samedi 14 juillet 2018

MANQUÉ !

Manqué !


On dit souvent : 

« Mieux vaut un remords qu’un regret ! »
Oui ! mais... ça, c’n’est pas toujours vrai !
Ça, c’est c’qu’on dit... le jour d’après !

Pierre’ s’la pète à bord de sa Porsche... Il en jette’ mais... c’est du « cinoche » !
Il roule’ « cool » pendant qu’il s’écorche avec son histoire’... qui l’accroche...
Eux désespèrent’ au fond d’leurs porches’... avec rien dans les poches’ : c’est moche !
De qui se voit-on le plus proche’... sachant qu’la vie d’Pierre’ s’effiloche ?

Il ignore’ ce qui l’attendait ou se demande’ qui l’attendra...
Eux n’ont plus l’ombre d’un regret : plus qu’la force’ de baisser les bras !
‘Y’a trop d’bas pour jamais de haut ! dans leur naufrage’, pas un remords
A porter devant les badauds ! Leur mémoire est un garage’ mort !

On veut bien vivre avec ses rêves’... on peut rêver sa vie sans fin...
On doit parfois boire’ son chagrin et ça évite’ d’avoir trop faim
De bonheur ! Alors, on s’enivre’... mais à la fin qu’est-ce’ qui résiste ?
On est vivant quand on est libre ou libéré tant qu’on existe !

On peut vraiment rater sa chance’... comme on pourrait juste en manquer ! 
Où est l’offense’ quand l’arrogance est seul’ment d’avoir tout tenté ?
François ne doute’ jamais de rien quand il pratique’ la langue’ de bois :
Il croit pouvoir aller très loin rien qu’en claquant des doigts, comme’ ça !

On n’peut jamais aller si loin avec un frein serré ! Voilà !
On atteint la fin du chemin quand la vie n’est plus devant soi !
Pour avancer, il faut l’oser... Les loosers y ont renoncé !
Qui comprend que la peur de perdre’ ressemble au courage’ de gagner ?

Mieux vaudrait la fatalité qu’un trop plein de témérité
Ou que par manque’ d’humilité, on ait risqué de tout planter !
On n’aura pas d’regret ? Parfait ! vu qu’on aura fait l’impossible !
Or, c’est parce’ qu’on en a trop fait qu’on aura dépassé la cible !

On dit vague’ment : 

« Mieux vaut un remords qu’un regret ! »...
Oui ! mais ça, c’n’est pas toujours vrai !
Ça, c’est c’qu’on dit souvent... après !

Qu’est-ce’ qui nous gêne’ ? Qu’est-ce’ qui nous freine’ ? Pourquoi nos freins sont-ils serrés ?
Lorsque tu veux juste avancer, oublie d’abord de reculer !
Si tu crois qu’tes freins sont bloqués, essaie déjà de les lâcher !
Mais vis chaque’ jour comme’ le premier ou chaque instant comme’ le dernier !

On nous dit qu’il faut essayer ! quitte à devoir tout r’commencer !
Qu’on n’apprend que de ses erreurs ! Qu’est-ce’ qu’on retient de ses succès ?
Mary a gardé des blessures’ du jour où elle’ s’est pris « un mur » :
Elle’ voulait changer de figure ? A présent, ses traits sont plus durs !

Elle’ n’était pas plus belle’ que belle’, non ! mais au moins elle était « elle » !
Elle était belle au naturel ! plus qu’au dernier coup de scalpel !
Quand une’ quête est exponentielle, à un moment ‘faut qu’elle’ s’arrête !
Ses regrets la rendaient secrète’... Ce sont ses remords qui l’inquiètent !

On lui a lancé « T’es pas cap ! »... Lui a dit : « T’approche’ pas ou j’tire ! »...
Il a beau s’dire : « Il l’a cherché ! Personne’ n’a vu le coup partir ! »...
Comment peut-il éteindre encore’ le feu qui se propage en lui ?
Cette’ mort lui laisse’ra des remords... mais ses regrets sont pour « une’ vie » !

Sur son parcours de combattant, Jean-Michel a mis tout l’paquet !
Il savait, pour sortir du rang, qu’être meilleur, il le fallait !
Seul’ment voilà ce qu’on lui dit : « Les meilleurs iront sur le front ! »...
Pas marrant s’il se sent « marron » ! car les moins bons lui survivront !

