lundi 3 février 2014

SPORT'MIDABLE...

Sport’midable... (Le succès des excès...)

      A Gilles (l’« agile »)

Quand j’me sens à l’étroit dans mes murs, mes souliers,
Je recherche une’ sortie’ qui pourrait m’inspirer
Puis je chausse’ mes joggers... je vais sur la chaussée
User de la semelle et d’ma belle enjambée...

Pour ne pas s’prendre en grippe un beau jour de cafard,
Il faudrait qu’on s’agrippe à des semblants d’espoir ;
En s’prenant par la main, on peut s’donner l’envie
D’aller franchir un pas... et sauter dans la vie :

On « sporte » bien !

C’est d’l’oxygène en vrac que j’voudrais respirer
Comme un truc contre l’trac... pour m’trouver plus « léger » :
En fréquentant l’azur, j’adooore’ les montgolfières !
Et c’est dans la nature’ que j’fais l’plein de lumière...

Et je fuis l’artifice et la ville aux grands airs...
Ce que j’veux, c’est la terre et la mer et l’grand air !
Je serais prêt pour ça à gravir des montagnes
Et pour ça je suis prêt à partir en campagne !

Droit sur mes étriers, oui ! j’admire’ les jockeys ;
Je deviens « cavalier », ça m’botte et j’m’en permets !
Là je place’ mon galop, il faut que ça m’« cravache » !
J’me mets des coups d’sabot, je sens que ça m’arrache !

Il vaut mieux après tout passer pour un « casse’-cou »
Que pour un « beau casse’-pieds », détestable après coup,
Et passer tout son stress à dépasser ses bornes,
Que de « passer bien mal » en dépassant les bornes :

Je veux bien « lever l’siège’ » mais sans baisser les bras !
Sur un « air de détente », oser l’yoga chez moi...
Redescendre mon col pour remonter la pente
Et surfer sur le vague... à l’âme’, si ça me tente !

Mais pourquoi tant de peine et pourquoi tant d’efforts ?
Pour la « bonté » du score ou la beauté du sport ?
Ou pour le réconfort de se sentir mieux vivre,
Fort et bien dans sa peau : de se sentir plus libre ?

C’est vrai ! sur un vélo, je me sens plus heureux !
Ou sur un pédalo... et je fais de mon mieux :
Contre l’humeur cyclique’, le cyclisme’, tiens ! ça calme !
Contre un mauvais coup d’barre, ‘y’a qu’à mettre un coup d’rame ! 

Décider de larguer les amarres’ un beau jour
Et hisser la grand-voile, en voguant à son tour :
S’affranchir des courants, lourds, qui nous paralysent,
En les prenant de front, de biais ou par surprise...

Je n’ferai pas d’gonflette et je n’ferai pas d’vent !
J’me préfère’ pantelant plutôt que somnolant ;
Exprimer du bonheur sans inspirer d’malaise,
Qu’inspirer le bonheur sans exprimer l’malaise !

Mais si j’ai l’goût « chagrin » ou le moral bougon,
Bah ! je « jette un peu l’gant » pour changer d’horizon :
Je vais « un doigt » plus loin que ne vont mes problèmes...
Et ce doigt là, ma foi, je crois bien que je l’aime !

En bougeant dans son corps, dans sa tête ou son cœur,
Quand on n’veut pas passer trop mal les jours meilleurs,
Pour trouver « de bonne heure’ » sa voie, c’est assez clair :
Il n’faut pas trop se perdre’ dans ses menues misères !

Et j’me suis découvert l’âme’ d’un bon randonneur
Quand j’me suis retrouvé à portée d’mon bonheur
Rien qu’en ouvrant les yeux sur de vrais paysages
Puis en les refermant, rempli de leur image !

A défaut d’vous changer, ça vous change’ de décor !
Ça vous met au défi de n’pas perdre le nord,
Marcher droit devant soi, sans concours ni conquête,
Et gagner son label « Nature et Découverte » !

