mardi 3 mai 2016

ON EST "EUROS"...

On est « euros » !

Le problème... c’est peut-être... qu’on n’est plus assez « heureux »... 
On est trop... « euros »...
Le problème, c’est que les dollars 
Aient pu faire de nous leurs taulards...
Et... le problème, c’est quand l’argent
Est notre choix le plus urgent !!! 
Mais tout ça... on connaît déjà...
Bienvenue ici-bas !
C’est ici que s’achèvent...
Notre nuit et nos rêves...
Alors... qu’un nouveau jour commence
Au paradis de la finance... !
Vous pouvez rouvrir vos paupières...
Bienvenue : « Oui ! Vous êtes’ sur terre ! »...
Où « l’respect s’perd ! »...
(Disait mon grand-père...)
-Où les affaires
Sont un repaire...-
Et c’qu’on espère...
Nous reste à faire ! Alors, que faire ?
Ouvrir son cœur ?
Râler en chœur ?
Ça n’suffit pas !
Ouvrir la voie...
A nos clameurs... ?
C’est pas meilleur !
Ce qu’il faut... c’est « encore un pas »...
C’est se rendre dans l’agora...
Ouvrir sa porte... 
Et, en cohortes,
Inverser l’ordre des facteurs,
« Entre gibier et prédateur » :
Aller marcher
Sur le « Marché » !...
Et lui reprendre, à la volée...

Ce qu’il nous a juste... volé ! 






 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

LA RAISON DES RÉSEAUX...

La raison des réseaux...


C’est un espace où tout se voit...
Où le silence a tant de voix,
Que tant de voies lui sont offertes !
Et chaque instant court à sa perte...

Ça n’va pas plaire à tout le monde,
Mais là, j’ai des pensées qui grondent :
J’ai pris le parti de tout dire !
Je vais l’écrire’... mais sans maudire...

On veut brûler sa rage... On veut
Juste allumer des contre-feux !
Et le bûcher qu’on a trouvé,
C’est la tribune où l’enflammer...

Mais c’est comme un cercle vicieux !
La surenchère, à qui peut mieux !
On croit jouer les bons apôtres,
Lorsqu’un mot en appelle en autre...

On est seul... ou accaparé...
L’arrêt n’a pas droit de cité
Et l’action n’est qu’une impression...
Sur des réseaux, pleins d’addictions !

Ce sont des champs d’exubérances...
« Avec » ou bien « sans » pertinence...
Où l’impertinence est de mise
Et l’abstention, très compromise ;

Un semblant de révolution...
De tensions, d’évacuation,
D’abstractions, que ça récupère...
Comme une illusion... planétaire !

C’est gratifiant d’être connu,
Reconnu par des inconnus,
Jusqu’à l’autre bout de la terre...
Alors que tout n’est jamais... qu’éphémère !

Que restera-t-il de tout ça ?
Que des idées, qu’on oubliera ?
Des photos... ou des vidéos,
Sans raccords et sans scénario ?

En selfie... en spams... Instagram...
Les egos deviennent’ un programme 
A partager avec un tchat...
Un clash... un flash... avec Snapchat !

On est plus un mouton qu’un bouc,
Quand on est accroc... à « Facebook » !
Un temple idyllique et laïque,
Où « l’on se shoote » avec des « like »...

On a le droit de s’exprimer...
D’« imprimer » pour pas « déprimer » !
Comme’ Gutenberg l’avait « osé »,
Avec ses tripes’ et du papier !

‘Yavait des temps de création...
Pour tant de maisons d’édition...
Mais pour les réseaux, la raison,
C’est... « la cour de récréation » !
Qui voit sa ligne d‘horizon
Comme un choix digne d’ambition ?
Qui connaît la loi des passions...
Ou même’... le poids des convictions ?

Est-ce’ qu’on rencontre encore’ des gens
Sous leurs « pseudos »... de temps en temps ?
Est-ce’ qu’on a l’amour du vivant...
Ou le « complexe du divan » ?

On est piégé par des passe’-temps
Qui nous relancent’ à tout bout d’champ !
‘Y’a pas de trêve’... c’est comme un rêve
Qui nous reprend, quand on se lève...

Comment résister aux sirènes,
Si on oublie qu’elles’ nous entraînent ?
Où ça nous mène, une autoroute
D’informations brèves’ et trop courtes... ?

C’est un flot de contradictions..
Qui dégénère en divisions,
Dès qu’on se frite ou qu’on se fâche...
Ou qu’on résiste... et qu’on se lâche !