Les années passées valent’ bien plus que le présent qui va nous fuir !
Ce qui fait leur valeur accrue, c’est qu’on s’en souvienne à l’ave’nir !
Aujourd’hui est l’un de ces jours qui peut peser sur nos parcours :
Si plus tard on en parle encore’, c’est que nos miroirs en s’ront lourds !

On s’dit sûr’ment : 

« ‘Vaut mieux un remords qu’un regret ! »...
Oui ! mais ça, c’n’est pas toujours vrai !
Ça, c’est c’qu’on veut bien s’dire... après !

Vivre pleine’ment, c’est tout risquer, jusqu’à risquer... de ne rien faire :
Quand c’est l’enfer qu’on croit braver, on peut l’paver d’un cœur sincère !
Les pièges’ de l’orgueil font nos deuils et ses ravages’ font nos linceuls !
Pour se défaire’ d’un seul écueil, est-ce’ qu’on franchirait tous les seuils ?

Djamila voit tomber sa peine’; Djamel aussi dit qu’il revit 
Depuis qu’il a brisé ses chaînes’ et les haines’ d’un djihad aigri !
Ils n’écoutaient que leur défi d’en venir à bout de ce monde
Avec leurs armes’ et sans dépit, sans répit de bombes’ ni de tombes !

Quel est le credo qu’on enlace en recourant à la violence ?
Qu’est-ce’ qu’une audace’ pourrait changer quand elle’ n’est plus qu’une insolence ?
On peut manquer d’lucidité en redoublant d’sagacité !
On peut manquer la vérité en redoutant de se tromper !

Dans les déserts de nos rejets, des mirages’ font leur intrusion !
Qui peut effacer des regrets par sa rage... ou par effraction ?
Quand des remords existent’ encore, on veut bien s’en accommoder
Pourvu qu’on oublie tous ses torts pour une’ cause qu’on veut justifier !

On peut réfuter l’évidence... ou bien répudier sa conscience !
Il vaudrait mieux s’armer d’patience et désarmer l’intolérance !
Le soldat Ryan est parti se battre au péril de son sang !
Est-ce un sort qu’il avait choisi ? Est-ce un choix d’accords... ou d’argent ? 

Malika sort de son enfance. Elle’ manque encore’ de connaissances...
En dehors de toute expérience’, peut-elle’ brandir de l’assurance ?
Simon se dit qu’il va grandir, qu’il doit apprendre à réfléchir !
Il devra s’assagir ou là, Pascal, son « grand frère’ », va sévir !

Qu’est-ce’ que son âge’ pourra changer
Quand ses « bagages’ » seront chargés ?
Est-ce’ qu’il pourra juste espérer
Se vanter de rester sauvage ?
Est-ce’ qu’il devra se révolter
Ou bien regretter d’être sage ? 

On dit souvent : 

« Mieux valent’ des remords... qu’un regret ! »...
Oui ! mais ça, c’n’est jamais si vrai !
Oh non ! ça, c’n’est jamais si vrai !


Ça, c’est c’qu’on dit... longtemps après !







 

 

 

 

 

 

 

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lundi 9 juillet 2018

AFFREUX-RAP...

L’affreux rap...

(Aux cadors de l’ego trip...)

Dans les tripes du rap, on s’agite’ ! C’est triste’ comme un concours de... mmmh !
Eh ! ‘y’a des rites’ qui s’imposent’ vite’ mais tous les mythes’ ont leurs limites !
Et si les mythes’ font les mythos, leurs limites’ font-elles’ des miteux ?
J’insiste : ‘y’a des concours de trique’ pour fanatiques’ assez piteux !

Ils sont fiers ? Pourtant l’arrogance’ n’est que l’audace’ des orgueilleux !
C’est pour ça qu’les rappeurs se frappent’, qu’ils râpent’ leurs drames’ à qui vaut mieux !
Quand on est mal, c’est qu’on a mal ; qu’on a quelque part l’âme en vrac !
On est rempli d’un trac qu’on claque’ comme on sdonne’rait des coups d’matraque !

