mardi 23 avril 2013

ADULTRESSE

Adultresse
(Femme de pirate...
Fan de pirate...)              

Ah ! La diablesse, elle’ se pavane...
« Sous le soleil » de son « battant » !
Mon Dieu, mais quel aveuglement...
Pour un roi et sa courtisane !

Ah ! C’qu’elle peut laimer, ce bavard !
Elle’ n’a pas l’air d’en avoir marre...
Et, pourtant, elle’ vit dans sa marre :
Elle est la canne de ce canard....

Elle’ s’est offerte’, mais sans combat :
Oui ! Son corsaire l’a corsetée...
Oui ! Son pirate l’a piratée...
Lui, qui tutoie les piranhas...

C’est le roi du stress qu’elle adule...
Entourée d’honneurs et de strass...
Et c’est un peu de vent qu’elle’ brasse,
Parmi les rumeurs qui circulent...

Au milieu des réputations...
Son chant touchant, là, qui se dresse...
Eh! C’est la couronne’ qu’elle’ lui tresse,
Contre l’histoire ou l’opinion,

Pour le combler de ses tendresses,
En quelques rimes’... et quelque liesse...
Et lui assurer ses largesses...
Et lui assurer ses largesses

Adultresses...

Il veut l’impressionner... sans rire...
Mais il ne sait plus quoi trouver,
Vu que par la taille’, c’est raté,
‘Y’a rien à faire, et rien à dire...

Pourvu qu’il se fasse adouber,
C’est sur un coup d’tête’, qu’il s’entête
A faire’ tomber quelques bonnes’ têtes...
Juste aux pieds de sa Salomé... 

Alors... dans les salons dorés...
Sous les ors de la République...
Sans même un enjeu politique...
Quelques bonnes’ têtes ont dû tomber...

A ses pieds... Qu’a-t-elle’ pu en faire ?
La tête’ de Poivre et toutes’ les autres...
Ou bien ces têtes’ de bons apôtres...
Qui ont eu l'tort de « lui » déplaire...

Qui, malheur, « lui » ont tenu tête ...
Dans des affaires’ pas trop réglos...
Puis sont restées sur le billot...
Ou sur un croc d’boucher : ça jette !

Et pourtant, Salomé caresse,
De ses mots doux de pécheresse,
Le sacripant et ses bassesses...
Le sacripant et ses bassesses...

Adultresses !

Ah ! La pauvresse, elle’ se profane
Au profit de son charlatan...
Mon Dieu ! Mais quel égarement :
De ce canard... elle est la « came »...

Comment tout ça va-t-il finir ?
Avant elle, il y’avait déjà...
Eh ! C’est si loin... mais c’est si « là »...
Une histoire à ne pas trahir :

« Martin, qui n’était pas infâme..
Avait bien, comme’ le bon Seguin,
Perdu sa flamme, un beau matin...
Quand sa femme’ le laissa en panne...

J’ai bien connu ce père’ chafouin
Qui, c’est vrai, n’était pas un âne...
Portant des cornes sur le crâne...
Voilà le drame’ : c’est bien humain !...

Mais si tout ça manquait de flamme....
Ça ne manquait pas d’coups d’bâton....
Naturell’ment... Et comment donc !
Ça manquait... de retour... de femme... 

Et c’est bien elle’ : c’est cette’ maîtresse...
Qui l’entraîna dans la détresse...
En l’accablant de ses faiblesses...
En l’accablant de ses faiblesses

Adultresses... » 

C’est juste ainsi que Salomé
Aura fait un bel héritage...
En se posant sur ce naufrage,
Après qu’il fut renouvelé...

La sardine a vu son maque’reau...
L’attirer par tout ce qui flatte...
Car dans les flottes où son pirate
A ses grappins... : le monde est beau !

Quoi qu’il fasse, elle’ l’a dans la peau...
Ce parfum de notoriété...
C’est ça qui a pu la piéger...
Sans nulle odeur de sainteté !

Lui, qui fustige ou qui condamne... 
La flemme insane’ de son prochain...
C’est pour la femme’ de son voisin...
Qu’il se démène et qu’il se damne...

Qu’à ça ne tienne, elle’ reste sienne...
Et s’offre à lui... Oui ! Comme une rose...
Elle’ qui, pourtant, n’est pas sa chose...
Mais autre chose : elle est sa reine,

Ou la plus belle’ de ses prouesses...
Et le ressort de sa jeunesse...
Celle à qui vont toutes’ ses promesses...
Celle à qui vont toutes’ ses promesses...

Adultresses...

