sommeil profond,

Où j’vois des moutons qu’elle emmène...

Je pourrais bien fermer les yeux...

Sur ce qui me choque ou qui cloche...

Estimer beau ce qui est moche...

Au lieu que ça me bloque un peu...

Mais j’ai la conscience en éveil...

Et toujours avide’ de soleil...

Mais j’ai la conscience en éveil...

Que trouvera-t-on plus étrange ?

Un froid blizzard sur des cactus...

Ou qu’on découvre un beau rictus...

Caché derrière... un sourire’ d’ange ?

Allez, fin d’l’actualité !

J’en sais trop... Je deviens scientiste !

A moins que ce n’soit complotiste ?

Chipoter n’est pas psychoter !

Je vais m’servir un chocolat...

Ça m’fera passer l’amertume...

Des malheurs présents ou posthumes...

Et ça m’console’ra d’être là !

J’ai mon pense-bête’... dans l’agenda :

-S’efforcer... de rester lucide...

-Éviter de mourir stupide

Sans chercher « comment » ni « pourquoi ? »...

Il me vient l’envie de dormir...

Quand la vie me paraît confuse...

Mais, voilà : je n’ai pas d’excuse...

Si j’voulais juste m’alanguir !

On peut consulter le programme...

S’éblouir avec des paillettes...

Sur un écran... un soir de fête...

Et même abandonner son âme...

« Penalty ! L’arbitre a sifflé !

Du coup, oublions la vaisselle...

Et les assoiffés du Sahel...

Au-dessus d’un plateau télé ! »...

Combien de boîtes’ et de canettes

Iront encombrer les poubelles...

Avant que naisse une « étincelle »...

Qui fait des « victoires’... sans défaite » ?

Qui ferait le choix d’être un frère,

Au grand dam des liens familiaux ?

Le choix de traiter en égaux

Ceux que nos egos laissent’ à terre ?

Je crois bien que j’ai trop de peine...

Quand la langue’ de bois, sans pardon,

Me révèle un sommeil de plomb...

Où j’vois les moutons... qu’on malmène...

Je pourrais bien fermer les yeux...

Et l’illusion serait sans trêve...

Or, si je sombre au fond d’un rêve,

C’est que je dors un tant soit peu !

Et j’ai ma conscience en éveil...

Toujours affamée de soleil...

Et j’ai ma conscience en éveil !

               

Je fais souvent la sourde oreille

A des torrents de boniments...

Qui nous minent’ autant qu’on nous ment...

Je pense... au monde et ses merveilles !

On dit que la parole est d’or...

Et que le silence est d’argent...

Ou le contraire... aveuglément...
On peut s’emmurer dans ses « morts... » !

Mais que fait-on... quand on en sort ?



https://www.youtube.com/watch?v=fJ7phvSsOA8 

http://www.amazon.fr/gp/product/B00I93YASI?psc=1&redirect=true&ref_=oh_aui_d_detailpage_o02_

https://www.youtube.com/watch?v=9hcEQ9GD6io 

https://www.youtube.com/watch?v=42Y24kW14I8

https://www.youtube.com/watch?v=FyX4F7y2RFM

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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RAP L...

Rap L...

C’est un appel à vivre... une’ voie à suivre...

Avec la voix de... la bonne’ foi... c’est « Le rap Libre » !

Ni tributaire’, ni arbitraire...

C’est du rap volontaire...

Salutaire’ : qui salue la terre !

Un rap sans haine... un rap sensé !

C’est du rap L... sans avoir l’air... du rap éle’vé !

Si c’est du rap « à la Molière »...

Alors... c’est du rap nécessaire !

Ni compromis... ni complaisant...

Blessé... armé... jamais blessant !

Au cœur... rageur...

En coups rageants !

Tout juste assez conflictuel...

Pour ne pas faire’ « consensuel »...

Combattant, sans duel cruel !

Sans filet... toujours sans ficelles...

Très électrique’ mais... sans gégène’ : le rap que j’aime...

Très éclectique’... du rap sans gêne...

Culturo-cultuel... mutuel et pluriel...

Mais pluri-L : c’est le rap L !

Car nous portons tous un appel...

Un appel du rap L,

De la « Fresh Touch »...

Pour tirer des cartouches...

A la franglaise...

A Dieu ne plaise :

Messieurs les Anglais,

Déclarons la paix !

This is a kind of sentinel :

« Universe L »...

C’est un recours à suivre’... tambour battant !

(Sans compromis compromettants)...

Et bien cassant pour les carcans

D’uniformes’... uniformisants !

Il a quitté le moule

Et libéré les foules

De la rythmique unique,

Hégémonique et générique...

En dressant l’étendard de l’art

Au-dessus de tous les standards...

Un rappel au bonheur...

Quand on s’égare ailleurs !

C’n’est pas du rap au sucre...

Mais c’est du rap au sel

De la Vie ! universelle !

Sans rituels et sans manières...

Libéral ou, voire’, libertaire...

Littéraire et sans marge...

Un Langage aux sens larges...

Et la folie de croire...

A de nouveaux départs !

Car nous portons tous un appel...

Un appel du rap L,

De la « Fresh Touch »...

Des visées qui font mouche !

A la franglaise...

A Dieu ne plaise :

Messieurs les ‘Ricains...

Tendons-nous la main !

This is a kind of sentinel :

« Universe L »...

Du rap L... pas du gore !

Hors du rap des raptors !

Du rap pur... sans rap-

Port avec le pire’ des raps :

« Rap de pirates’... ou de vampires...

Siphonnant leur empire

Dans leur infâme’ combine...

De mots glanés à la rapine...

Par des rappeurs qui les soussignent

Avec leur humeur assassine... » 

Du rap pour nous ! du rap... pour « eux » !

Rap amoureux et rap heureux...

Du rap pour « elles »...

Au naturel...

Éclat sans fard !

Et de cent phares

Qui éclairent’ nos voies sur la terre...

Via des voix que rien ne fait taire...

Ni arbitraires’, ni tributaires...

Rien que pour suivre...

Une’ vie à Vivre !

Car nous portons tous un appel...

Un appel du rap L,

Comme une’ fraîche’ douche...

Pour les cœurs que ça touche...

A Dieu ne plaise :
Ici, comme après...

Sur de la braise,

Déclamons la paix !

This is a kind of sentinel :

« Universe L »...

Rap Libéré... sage et rebelle...

Rap Lumineux, intemporel...

Nous portons tous en nous...
Comme un vrai rendez-vous...

Un cri du cœur...

Un appel du bonheur...

Éternel... et vainqueur...

Nous portons tous en nous...
Ici-même et partout...

Ce qu’il y’a de meilleur !

Et les « L » du rap L...

Pour atteindre le ciel...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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