Souvent ils tferont beaucoup d’vent et ça, ça t’mêle à leur mouvance...
Prends conscience’ de leur insolence’, s’ils te mettent’ en état d’urgence !
S’ils mettent’ le feu à tes pensées, c’est pour buzzer ou te ... euh... eh !
Et si leur esprit t’a marqué, là, ils n’ont fait que tout biaiser !!!

Eux, c’qu’ils veulent’ c’est avoir raison et faire’ la l’çon à tous les... hons ;
Tourner les autres’ en dérision ou les tenir par le cale’çon...
C’est les vainqueurs qui font l’histoire et leur histoire’ qui fait leur gloire.
Tiens ! c’qu’ils aiment’, c’est pouvoir avoir du pouvoir ! Dis l’contraire’, pour voir !

‘Y’a des guerres’ entre les deux camps : les « cassos » vs les « classe S » !
Mais tout c’qu’ils gèrent’, c’est leur miroir pour s’émouvoir de leurs prouesses !
Ils veulent’ un max de supporters ou des fans à tire’-larigot
Quand l’problème’ de l’ego, en gros, c’est qu’il ne supporte’ pas d’égaux !

Le rap est affreux quand il tape
Dans toute’ morale... ou qu’il la sape !
En étant brutal, il fait mal,
C’est trop banal ! Ça d’vient viral !
Il te promet force et courage...
Là, c’est sa rage’ qui te rattrape !
C’est ça : la rage’ de l’affreux rap !
Eh ! oui ! la rage’ de l’affreux rap !

Le pire’ c’est qu’ils fondent’ leur empire avec le fond de ta tire’lire !
A part ça, qu’est-ce’ qu’on pourrait dire’ quand tu donnes’ ton sang aux vampires ?
Qu’au début, ça peut t’amuser ; qu’à la fin, c’est juste abusé ?
Et si ça t’plaît de t’faire’ sucrer, est-ce’ que tu aimes’ te faire’ (tu sais !) ?

Brandir des valeurs, c’est choisir jusqu’où on va les assumer !
Et les assumer, c’est saisir jusqu’où on peut les pratiquer !
Ils font des tubes’ pour te scotcher ou t’ont scotché pour t’en... mmh... mmh !
Tu es en transe ! qu’est-ce’ qui tavance’ si tu n’peux même’ plus reculer ?

‘Faut t’attendre à une’ « dépendance » ou bien te rendre à l’évidence :
Quand on est pris par leur cadence, on n’sait plus sur quel pied on danse !
Ça t’fait du bien en apparence’ mais c’est dedans que tout commence !
Ta conscience est dans leur outrance’ : c’est à travers elle’ que tu penses...

A moins qu’ils perdent’ en influence’ ce qu’ils gagnent en chiffres d’audience !
Sache’ que « ta banque’ fait leur banco » : c’est ta « folie » qui les finance !
Tu peux entendre aveuglément leurs sons qui s’raient assourdissants
Ou t’éblouir étonnamment avec leurs « flashs » étourdissants...

Ils font des lignes’ avec du flow : c’est fait pour te donner l’assaut !
Lorsque tu es en mal de mots, ils t’en déballent’ autant qu’il faut !
Seul’ment ils tirent’ à mal réel... pour toi... quand pour eux, c’est un jeu :
Un « punchingball » où tu t’rebelles’, alors qu’ils se jouent de ton « Je » !

Le rap est affreux qui s’en tape
De ta morale’... quand il la sape !
En étant brutal, il fait mal !
C’est animal et c’est viral !
Il te promet force et courage...
Et c’est sa rage’ que tu attrapes !
C’est ça : la rage’ de l’affreux rap !
Oui ! c’est la rage’ de l’affreux rap !

S’ils te f’ront croire’ qu’ils sont furieux, c’est pour t’enflammer un peu mieux...
Allume alors des contre-feux ! Sème’ des étoiles’ au fond des yeux !
Ils vont rugir sur tes faiblesses’ et ça, ma foi, tu veux qu’ça cesse !
Ne laisse’ pas mûrir c’qui te blesse ! ‘Faut pas rougir de sa tendresse !

