mardi 11 janvier 2011

ON NE BADINE PAS AVEC LA PAIX...

Les gens de Paix... (Temps de guerre et gens de Paix)

Il en va des fauteurs 
de guerre 
Comme’ des profiteurs de misère :
Il n’en vient simplement jamais
Que pour se gaver, c’est bien vrai...
Toujours après...
D’un temps de Paix...

On fait des dons (sans prendre un risque),

Qu’on pourrait bien soustraire au fisc...
Pour marquer son hostilité
Envers ceux qui veulent dominer
L’humanité.
C’est trop léger !

On poste en ligne un tas d
messages
Qui n’feront rien contre les cages
D’un seul otage’ de la terreur : 
Des mots qui n’font pas d’mal aux peurs !
Démos d’auteurs...
Qui sont des leurres !

Sans être abbé
 ni missionnaire,
Bah ! un sermon bien populaire,
Ça vous r’dore la foi des grands soirs
Qui n’effleurent’ pas d’un seul regard
Un seul bagnard
Dans son mouroir...

Oui ! c’est tant pis et c’est dommage...

Mais du moment que ça soulage
Un peu quelqu’un, même un lecteur
Qui vous aurait lu par erreur,
Ce moindre honneur
Vous touche au cœur :


Qu’on accapare des pans d’histoire
Pour édifier ses heures’ de gloire
Est un désir bien dérisoire
Dans un faux décor, où s’égarent
Les cabochards
Et les renards...


Croit-on qu’ça 
« rapporte » à la terre,
Cette croisade aux airs de croisière ?
Et puis déjà même, après tout,
Si ça n’« rapportait » rien qu’à vous... ? 
Tout ça... pour vous ?
Ça fait beaucoup !

‘Faut arrêter ! Pourquoi c’délire ?

Qui peut supposer, à vrai dire,
Changer assez l’ordre du temps
Pour toujours ou pour un instant ?
Qui, dirigeant...
Qui, un agent ?

Était-ce Hitler ? Est-ce un Molière ?

Un Martin Luther éphémère ?
Hier Gandhi mais, aujourd’hui,
Si c’est Bouddha, est-il ici ?
Est-il assis
Face à nos cris ?

Est-ce un homme’ « mage » où l’on devine

Comme un « pas sage » ? Est-ce un Staline,
Mussolini ? Un Bokassa ?
Est-ce un « Nelson... sans Mandela... » ?
Chacun pour soi,
Jusqu’où ça va ?

La mouche aura tué le coche,

Si rien n’la couche et c’est trop moche !
Est-ce’ dû à la peur d’avoir peur,
Qu’on soit rêveur, sans être acteur,
Quand les tueurs
Ont du labeur ?

Mais, voilà, la Vie nous appelle

Qui n’a pas cessé d’être belle !
Au-delà des « nuits et brouillards »...
Faiseurs de paix, veilleurs d’espoir
Prendront leur part
Bientôt ou tard :

Un beau jour, des gens de lumière

Nous lancent’ un discours salutaire :
Des chants, des vœux ou des prières
Avec lesquels, s’ils sont sincères,
La terre entière
Est solidaire !

Ces gens de cœur sont, dans l’Histoire,
Un repère pour toutes les mémoires,
Un modèle de fraternité
Qu’on peut décider d’imiter
Pour accéder
A leur beauté...

En avant sur leur « chemin d’faire »,

Ils vous tirent’ (et de cent manières !)
Vers des sommets d’humanité
Que des « ventres sans gravité »,
Sans charité,
Ont occultés.

C’est de leur âme, en démesure

D’amour, que naît leur aventure !
Et leur fierté n’est que bonté :
Comme un mélange d’humilité
Et de clarté
A partager.


Eux, s’ils s’emparaient du pouvoir,
Ils n’en feraient pas le rempart
De leur désirs ou de leur gloire,
Ni des grands égards que veulent’ voir
Quelques renards
Très cabochards !