Ah ! La bougresse’... quand elle’ se pâme
A son profit, à nos dépends...
C’est comme un empire’ qu’elle’ défend...
Pour ce flambard, dont elle est l’âme...

Ce n’est pas qu’il le fasse exprès,
S’il a ce besoin viscéral
De s’imposer comme amiral
Et maître à bord de ses succès... 

Mais en creusant dans son enfance...
On voit bien qu’il fut malmené...
Par un séducteur forcené...
Et dont il ne fut qu’une engeance... 

C’est ici qu’il tient sa vengeance :
Le fils a dépassé le père...
Il a retrouvé des repères...
En l’imitant dans ses outrances...

Et s’il s’entoure de ses conquêtes...
Et de prémices’... et de miss terre...
Ce caractère’, pourquoi le taire ?
De ses trophées, il est prophète !

Est-ce’ un cas de psychologie...
Détiologie, de stratégie ?
J’en parlerai au père’ Fourasss...
Qui sait si bien parler aux as,
Vu que c’est même’ pour ça qu’il passe...
Pourtant, j’crois que ça le dépasse
Ou voire’, même’... que ça l’embarrasse...
Et puis « l’étiologie, grand-père...
Ça commence, aussi, à bien faire ! »


Qu’est-ce’ qui se passe’, « Cap’taine’ Fracasse’ » ?
Quand le vernis craque en surface,
Chez un « marin de marée basse »...
Ça le tracasse... ou ça l’agace !

Ça n’est pas l’cas d’sa courtisane...
Aux ambitions plutôt profanes...
Pour ce vantard dont elle est fan...
Enamourée... ou partisane...

Ça n’est pas l’cas de sa princesse,
Qui l’a comblé de ses largesses,
En quelques rimes, et quelque liesse
Dithyrambique et adultresse...

Ah ! La diablesse, elle’ se proclame...
« Émerveillée comme une’ sirène » ?
Mais, mon Dieu, c’est juste une aubaine...
Pour les canards*... dont c’est la « came »...
Mais mon Dieu, c’est juste une aubaine...

Pour les canards*... dont c’est la « came » !

A Salomé... et son Hérode... 

* :  enchaînés... ou pas...




 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

vendredi 5 avril 2013

LES TORTS... DURS

Les torts... durs...


Pour les rappeurs rageurs...
(Et les chanteurs un peu hâbleurs...
Un peu frimeurs... un peu râleurs...)

A chaque’ fois que j’monte’ dans mes tours...
J’tiens des discours et, c’est balourd,

J’prends tout de haut...
J’prends tout de haut !

« Ou je m’éclate dans l’marigot
Ou j’m’y écrase... le moral à zéro !
Et c’est bien pour ça que j’m’accroche
A mes délires’... eh oui ! C’est moche !
Et je m’accroche à mes « dictons »
« Bidon » 
Comme à mes colères’ de bouffon,
De bad’boy, de mauvais garçon...
Comme’ si, parfois, je manquais d’air...
Je fais du buzz... ‘Y’a pas d’mystère ! »

(Fin de l’interview du rappeur...)
Avis à tous les auditeurs :

Est-ce’ que c’est bien ce qu’on entend
Sans cesse et, même’, sans ménagement,
Au cœur du rap, quand il dérape et nous attrape et nous décape
A grand renfort de décibels... qui nous caressent’ avec la râpe
De mots rebelles’ et batailleurs ?
Est-ce’ que ça rend le monde’ meilleur,
Ces « mots de malheur » de rappeurs ?
Pourtant, j’vois dans leurs commentaires
Un défi de lumière « éclair » ;
Au lieu de mordre la poussière
En m’retrouvant le cœur amer,
J’y réagis à ma manière !
Alors, je râpe bien à l’envers :
Tous les clichés, les cris pervers et les refrains les plus primaires
D’un rap qui tape’ sur nos galères, je les dirais pour la première
Ou pour la « der des dernières’ guerres »
De tous les rappeurs en colère
Et de leurs discours délétères !
D’ailleurs, croient-il qu’ils pensent’ pour moi... quand mes pensées, restent sans voix ?
Le rap et moi... ça n’le fait pas, quand leurs pensées ne m’parlent pas !
Mais que dit le rap, trop de fois ?
Et qu’est-ce’ que je fais là, déjà ?
Quelle est ma foi et mon combat ?
Eh bien ! Je veux dire’ c’que j’ose’ là,
Et cque le rap ne m’apprend pas, quitte à dénoncer ses plagiats !
Et ses clichés qu’on prend pour soi,
Que des rappeurs braillent’ ou aboient,
Eh bien voilà : j’les sais déjà !
Mais je n'descendrai pas plus bas... 
En vous disant c’qu’ils disent... ou pas...
Et j’pourrais vous confier tout ça :