Surtout, toi, évite’ l’ego trip qui n’est qu’un leurre où tu t’agrippes !
Quand tu t’exposes’ avec tes tripes’, bah ! les gossips te prennent’ en grippe !
Mieux vaut s’armer d’humilité ! C’est un gage’ de sincérité !                              
Être sage’, c’est le constater ! Tu n’l’apprends pas dans les cités !

Les rappeurs cognent’ à toutes les portes’ qui sont fermées pour que tu sortes !
Les râleurs grognent’ : qu’est-ce’ qui t’importe’ ? Que tu t’emportes’ ou tu t’en sortes ?
Ces hâbleurs que tu portes’ aux nues, étonne’-toi qu’ils te voient de haut !
Ton statut est juste inconnu ! Eux veulent’ leur statue de héros !

Alors, tu vois, reste toi-même : aussi vrai que tout ça sonne’ faux !
Prends le temps de savoir tes peines’ ou les joies qui te font défaut !
N’attends pas qu’on dépose en toi un chagrin qui n’est pas le tien ;
Qu’on t’impose avec d’autres voix un trop-plein qui ne mène à rien :

Les galères’ des quartiers modestes’ et le reste’ que tu sais déjà ;
La misère’ qu’on vit comme’ la peste : indigeste’ ! Tu connais tout ça !
Ton combat, ce s’ra d’en finir et d’aider le monde avec toi
A choisir un meilleur ave’nir, sans qu’il tombe’ sous « les coups » d’la loi

Du « rap affreux » et qui s’en tape
De la morale’ quand il la sape !
Qui fait mal en étant brutal !
Animé autant qu’animal !
Qui te promet force et courage
Quand c’est sa rage’ que tu attrapes !
C’est ça ! la rage’ de l’affreux rap !
Eh ! oui ! la rage’ de l’affreux rap !
                                              
Les rappeurs rappent’ avec leurs maux...
Tu n’es pas leur alter ego !
Le problème’ des egos, en gros,
C’est qu’ils prennent’ leurs égaux de haut !









 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

dimanche 8 juillet 2018

COPIÉ !

Copié !

Plagiats... (Les plagiaires...)


J’ai ouvert dans ma vie des pages’ et des sillages...
Et j’ai offert des plages’ aux vents de tous pillages...


Ils vole’raient tout votre air ou vous volent’ quelques airs, comme’ ça, sans avoir l’air...
C’est comme un adultère, un casse à cœur ouvert, qui se passe à couvert...
Ils se donnent’ bien du mal pour remanier vos mots, rien qu’avec leur « Big Flow »...
Mais si vous êtes’ trop haut, ils ne créent qu’un écho... au niveau d’leur ego !

Ils veulent’ paraître sages’, juste avec vos images’... ou bien faire’, davantage,
Du shopping sur vos pages’... un forcing sans partage... et signer vos messages !
Ils retiennent’ tous vos thèmes’ et tiennent’ à ceux qu’ils aiment’ pour en faire’ leurs totems
Et vous saurez vous-même’ qu’ils sèment’ dans leur domaine’ des phonèmes’ qu’ils vous prennent...

Vous évoquez la vie et ça crée une envie, quelquefois, un défi
Pour qui prend votre avis qu’il met à son crédit puis en tire un profit... 
Oui ! alors votre art pur passe’ du côté obscur... C’est juste une imposture !
Et c’est votre nature’ qui est mise en pâture’... pour d’autres’, en devanture... 

La vérité pèse’ lourd et les mensonges’ sont courts... pourtant vos idées courent,
Qu’ils placent’ dans leurs discours, sur les scènes’, en réseaux, les parcours, tour à tour...
C’est une’ contrefaçon de votre inspiration qui fait d’l’émulation
Ou son imitation, animée d’ambition, qui peut faire impression !

Mais plagier, c’est voler...
C’est un viol de pensées !
Comme un « copié-voilé »
Qui pourrait vous spolier
Sans foi, mille’ fois...
Vos droits !

Au milieu d’une ornière,
La vue est mensongère !
Quand on a des œillères,
On ne voit jamais clair !

Et les plagiaires’ sont des faussaires...
Ce sont les rois d’la surenchère
Dont le désir n’est que de plaire
Ou bien d’accrocher la lumière...
Eh ! ce sont des stars éphémères...
Ou des pillards sous fausse’ bannière ! 