‘Y’a pas de blues dans la colère
Qui fait le buzz ou vous libère :
Quand on se bashe... on plaît beaucoup !
Quand on se crashe... on fait des views !

Qui veut juste être populaire
Et tout remettre à sa bannière ?
Mais qui va s’offrir en pâture...
En profils... ou en devantures ?

S’exposer à la calomnie...
S’imposer, pour des « colonies »,
« Dix-mille’ messages’ à partager »
Entre « amis sages’ ou enragés »...

Twitter des tonnes’ d’insanités...
Habitées par des vanités ?
Qui oublie qu’on peut s’essouffler ?
Que « persifler » n’est pas jouer !

On peut « troller » des « cons-trolleurs »...
Ou... « poster » sur des « cons-posteurs » :
Toute’ Réalité Occultée
Libère’ des Leurres’, en vérité !

Si tout se passe en couverture,
Qu’est-ce’ qui nous offre une « ouverture » ?
Une apparence est trop flatteuse...
Lorsqu’elle’ n’est, souvent, que menteuse !

On peut flouer des « fous » voyeurs...
Et les fourvoyer à toute heure...
En donnant des infos floutées
Qui datent’ et qui les font douter !

On va régaler la galle’rie
D’humour bancal... Pourvu qu’on rie !
Rira bien qui rira « pour rien » :
Quand c’est gratuit... ça mange’ pas d’pain !

Qui sait le poids d’ses intentions...
Ou fait des choix sans conviction ?
Qui voit sa ligne dhorizon
Comme’ sous le signe d’une’ vocation ?
‘Y’a des « cours de récréation »  
Ouvertes’ à toutes’ les dérisions !
Mais pour les réseaux, la raison,
C’est un moyen de diversion :

Puisqu’on s’attache à leurs filets...
C’est que c’est un filon qui plaît !
On y met toute’ sa liberté...
Oui, mais... on omet d’exister !

Cet enthousiasme est virtuel,
Quand le marasme est bien réel ;
Ce qui a nourri votre envie,
Vous l’avez pris à votre vie !

C’était voulu dès le début !
On vous veut reclus et repu...
Juste « un sniper à court de balles »...
De maux... de mal... et c’est viral !

Votre idéal est tombé là :
Dans l’arène ou dans l’agora !
Vous n’voyez pas qui le verra...
Ni l’embarras qui restera !

Vous oubliez qu’on vous épie :
La censure’ n’a pas de répit !
Elle’ figure au cœur du « système »,
Sans rendre un compte, elle’ vous en ferme !

L’imprimatur est sans partage !
Comme une’ dictature’ sans visage...
Vous êtes’ en proie aux algorithmes
Qui broient l’espoir de nouveaux rythmes...

Et vous ravalez le tempo,
A défaut de changer de peau...
Vous vous conformez au format...
Qui fait râler fort... mais tout bas !

On tire un trait sur des portraits
Que vous portez... C’est juste « exprès »,
Qu’on vous oblige à moins d’excès...
Et ça fustige’ votre succès !

C’n’est pas que vous fassiez de l’ombre...
Ou que votre opinion soit sombre...
C’est votre lumière’ qu’on enterre
Quand elle éclaire’ trop de mystère !

Ça n’peut pas plaire à tout le monde,
Que vos mots soient des maux qui grondent :
Et votre parti... : « de tout dire ! »,
C’est pour ça qu’on veut vous bannir !

C’est aux chapitres’ où tout se voit,
Que votre silence est un choix...
Mais pas le vôtre, à ce point-là,
Que vous y perdiez votre voix !

Ça n’va pas plaire à tout le monde...
Mais là, j’ai des pensées qui grondent :
J’ai pris le parti de tout dire...
Et de l’écrire’... mais sans médire !

‘Y’a des « cours de récréation »
Offertes’ à toutes’ les diversions...
Mais pour les réseaux, l’intention,
C’est un état de soumission :
Qui sent le poids de ses passions,
Ou fait le choix d’une addiction ?
Qui sait « la part de la pression »
Qui rime avec ses ambitions ?
L’émulation « sans concession » 
Et l’instrumentalisation
Des colères’ ou des convictions ?

‘Y’a des raisons d’indignation
Qui promettent’ une insurrection
Ouverte aux récupérations !???


Où est la ligne dhorizon,
Entre « la rage... et la raison » ?!!!

Les réseaux sont-ils asociaux ?
On les voudrait pourtant cordiaux !


A chacun d’en faire un moyen
De profit pour tous les humains :
A nous tous d’y semer l’envie

Qui nous ramène... à la vraie vie !