Ils pourraient vous sembler candides

Et leur bravoure, assez stupide,
S’ils ne laissaient, malgré les crocs,
Quelques bouchers... quelques bourreaux...
Sur le carreau
De leurs cachots...

Ce sont des amis de concorde ;

Des chantres de miséricorde ;
Libérateurs pour des millions
De gens prostrés dans des prisons
Sans horizon
Et sans passion...

Comme un arc-en-ciel sous l’orage,

Comme une bouée dans les naufrages,
Leur existence est un pari :
Sentinelle au cœur de l’oubli !
C’est un défi
Contre la nuit !

Ils éclaboussent
’ avec franchise
Tout ce qu’on voit de convoitise...
En traversant les champs d’horreurs
De tant d’orgueils, sans déshonneur !
Malgré les peurs
Ou la fureur...

Les gens de Paix ont une Histoire,

Où leur Aventure est un Phare
Qui ouvre un champ de Liberté,
A travers mille obscurités,
Sans rien forcer
Ni tout fausser...

Pour y convier

L’Humanité !







 

 

 

 

 

 

 

 

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samedi 8 janvier 2011

LES POTINS...

Les potins du jardin...


Il cultive sa terre... et tous les chants du monde !
C’est sa branche, en effet : c’est sa racine profonde...
Et les fruits d’sa passion, sont des grappes’ de soleil...
Ou l’étoile’ du verger... gagnée sur le sommeil...

Il avait mis tell’ment d’amour dans la corbeille...
Mêlant... en vers, en mails... des mots et des merveilles...
Puisé d’la sève en rêve, au creux de son terrain :
Des recettes de lumière... aux berges du matin...

En truffant le menu, de surprises’ en délices,
Pour l’offrir, ingénu, à quelques pieux complices...
Il offrait tout son cœur, qui n’est pas d’artichaut... 
Et du bon grain à moudre en guise’ de vrai cadeau...

Pourtant il fit chou blanc, et tout ça pour des prunes...
Grimpant sur sa fortune’... pour décrocher la lune...
Mais jamais pour l’oseille... et jamais pour du blé...
Sans bâton, ni carottes’... Trop tard ! c’était râpé !

Car sur une’ terre ingrate... hostile en apparence,
Rien ne grandit vraiment, à part l’indifférence...
N’avait-il donc produit que de navrants navets ?
Ou le fruit d’ses erreurs, qui ne manquait jamais !

Il avait bien la pêche... avant que ça capote...
A présent, il aurait... comme’ le cœur en compote...
Lui, qui croyait tirer quelques marauds du jeu,
Il a bu le bouillon... et c’n’était pas juteux !

Est-il donc une’ bonne’ poire’... Le prend-on pour une’ pomme ?

Vivant... de son jardin... jardinier de la vie...
Le bon semeur se meurt, avec son art maudit...
Avec des larmes’... au lit, avec ses armes’... honni...
Son âme émerveillée a froid ! Que ce soit dit !

Il voulait partager des germes d’espérance...
Atteindre le noyau de nos vraies connivences...
Plein sa hotte, il avait de bons plans ! Mais voilà,
Plein les bottes’... et puis crotte ! Il resta planté, là...

Ce jour était sans palme, il reçu ses tomates :
Un hommage’...  dans l’potage et, depuis, ça fait date !
Démêler cette’ salade ? Il n’est jamais trop tard !
Il faut trouver comment... ôter cette épine’ d’art... 

Comment changer la donne : en prendre de la graine ?
Se garder d’une amende... ou donner d’la châtaigne...
Et sans rendre des tartes... sans même en avoir l’air...
Pour enfin « pacifier »... n’être, au fond, pas si fier !

On fait bien tout un plat pour quelques queues d’cerise...
Et dans la purée d’pois, on traverse des crises...
L’important, c’est semer... La récolte suivra 
Au-delà d’ses besoins ! Et le monde vivra !

Alors, il a semé, au milieu de la foule...
Pour les gens... à tout va, à tout vent... sous la houle...
Des étoiles’ sur la toile’... Le verbe dans le bruit !
Il en recueille’ la somme’ : les pépins... Tout compris !

