mardi 20 janvier 2015

COULEURS...

Couleurs...

J’en ai rêvé comme un espoir... ni blanc ni noir mais multi-tons :
Le monde « arc-en-ciel-Benetton » sans façon ni contrefaçon !
Ni pour femmes ni pour hommes’ : un monde ouvert aux sens et aux nuances,
Où la diversité s’exprime à travers toutes’ les différences !

L’égalité si contestée de chacun avec son prochain
N’a jamais été regardée tout simplement comme un moyen
De permettre à chaque être humain de vivre en paix, sans concurrence,
Ni d’accorder à tout vivant assez de poids sur la balance...

C’est toujours la fraternité qui permet de mieux supporter
Ce qu’un ego démesuré ne chercherait qu’à condamner :
A l’école’ de la bienveillance on ne prend jamais ses distances
Avec tant de disparités que pour mieux en avoir conscience !

Et s’il est bien vrai que la haine obscurcit nos champs de vision,
Une opinion sectaire aussi peut rétrécir nos horizons...
On y perd alors tant de choses : et la fraîcheur de son enfance
Et la subtilité des roses’... ou son âme, au bout de l’outrance !

Tous les parcours sont un domaine où la vie déploie ses couleurs
Et dans leur assemblage, ainsi, on voit des essais de bonheur.
Angela avait essayé de faire’ valoir sa discordance,
Oh ! sans rechercher le scandale et sans viser la moindre offense !

Puis le scandale est arrivé comme il fut prévu, c’est certain,
Pour secouer un étendard si cher au Peuple américain...
Il avait pour nom « Libertés (Révolution ou Renaissance) » !
Le pluriel d’un mot si prisé faisait frémir toutes les convenances

Mais ce pluriel est un reflet de la simple réalité ;
Le prisme offert à nos regards pour mieux nous voir et nous aimer
Tels que nous sommes’ et sans détour ; avec assez de vigilance
Affûtée dans tous les esprits, s’ils sont vrais et sans médisance.

Est-ce alors ce qui nous dérange : tolérer ou, « pire !!!? », approuver ?
Qui peut demander de choisir entre s’ouvrir et se fermer ?
On doit quelquefois faire un choix : celui de garder le silence
Ou de parler et de tout dire... avec force et sans arrogance !

On peut ne pas être d’accord avec l’ensemble des discours
Et quelquefois des contre-pieds projettent’ un voile’ sur les parcours ;
Ce qui fait notre admiration pourrait nous laisser sans défense
Et pourtant je peux déclarer sans calcul et sans complaisance

Loin d’un appel aux armes
Et sans recours aux drames :
« On est un peu complices...
Mrs. Angela Davis ! »

Aucun mot ne saurait suffire à déjouer les opinions !
Combien nous faut-il de ferveur pour « fédérer nos réflexions » ?
On peut nourrir tant d’illusions et se priver de connaissance
En s’efforçant dimaginer qu’on aurait tout compris d’avance !

Qui voudra bien prêter ses yeux à l’écoute et la discussion
De convictions juste opposées à sa simple compréhension ?
Combien nous faut-il d’attention et combien de persévérance,
Avant de pouvoir accepter l’expression de nos divergences ?

Angela devait l’éprouver ! Sa pensée à contre-courant
L’avait mise au ban d’un pays qu’elle’ voulait servir autrement
Que dans l’obéissance aveugle aux décrets comme aux bienséances
Et sa rébellion devenait le combat de son existence !

En se battant sur tous les fronts, elle avait gravi des sommets
Et des murs d’incompréhension ou d’isolement et de rejet
Pourtant rien n’a pu la priver, à jamais, de la chance immense
De bousculer les préjugés par des chemins de délivrance !

Elle a rallié des sympathies venues de tous les continents
Et de sa source ou sa passion a jailli tout un océan !
En incarnant l’humanité, elle a gagné tant de confiance
Que son aura s’est renforcée d’amitiés et de connivences

Et pour ne pas voir l’univers en noir et blanc, trop simplement,
Elle a mis les couleurs du cœur à l’honneur, juste au premier rang,
Dans ce monde où les exposer c’est oser leur impertinence
Que des censeurs désarçonnés voudraient taxer de mécréance !

C’est toujours la fraternité qui permet de mieux supporter
Ce qu’un ego démesuré ne chercherait qu’à condamner :
A l’école’ de la bienveillance, on ne prend jamais ses distances
Avec l’or des disparités que pour mieux en avoir conscience !

Dans les états conservateurs bien-pensants et partout ailleurs,
Dans l’espace ultra-libéral qui, bien sûr, veut notre « Bonheur »,
Elle a projeté des idées de justice et de résistance
Pour offrir un droit de couleurs au respect comme aux tolérances. 

On peut ne pas être d’accord avec certains points du discours
Et quelquefois ses contre-pieds ont pu nous voiler son parcours
Car ce qui fait son objection pourrait nous laisser sans défense,
Rien n’y ferait ! je veux lui dire, sans calcul, ma reconnaissance...

Oui ! Sans recours aux armes
Et sans appel aux drames :
« On est un peu complices...
Mrs. Angela Davis ! »


« C’est toujours la fraternité qui permet de mieux supporter
Ce qu’un ego démesuré ne chercherait qu’à condamner ! »





 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

mercredi 7 janvier 2015

PAX ROMANA...

De la Mare Nostrum à la Cosa Nostra...
(Capitole(s)... et Capital...)
Une avancée... tentaculaire...