« De là-haut, j’ai des flashs... et j’vois
Des cadors sans remords et cousus de fils d’or...
Des manitous d’la manigance et des contrats « record » ;
Les argentiers, rois d’l’univers... que rien n’arrête dans leur conquête...
Qui se paient sur le dos d’la bête,
Et sont « honnêtes’ » (???) tant qu’on accepte
Leurs voies suspectes !
J’ai vu le dévolu qu’ils jettent sur tous les bas d’laine’ qui s’y prêtent
Et tant de moutons qu’ils « soumettent »... et des pigeons, pour quelques miettes,
Qui viennent’ picorer dans leurs mains un poison fou qui les endette !
J’vois des gamins sans réflexion et des larbins, sans réaction !
J’vois des patrons sans compassion mais jamais sans compromission,
Pas trop disposés à donner
La moindre chance aux salariés de se hisser à leurs côtés...
(Même’ s’ils vous jurent’ bien leurs Grands Dieux
Qu’ils sont ouverts et généreux comme’ des bienfaiteurs bienheureux, 
On comprend vite’ qu’ils sont très loin de lâcher une heure’ de croisière
Contre un peu moins d’misère’ sur terre,
Dans la masse « ouvrière » !)
J’vois des esprits sectaires’ et, comme on dit, des « fonctionnaires
Qui n’fonctionnent’ bien qu’entre eux » lorsque, pour vous, c’est la bannière !
J’vois comme’ des loups dans les tanières : des hommes’ d’affaires
Pleins d’bonnes’ manières’ en la matière mais sans vergogne et sans barrière...
Pour dévorer les p’tits chape’rons, bien trop mignons, sans protection...
Et puis... si bons... « garnis de ronds » !
Je vois les « stars de la mallette’ » : des vrp et leur mal-être,
Entreprenants comme’ des belettes...
Qui vous imposent’ une haleine’ pleine de café noir et d’anisette,
En vous vantant le vent qu’ils vendent, après des rafales’ de sornettes !
Ils vous fourgueraient leurs gamètes, avec la peste, oui ! s’il en reste...
Et la potion, juste « en option » qui, soi-disant, vous en déleste...
J’vois des représentants d’la Loi, lorsquils s’emploient à faire’ des croix,
Sans embarras,  
Sur leurs carnets d’B.A.,
Même’ si, vraiment, ça n’les vaut pas !
Et j’vois des p’tits terminators qui ne leur vouent que des remords... 
Jouer « au plus fort »... leur faire un sort, pour faire un score... 
Ou bien qui jouent avec la mort,
Comme’ d’un décor... Et quoi encore ?
Qui a raison quand il a tort ?
... Quelques rappeurs, un peu casseurs, un peu voyous, un peu rageurs ?
Des meneurs qui n’sont pas meilleurs que tous les buzz qui font leur beurre...
Ou des chanteurs, un peu hâbleurs,
Un peu frimeurs,
Un peu râleurs ? 

A chaque’ fois que j’monte’ dans mes tours...
J’tiens des discours assez balourds,

J’prends tout de haut...
J’prends tout de haut !