C’est sûr que les bonnes’ poires’... on les prend pour des pommes !

Il comptera les jours, au-delà de lui-même ;
Il compte avec le temps ... sur l’amour, pour qu’on aime
L’amour qui va germer... que, peut-être, on attend...
Ou bien qu’on n’attend plus, tant il prend tout son temps !

Et si demain son chant n’est pas qu’un champ de ruines,
S’il reste mieux qu’une ombre, au-dessous des racines...
C’est qu’il aura su faire’ le choix qui s’est offert :
Ou mourir au dessert... ou mûrir au désert ! 

Il n’a pas voulu plaire’... pour le plaisir de plaire ;
Cultiver des lauriers, sous de fausses lumières...
Ni savourer la gloire’... ni bafouer son art !
Il confie tant de fruits de sa vie... à plus tard...

Mais s’il est déconfit, pour un temps provisoire...
C’n’est pas la mort à voir, c’est juste amer à croire !
Et pour la p’tite histoire... et si rien ne se perd...
C’est dans son p’tit jardin... que naît tout l’univers !

Sur tant de terre ingrate... hostile, en apparence,
On verra la moisson du fond de sa croissance...
Une aurore éveillée par le chant des saisons...
Et l’élan de son cœur, ouvert aux oraisons...

Il cultive les âmes’... et tout l’amour du monde...
C’est sa tâche, en effet, oui ! sa nature profonde...
Car les fruits d’sa passion sont des grappes’ de soleil...
Ou l’étoile’ du verger... gagnée sur son sommeil...


Et sa vie n’est qu’espoir... sur le chemin des hommes !








 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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mercredi 5 janvier 2011

LES MATINS GRINCHEUX

Les matins grincheux…

Notre empressement nous énerve,
Nos emballements nous desservent :
Contre l’ennui, on est expert…
Combien de bonheurs on y perd…                 



Elle’ s’éveille,


Les traits tirés, le ventre en vrac,

Les yeux bridés, lestés de sacs...
Bouche « dégoût » et « peau de limace »,
Et qu’un « rien » agace, « en surface »...

Cheveux hirsutes
 et draps froissés,
L’air un peu « brut à décoffrer »,
Elle a la conscience « animale »,
La coiffure... à la verticale...

Elle’ s’étire...


Un flot d’injures
... en devenir...
Cherche une faille, ici, pour jaillir
Sur votre tête, et c’est la « fête » :
Ça roupillait... puis ça rouspète !

Si son regard est ombrageux,

C’est qu’elle a l’esprit orageux,
A l’affût du moindre « désordre »,
Pour enrager, « rugir » ou « mordre »...

Elle’ se pince,


Pour savoir s’il fait déjà jour ;

Si son « plongeon » n’est pas trop court ;
S’il fait plus « soleil » que « sommeil » ;
Ou bien plutôt « rêve » que « réveil » :

Y’a rien d’plus sot qu’un saut de lit,

Lorsqu’il vous « renvoie au tapis » !
Alors que, tapi sous la couette,
Rien ne vous « fouette » et ça, c’est « chouette » !

Elle’ se lève.


Sous son pied gauche, « 
y’a pas d’crottin »
Pour porter chance, au « p’tit matin »,
Aux murs qui, hélas, l’environnent,
Comme aux nerfs sur lesquels elle’ cogne...

Ça n’se voit pas qu’elle est à cran ?

Que peut-on voir « sur un volcan » ?
Ça n’se voit pas ?!! Si !... ça s’entend,
Ça se sent et on s’en ressent !

Elle’ bondit,


Dès qu’elle a pu sortir du nid

Et puis qu’elle émerge de sa nuit,
Comme un prédateur s’enhardit
Lorsqu’il ignore’ tout dun ennemi...

‘Faut pas s’trouver sur le parcours :

On risque de « peser trop lourd »
Sur son humeur si « lunatique »,
Aux conséquences... bien « telluriques »...