Pillage’romain...
Qui s’en souvient ?


Ils ont pillé d’autres cultures : le fer, ici ! L’art, chez les Grecs...
Ils en ont forgé des trophées... et privé de grâce intrinsèque
Un modèle, un pur idéal... pour le draper de lois martiales,
Édictées sans valeur morale... et sous des pulsions animales...

Oriundi et ver dans le fruit... La Belle Italie, où est-elle,
Pendant quune immense’ diaspora demeure à jamais sous tutelle
D’un esprit de domination hérité de nations guerrières ?
De la tension des centurions, au zèle ardent des légionnaires !

L’orgueil est là, bien implanté, dans la tyrannie d’un César
Qui a soumis le monde entier aux pouvoirs de son bon vouloir !
Et son règne patriarcal, qui en fait sa quête immorale ?
Quelle est donc l’emprise’ d’un macho, si ce n’est pas l’empire’ du mâle ?

Pourtant qui s’en lave’rait les mains ? L’esprit romain... qui se souvient...
Que la poussière’, dans les arènes avait bu le sang des chrétiens ?
Où était la paix des vainqueurs, après la ruine et l’esclavage ?
« Veni, vidi... », « Vae victis ! » : qui a vu les vaincus en cage ?

Pax Romana, c’est un combat :
De la Mare Nostrum à la Cosa Nostra...
Les faiseurs de mafias ne font pas des... pizzas...

L’appât du gain des casinos... l’omerta et la vendetta...
Baiser de la mort aux damnés ; l’effroi et la loi du non-droit,
Ces poisons se sont infiltrés dans les strates de nos sociétés
Où le fond des mentalités s’en est tristement inspiré...

Avec les requins de Wall Street ou les baroudeurs de l’Irak,
Pour des intentions pétrolières... partout, la terre est mise à sac...
« L’American way... » colonise et le sujet et le décor...
Alors, le monde s’uniformise avec la pensée du plus fort !

Si Amerigo Vespucci a découvert une autre terre,
Un Nouvel Ordre a vu le jour... Mais l’esprit de la fourmilière
Est un bégaiement de l’Histoire
! « Big Brother » et ses partisans
Ont grandi sur des territoires où des choix « latins » sont présents. 

Morituri te salutant... Ave Dollar, maître absolu !
Quand le perdant vit dans la rue, malheur à lui qui a perdu
Tout sentiment de dignité pourtant due à l’humanité !
Malheur aux exclus de tous bords, que les vainqueurs ont accablés !

Pax Romana, c’est un combat :
De la Mare Nostrum à la Cosa Nostra...
Les faiseurs de mafias ne font pas... des pizzas !

C’est un avenir en mobile-home, un devenir itinérant ;
Se déplacer pour un emploi... à temps complet ou à mi-temps ;
Déraciner femme et enfants qui perdront leurs liens d’amitié,
Ou bien survivre isolément, loin des projets qu’on a rêvés...

C’est la vie en mille épisodes... un lendemain sans scénario,
Chaque jour est à réinventer ; « Hollywood ! » pour un oriundo
Qui revit son exil passé... un continent à la dérive...
Le statut de la Liberté... vraiment trop cher, pour qui s’en prive !

C’est toujours la loi du plus fort qu’il faut taire au risque éprouvé
De passer pour enne’mi des hommes... et de la « bannière étoilée » !
Alors qu’on est... un « Spartacus » qui se bat contre les soldats
D’une armée de lourds actionnaires et de banksters et de passe’-droits !

Oswald, à Dallas, n’était pas l’unique auteur de son suicide :
A qui a profité le crime... et qui fut assez apatride
Pour avoir pu commanditer ce défi d’homicide infâme ?
A qui appartenait le glaive et qui a décroché la palme ?

Pax Romana, c’est un combat :
De la Mare Nostrum à la Cosa Nostra...
Les faiseurs de mafias ne font pas des pizzas !

Les gladiateurs sont dans l’arène où leur est proposée... la gloire !
On leur dit que la place est chère et que l’enjeu, c’est la victoire !
Sur les gradins, ceux qui commandent ont tous les droits, sans le danger :
A la moindre contrariété, leurs bras armés sont sacrifiés !

Aujourd’hui, le monde a choisi : c’est... « plutôt la bourse que la vie » !
Et combien de spéculateurs tiennent’-ils le monde à leur merci ?
Palais boursiers, centres d’affaires offrent’ un théâtre à des batailles
D’ambitions, de profits obscurs et de dévoiements en pagaille !

Qui sait que nos vies font les frais de ce qu’on décide « au sommet »
Pour « les gens d’en bas » qui, souvent, vont réfuter que ce soit vrai ?
Qui sait que la loi du marché maintient la justice en balance
Et que pour gagner de l’argent, on peut saper la concurrence ? 

Alors... agréger les cultures... Imposer sa suprématie !!!
Ici, comme aux « Provinces lointaines’ »... Invictus... et vidi, veni !!!
J’ai dans le cœur une Amérique aussi belle quelle est chimérique...
Et je sais pourtant  que mon « rêve » est un idéal fantastique !

Pax Romana, c’est un combat :
De la Mare Nostrum à la Cosa Nostra...
Les faiseurs de mafias ont trop fait de razzias...


Lorsque la terre tremblait sous le pas des légions...
Sous la férule romaine et sous domination...
Un soleil éclairait la noirceur des prisons...
Et pour briser leur sort et vivre leur Passion,


Des esclaves’ inventaient... un Nouvel Horizon !