J’ai croisé tant de trublions : des militants de l’inflation  
Qui refont la Révolution, calés au fond de leurs chaussons ;
Casés en bourse et pleins d’actions... bien allongés sur leurs millions...
Pendant qules Nations les hébergent ou font mention dleur progression,
Sans prévision de rémission !
J’ai vu des industries pourries juste exploiter des malfaçons
Ou l’obsolescence’ programmée des objets qu’on nous fait ache’ter,
Dont on n’a seul’ment pas besoin ; qu’il est d’bon ton de posséder...
Tel un totem ou un trophée... un besoin d’électricité
Qui nous branche à la Société !
J’ai vu des guerres’ économiques
Jamais claires’ ni écologiques...
Quand les marchés nous font marcher et nous minent’ à les accepter
Comme un tribut d’modernité... un attribut d’humanité ;
La concurrence impitoyable... aussi sauvage que déloyale,
Incluant toutes parts inégales... entre un Seigneur et un vassal...
Entre un magnat, roi d’ses billets et des valets, juste à ses pieds,
Qui rampent’ au fond de ses palais
(Sous ses fortunes’ accumulées... ses offres dures’, ses coffres forts...).
On voit des états dépassés, reclassés « gardiens du Trésor »...
Des syndicats qui ont du poids quand, pour y souscrire, on y croit
Comme on croit à son territoire, en oubliant tout c’qu’il n’est pas :
« Juste un lieu pour se replier, un espace où se confronter...
L’occasion de manifester un prétexte à tout contester,
A grands coups de protestations... sans raison, ni modération ;
La tentation des divisions... ou le rejet des opinions :
De vieux démons... qui tournent’ en rond ! »
J'ai vu des cas, en religion,
De faux dévots, de vrais pédos...
Et des bigots un peu cabots, un peu cathos... « bien comme il faut ! »...
« Un ancien pape, très encerclé !!! ? Et le nouveau... très emballé ? !!! »...
Certains prêcheurs pleins de courroux ; certains gourous pleins de péchés,
Comme’ le diraient quelques corbeaux, mal à propos ou à vau-l’eau...
Des détracteurs de tous les mots...
Annonciateurs d’apocalypse...
Ou pourfendeurs de tous les vices ?
Mais pas des leurs ! Eh non ! J’en pleure !
Je vois des pros de l’inaction cultiver la « désambition »...
Jamais coupables de marasme, ou simplement pas concernés
Par la vie quils passent en fantasmes... ou qui leur passe’ra sous le nez...
Ils sont médaillés des salons : « champions des bâilleurs débraillés » :
Rois des tireurs sur tire’-bouchon... experts en bières’ et canapés...
Et le programme’ de leur journée, sans bouger, c’est l’« programme’ télé » !
Ils oublient la couleur du ciel, qu’ils n’ont même’ pas vu grisailler,
Vu qu’les traînées qu’on nous y met, ma foi ! ils ne les voient même’ pas ! 
« ‘Ya plus d’saison, ni d’horizon ! » : on n’a jamais si bien dit ça !!!
J’ai vu des bobos faire’ les beaux : des « pas fauchés » de chez « Fauchon » ;
Des « pas ruinés » de chez « Ruinart »... sur du caviar... non, mais pardon !
Qui se lâchent’ « cash » pour qu’on le sache... et ça, ça « crache » ou bien, ça flaaashe !
Mais ça fait « tache’ » qu’on s’le rabâche,
Lorsqu’épinglés par « la faucheuse’ », dans un grand clash, après le crash,
On s’aperçoit qu’ils sont mortels... pas éternels ! Eh oui ! Ça gâche !!!
J’ai vu des fachos très fâchés, très en furie, très en « Führer »,
Faucheurs de bonheur par malheur...
Facteurs de peurs ! plus qu’eux, tu meurs !
Jeteurs de sorts, ou pire encore, semeurs de pleurs et de stupeurs ;
D’un magma de rancœurs vainqueur...
Parce’ qu’on a volé leur « quatre heures » !
La folle erreur ! 
La terreur ne fait qu’une horreur
De corps à cris... de cris en chœurs...
Et ses fruits sont ceux d’la douleur!
A côté d’ça, très en deçà,
J’vois des « rappeurs donner d’la voix » :
J’les entends là, mais j’les sens pas...
C’est pour ça que j’n’en parle’rai pas...
J’ai beau me faire’ petite’ souris
Pour épier leur moindre non-dit...
Ce que leur fouette la queue d’leur chat, 
Ne me touche’ pas... ou me laisse coi ? J’sais pas...
‘Y’a tell’ment plus urgent que ça !
‘Y’a des torts durs et des tortures’, sans bravoure et, voire’, sans bavures,
La morsure’ de quelques morts sûres !
‘Y’a des massacres’ « en corridas » et des spectacles de combats...
Il y’a des cruautés sans loi, soufflant le chaud et puis le froid ;
Éléphants sans défense ; éléments de démence...
Excréments de violence !!!
On connaît des quidams prêts à toutes’ les déviances...
Aux dénis de défiance... aux défis d’insolence !
Engagés pour l’argent ; enragés... pour l’offense !
Affligeants d’inconscience !
J’ai vu l’indifférence adopter le silence...
Ou bien même larrogance aggraver les nuisances !
Et s’en prendre à l’enfance !
Sans pudeur ni clémence !
Mais garder sa distance avant qu’on la rattrape...
Dans un vomi de rap...
Hurlé par des vauriens... (ça craint !)
Qui ne doute’raient de rien...
... Et des râleurs, un peu casseurs...
Un peu frimeurs... un peu hâbleurs...
Qui sont crieurs
De chants d’aigreurs...

A chaque’ fois que j’monte’ dans mes tours...
J’tiens des discours assez balourds ;

J’prends tout de haut...
J’prends tout... de haut !