Elle’ se stresse ;


Elle insulte un peu les miroirs,

Oh ! sûr’ment plus « fiers » dans le noir :
Vu quune mine à ce point « défaite »,
Ça fait « disette » et pas « risette » !

Et comment donc ? On va tenter

Une « œuvre d’art »... pour colmater,
Avec du fard, ces ridules tristes...
Et se peindre... un « portrait d’artiste » !...

Elle’ se hâte !


Avec le cerveau « pas branché »,

On n’peut pas penser... Faut bouger :
Eh ! du fond d’teint... vite ! aux pommettes !
Vite ! à fond d’train... Go ! les gambettes !

La « bousculer », ce serait trop :

Il y’a l’horloge et la radio !
Dans les moments « retardataires »,
On veut l’aider : y’a rien à faire !

Elle’ se tâte...


Surtout ne pas la déranger,
Ni se laisser interroger
Sur ses « options vestimentaires » !
‘Y’a qu’une issue : ça n’peut que plaire !...

Ça n’se sait pas qu’elle est à cran... (?)
Sauf... sous l’explosion du « volcan » (!!!)
Avec cette « litanie râleuse »
Qui rend sa « lippe » âpre et boudeuse !

Ah ! C’est tant pis !

Si on rêvait de rester « cool »,
On est plutôt « baba » et « saoul »,
Sous l’effet de la « houle », en somme,
D’un vague à l’âme’ qui nous assomme...

‘Faudrait mettre les choses... au point,
« Montrer les dents », « serrer les poings » !
Lorsque la mesure est complète,
Ou bien ça « casse », ou bien ça... « pète »...

Elle’ s’en fiche...

Je voudrais lui tendre la main,
Ou réagir en boute-en-train :
Les mots de paix lui semblent vides
Et la main tendue... trop « perfide » !

Priser le « repos sans ennui »
Ou briser, sans répit, l’ennui ?
On est... « expert en indulgence »,
Ou « réfractaire aux complaisances » !

Elle’ s’empresse

De réfréner, avec « dédain »,
Vos élans de « samaritain »...
Pourquoi s’infliger tant de peine,
Pour s’affliger d’une « autre peine » ?

Ça n’se dit pas qu’elle est à cran...
On n’dit jamais ça d’un volcan !
A quoi bon tant de jérémiades,
Qui ne déclenchent que des brimades ?

Et j’ai rêvé

Qu’on montera au « septième ciel »,
Dès qu’on « épongera le fiel »
Qui, là... coule au « ras des pâquerettes »
Dans tous ces « dédales de sornettes »...

Il faudrait qu’on arrive au moins
A n’en jamais « venir aux mains » :
« Y’en a » qui gagnent à ces « compètes »
Un tas dregrets, jusqu’à « perpète » !!!...

Cherchez la bête :
Elle’ se réveille !

Ah ! c’est terrible ! On n’y peut rien !
Il va nous faire un temps de chiens,
Qui aboieraient de bon matin...
C’est trop malin !
Alors, où est la « caravane »,
Grâce à laquelle on se « pavane » ?
(Comme on nous dit dans « le proverbe » :
C’est si facile, avec du « verbe » !) 
Mais... qui sait pourtant l’arrêter,
Pour y monter ?
Quand la caravane...
« Tombe en panne »,
On la condamne !
Et comment conserver la trace,
Sans qu’on la perde ou qu’on l’efface,
De la sérénité qui passe ?
De la sérénité...
Qui passe !!!



Car, tout au bout...
Elle’ se réveille !


Elle est debout ?!!!


Elle’ se réveille !!!







 

 

 

 

 

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lundi 3 janvier 2011

CHICANERIES...

Les fruits de discorde

 

Combien la soupe à la grimace

A-t-elle empoisonné de vies ?

Au lieu que jeunesse se passe,

Combien d’humeurs se sont aigries ?

 

On n’est souvent pas mûr, c’est sûr,

Pour goûter la félicité

Des fruits d’amour au cœur si pur

Que l’harmonie fait partager…

 

Et on se brouille’ tell’ment souvent

Pour quelques regards ombrageux

En écorchant les nerfs des gens

Avec des poignards dans les yeux.

