lundi 9 juillet 2018

AFFREUX-RAP...

L’affreux rap...

(Aux cadors de l’ego trip...)

Dans les tripes du rap, on s’agite’ ! C’est triste’ comme un concours de... mmmh !
Eh ! ‘y’a des rites’ qui s’imposent’ vite’ mais tous les mythes’ ont leurs limites !
Et si les mythes’ font les mythos, leurs limites’ font-elles’ des miteux ?
J’insiste : ‘y’a des concours de trique’ pour fanatiques’ assez piteux !

Ils sont fiers ? Pourtant l’arrogance’ n’est que l’audace’ des orgueilleux !
C’est pour ça qu’les rappeurs se frappent’, qu’ils râpent’ leurs drames’ à qui vaut mieux !
Quand on est mal, c’est qu’on a mal ; qu’on a quelque part l’âme en vrac !
On est rempli d’un trac qu’on claque’ comme on sdonne’rait des coups d’matraque !

Souvent ils tferont beaucoup d’vent et ça, ça t’mêle à leur mouvance...
Prends conscience’ de leur insolence’, s’ils te mettent’ en état d’urgence !
S’ils mettent’ le feu à tes pensées, c’est pour buzzer ou te ... euh... eh !
Et si leur esprit t’a marqué, là, ils n’ont fait que tout biaiser !!!

Eux, c’qu’ils veulent’ c’est avoir raison et faire’ la l’çon à tous les... hons ;
Tourner les autres’ en dérision ou les tenir par le cale’çon...
C’est les vainqueurs qui font l’histoire et leur histoire’ qui fait leur gloire.
Tiens ! c’qu’ils aiment’, c’est pouvoir avoir du pouvoir ! Dis l’contraire’, pour voir !

‘Y’a des guerres’ entre les deux camps : les « cassos » vs les « classe S » !
Mais tout c’qu’ils gèrent’, c’est leur miroir pour s’émouvoir de leurs prouesses !
Ils veulent’ un max de supporters ou des fans à tire’-larigot
Quand l’problème’ de l’ego, en gros, c’est qu’il ne supporte’ pas d’égaux !

Le rap est affreux quand il tape
Dans toute’ morale... ou qu’il la sape !
En étant brutal, il fait mal,
C’est trop banal ! Ça d’vient viral !
Il te promet force et courage...
Là, c’est sa rage’ qui te rattrape !
C’est ça : la rage’ de l’affreux rap !
Eh ! oui ! la rage’ de l’affreux rap !

Le pire’ c’est qu’ils fondent’ leur empire avec le fond de ta tire’lire !
A part ça, qu’est-ce’ qu’on pourrait dire’ quand tu donnes’ ton sang aux vampires ?
Qu’au début, ça peut t’amuser ; qu’à la fin, c’est juste abusé ?
Et si ça t’plaît de t’faire’ sucrer, est-ce’ que tu aimes’ te faire’ (tu sais !) ?

Brandir des valeurs, c’est choisir jusqu’où on va les assumer !
Et les assumer, c’est saisir jusqu’où on peut les pratiquer !
Ils font des tubes’ pour te scotcher ou t’ont scotché pour t’en... mmh... mmh !
Tu es en transe ! qu’est-ce’ qui tavance’ si tu n’peux même’ plus reculer ?

‘Faut t’attendre à une’ « dépendance » ou bien te rendre à l’évidence :
Quand on est pris par leur cadence, on n’sait plus sur quel pied on danse !
Ça t’fait du bien en apparence’ mais c’est dedans que tout commence !
Ta conscience est dans leur outrance’ : c’est à travers elle’ que tu penses...

A moins qu’ils perdent’ en influence’ ce qu’ils gagnent en chiffres d’audience !
Sache’ que « ta banque’ fait leur banco » : c’est ta « folie » qui les finance !
Tu peux entendre aveuglément leurs sons qui s’raient assourdissants
Ou t’éblouir étonnamment avec leurs « flashs » étourdissants...

Ils font des lignes’ avec du flow : c’est fait pour te donner l’assaut !
Lorsque tu es en mal de mots, ils t’en déballent’ autant qu’il faut !
Seul’ment ils tirent’ à mal réel... pour toi... quand pour eux, c’est un jeu :
Un « punchingball » où tu t’rebelles’, alors qu’ils se jouent de ton « Je » !

Le rap est affreux qui s’en tape
De ta morale’... quand il la sape !
En étant brutal, il fait mal !
C’est animal et c’est viral !
Il te promet force et courage...
Et c’est sa rage’ que tu attrapes !
C’est ça : la rage’ de l’affreux rap !
Oui ! c’est la rage’ de l’affreux rap !

S’ils te f’ront croire’ qu’ils sont furieux, c’est pour t’enflammer un peu mieux...
Allume alors des contre-feux ! Sème’ des étoiles’ au fond des yeux !
Ils vont rugir sur tes faiblesses’ et ça, ma foi, tu veux qu’ça cesse !
Ne laisse’ pas mûrir c’qui te blesse ! ‘Faut pas rougir de sa tendresse !

Surtout, toi, évite’ l’ego trip qui n’est qu’un leurre où tu t’agrippes !
Quand tu t’exposes’ avec tes tripes’, bah ! les gossips te prennent’ en grippe !
Mieux vaut s’armer d’humilité ! C’est un gage’ de sincérité !                              
Être sage’, c’est le constater ! Tu n’l’apprends pas dans les cités !

Les rappeurs cognent’ à toutes les portes’ qui sont fermées pour que tu sortes !
Les râleurs grognent’ : qu’est-ce’ qui t’importe’ ? Que tu t’emportes’ ou tu t’en sortes ?
Ces hâbleurs que tu portes’ aux nues, étonne’-toi qu’ils te voient de haut !
Ton statut est juste inconnu ! Eux veulent’ leur statue de héros !

Alors, tu vois, reste toi-même : aussi vrai que tout ça sonne’ faux !
Prends le temps de savoir tes peines’ ou les joies qui te font défaut !
N’attends pas qu’on dépose en toi un chagrin qui n’est pas le tien ;
Qu’on t’impose avec d’autres voix un trop-plein qui ne mène à rien :

Les galères’ des quartiers modestes’ et le reste’ que tu sais déjà ;
La misère’ qu’on vit comme’ la peste : indigeste’ ! Tu connais tout ça !
Ton combat, ce s’ra d’en finir et d’aider le monde avec toi
A choisir un meilleur ave’nir, sans qu’il tombe’ sous « les coups » d’la loi

Du « rap affreux » et qui s’en tape
De la morale’ quand il la sape !
Qui fait mal en étant brutal !
Animé autant qu’animal !
Qui te promet force et courage
Quand c’est sa rage’ que tu attrapes !
C’est ça ! la rage’ de l’affreux rap !
Eh ! oui ! la rage’ de l’affreux rap !
                                              
Les rappeurs rappent’ avec leurs maux...
Tu n’es pas leur alter ego !
Le problème’ des egos, en gros,
C’est qu’ils prennent’ leurs égaux de haut !









 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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