Non, mais j’me sens morose,
Pour ne pas dire’ grand’ chose et, parfois, j’m’ankylose
En regardant tous ces braves’ gens
Souffrant tell’ment d’être indigents
Pendant qu’des courtiers, sans quartier, les taclent’ encore’ jusquen fin dcourse,
Raclent’ à fond leur ultimes ressources et, pour un rien, les troussent... en douce...
Et puis les laissent’ là sans recours, sans secours mais pas sans secousse, 
Se débattre avec leur débâcle
Où, s’ils survivent’ aux pièges’ bancaires, ils sont dans « la cour des miracles » !
Oui ! j’ai vu tous ces actionnaires’ qui ne dirigent’ l’économie
Qu’en spoliant nos économies
Et qui n’voient le monde au travail
Que comme un grand champ de bataille...
Une « pompe à pognon » sous pression...
Dont nous ne serions qu’un boulon
Interdit de protestation, mais toujours bon pour le boulot !
Abusé, pour faire’ le renom
Des grands pontes’ bardés dambitions !
Je vois les rentiers qui s’entêtent,
Qui nous tiennent’ et qui nous inquiètent ;
Des tricheurs qui nous veulent’ honnêtes
Pour les servir dans leurs rackets, sans états d’âme et sans mystère...
C’est comme une élite égoïste’ qui s’moque’ bien du sort de la Terre !
Tous ces parrains et leurs pantins qui s’en croient les propriétaires,
Tant qu’leur empire est sans frontière ;
Ces milliardaires opportunistes et de très loin entrés en lice,
Qui sont très à l’œuvre en coulisses !
J’ai vu des milliers d’leurs complices très dévoués à leur service,
Au prix de milliers de sévices qu’ils distribuent en sacrifice
Dans tous les pays ravagés par des progrès surtout factices
Qui font des terres’ empoisonnées et leur lumière emprisonnée...
Sans équité !
J’ai vu des contrées dévastées par une’ technicité viciée ; 
Condamnées à des pollutions assénées comme’ des solutions !
Et j’ai vu des nations nuisibles à leurs propres populations...
Qui sont trompées, sans conditions... ou dépouillées sans sommation...
Tout ça, au nom d’la conjoncture : est-ce’ qu’on croit que ça nous rassure,
Puisque c’est une’ pure imposture ?
Et j’ai vu ça ! Oui ! ça, c’est sûr !
Des guerres’ dont l’argent est le nerf,
Comme’ c’est de coutume, en enfer !
Je vois des stratèges’ gestionnaires
De leurs stratagèmes sanguinaires...
Des cadors sans remords et cousus de fils d’or...
Des manitous d’la manigance, avant tout maîtres’ à bord...
J’ai vu le dévolu qu’ils jettent’ sur les butins de la planète...
Et tant de moutons qu’ils « soumettent »... et des pigeons, pour quelques miettes !
Qui vont subir entre leurs mains un destin fou... tell’ment funeste !
J’vois des humains sans compassion... et jamais sans compromission...
Pas trop disposés à donner
La moindre chance à leurs prochains de se hisser à leurs côtés ! »...

(Fin d’mon discours
Qui tourne court!!!)...

Et si j’m’écroule’ dans l’marigot...
Comme’ Bernardo... pas comme’ Zorro... 
Mais comme un naze : héro « H.S. » sans Tornado... là, j’tombe’ de haut !
Car si j’me crashe ou si jm’écrase (avec le moral à zéro),
Eh bien... c’est ça qui m’paraît moche !
Aussi, j’m’accroche à mes désirs... Oooh si !... je crois bien que j’m’accroche
A quelques bouffées de colère
Qui ne valent’ que d’être sincères...
Ou mieux ! jm’accroche à la Lumière
Qui me déborde et qui m’éclaire !!!
Et je fuis les rappeurs rageurs
Et les chanteurs un peu hâbleurs...
Un peu frimeurs,
Un peu râleurs,
Qui touchent’ aux humeurs et aux peurs
Pour faire’ leur miel ou faire’ leur beurre
Et n’sont fauteurs de chants d’horreurs
Que pour entrer aux champs d’honneurs
Des « youtubeurs et des twitteurs »,
Dans la ferveur et les clameurs
Ou la candeur d’leurs auditeurs...

Et je fuis les rappeurs rageurs
Qui ne parlent’ des réalités...
Que pour buzzer ou provoquer !

Alors... adieu les impostures !
‘Y’a déjà bien assez d’ordures
Et combien ‘y’a-t-il de torts durs,
Ô Dieu... dans ce monde en rupture ?

Tous ces clichés qu’on garde en soi...
Que des brailleurs rappent’ ou aboient...
Qui les ignore ?... Qui n’les sait pas ?!!

Moi, je fuis... les rappeurs rageurs...
Qui ne parlent’ des réalités...
Que pour buzzer...
Ou... s’amuser  !