 

On se concocte’ra des salades

Comme on mettra les pieds dans l’plat

Où on récupère en panade

Des quiproquos à tour de bras.

 

En proférant des invectives

Aussi cinglantes’ que des grenades

On gardera l’initiative

Des conflits ou des algarades…

 

On est repu mais on ressert

Encore un peu de ces repas

Composés de revanche amère

Qu’on déguste’ra ensuite à froid.

 

On peut se hérisser tout rond

Pour des vétilles’ sans alibi,

Évitant pépins ou marrons

Qui font un beau salmigondis !

 

Qu’on bougonne ou qu’on vitupère

Pour quelques menues queues d’cerises,

C’est bien toujours la même’ colère

Qui nous inflige’ra son emprise :

 

La moutarde’ monte et pique au nez

Et ça d’vient vite’ très contagieux ;

A tempêter ou s’agiter,

Bah ! d’autres nez se piquent’ au jeu…

 

Alors on cherche une accalmie

Pour savourer, un instant bref,

Le repos d’un léger répit

Avant de croquer, derechef,

 

Les fruits pourris de la discorde…

 

Mais combien les rancœurs tenaces

Ont-elles emprisonné de vies ?

Combien de griefs le dépassent

Pour qu’un cœur poli soit terni ?

 

Ainsi on conserve en réserve

Du piment pour un tas d’querelles

Quand le fond de fiel qu’on préserve

Nous dénature ou nous harcèle.

 

On cultive’ra une’ pêche à soi

Qu’on dépense’ra en chicane’ries

Plutôt que de prêter sa voix

A ravaler des infamies…

 

On deviendra tonitruant

Au lieu de verser dans les cœurs

Un baume actif et lénifiant

Et débonnaire et de bonne heure.

 

Acerbe, amer ou bien caustique,

On se répand tous azimuts

En désaccords ou en critiques

Et on atteint souvent son but !

 

Pourtant d’une envie belliqueuse

Ne jaillit jamais l’amitié ;

La force haineuse et impérieuse

N’est qu’un puits d’animosité.

 

Plantant des piques’ et des bande’rilles,

Par provocation, par brimade,

On ne récolte’ra que bisbilles,

Altercations et rebuffades.

 

Si, de peur de sembler trop poire,

On distille en propos acides

Des mots qui cherchent des histoires

En rendant les cœurs plus arides,

 

Et s’il nous reste une’ p’tite’ fringale,

Quitte à risquer la boulimie,

De remontrances’ ou de scandales,

On en gâte’ra souvent sa vie !

 

On n’est souvent pas mûr, c’est sûr !

Pour goûter la sérénité

Lorsqu’on garde une’ dent assez dure

Pour dévorer ces fruits viciés :

 

Les fruits maudits de la discorde.















 

La paille et la poutre…

 

Un mauvais jugement ?
           Un mauvais juge ment !

 

Qui parle de mensonge a souvent l’esprit trouble :

C’est un travers d’une ironie vraiment fatale,

Immoral et sournois dans l’œil qui voit en double

Les défauts chez autrui qui chez lui sont banals.

 

On fait fi des trésors qu’on ne sait plus trouver

Quand on fixe un écueil qui obstrue le sentier

Et, pour ne pas tenter de mieux le contourner,

On boit la goutte amère’… pas la mer de bonté.

 

Aveugle ou bien menteur,

On trahit le Bonheur ;

On voit la paille, ailleurs,

Pas la poutre en son cœur…

 

Qui déplore l’orgueil a souvent l’âme altière,

Pétrie de vanité, sarcastique ou cruelle,

Fustigeant le penchant de l’autre à rester fier,

Sous le flot déversé des diatribes’ ou du fiel.

 

Dans un cœur égoïste il ne s’épanouit

Que l’impérieux besoin de se valoriser

Et toute autre valeur est passée à merci

Au crible d’un dédain prompt à la dénigrer.