On se bat, ici-bas, pour gagner des combats ! C’est la vie qui veut ça ?
Or ce qu’on n’vous dit pas, c’est c’que vous n’voyez pas : c’est l’envers d’un exploit !
Un triomphe usurpé... c’est un fruit dérobé chez qui l’a cultivé :
Ce qu’on n’a pas créé, on n’peut que l’emprunter sans l’avoir inventé !

Le génie du talent, c’est de sembler plus grand qu’il ne l’est réelle’ment...
Le talent du génie, c’est de rester vraiment ce qu’il est, simplement !
On peut singer Molière et se croire’ populaire’ sous son plafond de verre...
On peut verser des vers comme’ le sel de la Terre en matière’ littéraire...

En jonglant comme’ Pipo, on sort de son chapeau des phrases’ à fleur de peau...
On se la joue Rimbaud, on se croit le Rambo des punchlines’ en démo... 
Quand on se voit géant on est comme un enfant, là, dans la cour des grands,
Qui joue des sentiments sans y penser vraiment, parce’ que ça fait du vent...

On fait du buzz, on ose’, comme’ le magicien d’Oz, improviser des choses...
On est en overdose’ sans se poser, sans pause, on vous impose une’ prose...
Et vous êtes’ un otage’ de tout un bavardage ôté à vos bagages :
Vous êtes’ l’auteur sans gage’ d’un ouvrage’ qui voyage’... sous de faux héritages...

Car plagier, c’est voler...
C’est un viol de pensées !
Comme un « copié-voilé »
Qui pourrait vous spolier
Sans foi, mille’ fois...
Vos droits !

Au milieu d’une ornière,
La vue est mensongère !
Quand on a des œillères,
On n’voit pas assez clair !

Et les plagiaires’ sont des faussaires...
Ce sont les rois d’la surenchère
Dont le désir n’est que de plaire
Ou bien d’accrocher la lumière...
Eh ! ce sont des stars éphémères...
Trafiquants d’art à leur manière...

Un poète’ peint le monde et vous offre une faconde’ qu’ils pillent’ en une’ seconde !
Quand leur appétit gronde’, les rapaces’ font des rondes’ où le gibier abonde !
Ils sont comme’ des chasseurs à l’affût des couleurs dont vous seriez porteur...
Ils ne font que chasser le meilleur d’un succès!, dont vous êtes’ un facteur...

Qui peut dire à cette heure où s’endort le bonheur qu’on dérobe à nos cœurs ?
Le prestige est un leurre’ quand il fustige’ l’honneur qui se fige en pudeur...
L’erreur, c’est de penser que ce qu’on peut cacher ne peut pas se flasher
Mais ce qu’on a plagié finit par émerger... au milieu des clichés... 

L’art est original, ses copies font le graal d’un idéal bancal
Et faire’ voir des étoiles’ dans un feu de bengale’, c’est un jeu de vandales...
Avec Excalibur, vous êtes’ le roi Arthur ! Eux font tomber l’art mûr
Et posent’ leur signature’ sur des milliers de murs et « faux en écriture »...

Ils vous décrivent’ une’ vie qu’ils ont juste aperçue à travers vos écrits...
Ils vous récitent’ aussi des mots qu’ils ont appris quand ils vous les ont pris...
Ils sont illusionnistes’, des magiciens hors-piste... ou Merlin l’alchimiste...
Pour prouver qu’ils existent’, ils sont dans toutes’ les listes des médias’ multipistes...

Ils se prétendent’ artistes...
Quand ils se rendent’... autistes...

Mais plagier, c’est violer !
C’est un vol de pensées !
Comme un « copié-triché »
Qui peut vous arracher
Sans foi, mille’ fois...
Vos droits !

Au milieu d’une ornière,
La vue est mensongère !
Quand on a des œillères,
On n’voit pas assez clair !

Et les plagiaires’ sont des faussaires...
Ce sont les rois d’la surenchère
Dont le désir n’est que de plaire...
Ou bien d’émouvoir l’univers...
Eh ! ce sont des stars éphémères
Qui vous séparent’ des vraies lumières...

Le plagiat n’aurait aucun droit
Si des plagiaires’ ne l’volaient pas...
Cent fois...
Mille’ fois !
Sans foi... ni loi !