 

Aveugle ou bien menteur,

On trahit par malheur

Pour une’ seule’ paille ailleurs,

Sa poutre, en épaisseur…

 

On souligne un écart, on inverse les rôles

En accusant souvent à tort ou à travers

Des voisins innocents pour servir et, c’est drôle,

Un juge’ment très partial, ironique ou pervers.

 

On se voile la face et se convainc d’emblée

De défendre son droit ou sa réputation

En se drapant tantôt de sa fausse’ dignité

Et tantôt de colère, avec indignation…

 

Aveugle ou bien menteur,

On décharge son cœur

Pour une’ p’tite’ faille ailleurs,

D’une’ grosse’ poutre d’erreurs.

 

Sait-on vraiment pourtant comme il convient d’aimer ?

Que fait-on du pardon et de la tolérance

Lorsqu’on bafoue ainsi la simple vérité

Pour narguer la faiblesse et châtier l’innocence ?

 

On n’est pas infaillible et on oublie aussi

Que d’aucuns à leur tour pourraient grossir un jour

Un fétu de chez soi qu’on croyait si petit

Qu’on voulait l’ignorer sans penser le trahir :

 

Aveugles’ ou bien menteurs ?

La paille ouvre nos cœurs

Aux poutres de rancœurs

Tombées sur nos erreurs !























Le torchon brûlé…

 

Ça sent mauvais, l’torchon brûlé !

Entre nous, la foudre est tombée :

Ça sent la poudre… et ça promet !

Ah ! Tant de guerre en temps de Paix !

Si c’est surfait,

Sûr ! C’est exprès !

 

Au premier jour de l’explosion

On marque son hésitation :

Quand, perché sur un mirador,

Chacun des deux cherche d’abord 

« Qui est retors

Et qui a tort ? »

 

Puis on recherche une accalmie :

On se découvre admis « ami »…

Un con-promis sans sa moitié…

Qu’on fait marcher, pas avancer

Si laminé

Sur sol miné…

 

Ça, c’est notre cuisine interne

Ou bien carrément la caserne

Qui fume et ça… c’est jamais bon :

On n’fait jamais trop attention

Aux dépressions

D’un « court-bouillon » !

 

Quand ça déborde, il y’a urgence,

Pour éviter l’incandescence,

De rame’ner l’tout à feu très doux.

La juste recette est au bout !

Rien que pour nous !

La paix, surtout !

 

Aux jeux des pompiers, ça m’inquiète,

On a craqué trop d’allumettes

Et leur rougeur nous monte au front.

C’est heureux qu’on soit des gens bons,

Pas des croûtons…

Ni des dindons…

 

Pourtant la farce, on est dedans :

« La Pomme’ d’Ève… et ce pauvre Adam ! »…

Pauvres de nous : les dents sont dures !

Et la tension qui est très sûre

Éclate au jour

Et sans mesure !

 

Il va falloir trouver des forces ;

S’épaissir au niveau d’l’écorce !

Si ça se corse, être moins fier :

Accepter des secours d’hier,

Sans avoir l’air

D’un « fruit d’sa mère »…

 

Pour creuser du côté d’l’enfance,

Sur un divan de circonstance

En connivence, on connaîtra

Son karma sur le bout des doigts

Et ça ira

Loin, pourquoi pas ?

 

Heureusement, il y’a « riche terre » :

On sait déjà de cent manières

Que les répliques’ nous sont permises

Et que la patience est de mise

Pour la surprise

Ou la reprise…

 

 

Le torchon brûle, il faut saisir

Son bonheur ou bien l’extincteur…

S’il faut choisir, autant souffrir

Du sort glorieux des bons sapeurs…

 

 

On a beau rire ou bien s’en faire…

Même’ les maux les plus délétères

Ne grippe’ront pas nos sentiments :

Un cœur chargé de ses tourments,

S’il est battant,

Reste vivant !

 

‘Faut parfois qu’le décor s’enflamme

Pour que se ranime un peu l’âme

D’un amour qu’on ne sentait plus

Puisqu’on l’avait mis au rebus…

L’oubli s’est tu…

N’en parlons plus !

 

‘Y’a du bon air dans les chaumières

Avec la joie et la manière…

La douce’ pudeur au cœur vaillant…

Briser la glace ? Un feu d’enfant !

Mais oui, vraiment !

Et c’est gagnant !!!

 

Ça sent si bon, les retrouvailles !

Comme un bouquet de fiançailles !

Bon ! tant pis pour ces ans lassés

Qui n’auront fait que trépasser :

Il faut oser

Se dépasser…

 

Qui voudra faire un bon mariage

Doit faire avant tout son ménage…

Les casse’roles’ qu’on pourrait traîner,

Sans un regret ‘faut les jeter !

Les « relooker » ?

C’est se masquer !

 

On sera bon pour le « service »…

A n’pas confondre avec « sévices » :

Il y’a bien trop de suppliciés

Qui ont rendu leur tablier !

Pour y pallier

‘Faut s’« pacifier »…

 

‘Faut pas se fier aux apparences…

Aimer « au p’tit bonheur… pas d’chance »,

Ce n’est jamais très rutilant !

Surtout qu’en plus, on fait semblant

D’être important

Parmi les gens…

 

Une aventure où l’on se fâche

A bon marché, jamais ne marche !

Pour un seul couple rescapé,

‘Y’a plus de joie d’être sauvé

Qu’en des milliers

D’succès damnés…

 

Mais si parfois l’amour chancelle,

Bah ! qu’on le ranime’ d’étincelles,

De bon humour, de belle humeur !

Et qu’on lui fasse avec ardeur,

Avec des « fleurs »,

Du « bouche à cœur » ! 

 

Pour lui rendre sa juste allure

Et pour le rendre à sa nature,

En saisir mille-et-un bonheurs

Et les saisons de « l’intérieur » ;

S’ouvrir en chœur

A ses couleurs ! 


 

Le temps nous brûle ! Il faut gravir

La grande échelle’ du vrai bonheur…

S’il faut vieillir, autant choisir

Le sort glorieux des bons sapeurs !

 

 

Au jour j … à la nuit n-ième,

« On se réjouit puisqu’on s’aime… » !

Aime aime’ra bien qui, le dernier,

Aime’ra mieux qu’à son jour premier !

Car les premiers

Sont les derniers…

 

Les derniers seront les premiers… 

Les derniers seront les premiers !

 














Comprenons le « symbole » :

Il doit crever la bulle
Où les tracas le r’boulent,
Plutôt que d’« prendre une’ balle » !

‘Faudrait être « maboule »
Pour n’être pas rebelle
A ces coups de timbale !
Il se fait tant de bile
A regarder sa belle
Que la colère emballe !

Et bien qu’il déambule
Au détour des « traboules »
Où l’on s’renvoie « des balles »...
Qu’il aboie ou qu’il bêle,
Qu’il fasse’ le « sitting »... bull,
(Une’ ruse’ pas si débile...),

Quand la fureur déboule
Sur ce mal qu’ils déballent
En palabre et babils,
‘Faut voir ce qu’ils trimbalent !!!
Il faut dire’ qu’ça chamboule
Et que ça « tourneboule »...

Au lieu qu’ça carambole,
‘Faudrait qu’ça farandole !     
Qu’ils trinquent’ avec des bulles !
Et s’ils allaient au bal
« Agiter la guibolle »
Pour un brin de gambille ?

Mais c’est vraiment « pas d’bol »,
Elle est déjà en boule !
Alors « rouler sa bille »,
On dira qu’ça brinqu’bale
Ou qu’c’est bien malhabile
Et autres fariboles !

...Mais quel conciliabule
Avec cette’ parabole
(Noire et indélébile)
Du « rebelle et d’sa belle »
Coincés pour des bisbilles
Dans leur tour de Babel ! 

Autant coincer la bulle
Où ces tracas nous r’boulent !
Avant de perdre’ la boule,

Comprenons le symbole !
Ou renvoyons la balle :

Le symbole ?
« Ras- le- bol ! »...