C’est ça la vie, je crois :

On fait parfois du sport sans trop le remarquer...
On saute à la marelle... on joue à « chat perché » :
Avant qu’on pense, on fonce ! On s’défonce ! On s’dépense !
Et jusqu’au « sport en chambre »... où on s’donne en cadence !

C’est ça la vie, voilà :

‘Faut pas rester dans l’ombre où on n’broie que du noir !
‘Faut fuir les idées sombres’; ‘faut s’bouger ; ‘faut s’mouvoir !
Quand on a le « bourdon », ‘faut pas rester « sous cloche »
Où, dans un monde inepte, on s’trouve « inapte » ou « moche » !

Quand je sens que j’me noie dans un air trop vicié,
Je recherche’ la sortie avant que d’« expirer » :
Je « squatte » un coin d’verdure’ dans un coin de nature
Et j’le traverse à pied pour que le plaisir dure ! 

Pour éviter qu’on « flippe » au milieu des brouillards,
‘Faut bien qu’on s’en extirpe... avant qu’il n’soit trop tard :
En rendant sa vie saine’ pour garder la vie sauve
Et s’donnant à la vie, toujours « pour la bonne’ cause »,

On « sporte vrai » !

C’est d’l’oxygène au bol que j’pourrais respirer,
Pour décoller du sol et m’sentir « dégagé » :
En pratiquant l’air pur, j’adooore’ les montgolfières !
Et c’est là, dans l’azur, que j’m’arrache aux poussières !

Je fuirais comme un diable un carcan de béton !
Contre la pollution, j’crois qu’j’ai la solution :
‘Faut pas s’faire un sang d’encre en filant, des années,
Un coton « désastreux » dans des draps de fumée !

Quand les machines’ nous minent’ assez, sans avoir l’air,
Leurs moteurs nous laminent’ ou bien ils nous « pompent’ l’air » !
‘Vaut mieux pas lambiner longtemps dans leur sillage
Ou tenter un record d’apnée à leur passage !

Tout s’passe à l’horizon dès qu’il s’est éclairé !
On sait la direction qu’il suffit d’emprunter :
Pour sortir du tunnel encrassé de nos villes,
‘Faudrait pas avant tout y « élire’ domicile »...

J’n’ai jamais trop choisi la couleur de la peur...
Si j’me sens parfois vert, c’est plutôt par candeur !
J’me résignerai pas à priser la grisaille :
Sous les pots d’échappe’ment, je m’échappe ou j’défaille !

Je veux voir le ciel bleu et serais désolé
De n’le deviner que... sur l’écran de télé !
Je préfère’ qu’il remplisse un coin de mes fenêtres
Et, quand j’ouvre la porte’, qu’il me sourie peut- être...

Allongé sur mon lit, je pense à mon « réveil » :
Allonger ma foulée sous les rayons vermeils
Lorsque la route’ m’invite à puiser du courage,
Que ça m’épuise’ le corps mais remplit mon visage !

Sauf quand il fait « sale’ temps » (à défaut de soleil) :
Là j’fais du sport en salle’... des « poiriers », des « soleils »
Sur des barres’ bien rigides’ ou des chevaux sans bride
Et j’me fixe’ pas d’limite’... pour éviter un « bide » ! 

En boudant l’ascenseur, je compte’ sur ma vigueur ;
Pour me tirer d’mon trou, je compte à la rigueur
Les étages’ à gravir pour gagner l’altitude
Où la qualité d’l’air n’est pas une inquiétude !

Et, les poumons gonflés, je prends comme un envol ;
Je découvre plus haut ce qui nous gêne au sol :
Il y’a tell’ment d’ornières’... de trafic... de barrières...
Trop de choses’ qu’on tolère’... tant « elles’ sont familières... » !

Moi, j’m’enivre de vivre’ tout au cours du parcours,
Sur un court, sur des skis... Peu importe le tour !
Et j’me regarde en face ! et je refais surface
En perdant mes toxines’ qu’un bien-être remplace !

Et puis, même à « cloche’-pied » ou même en titubant,
Si j’ai l’air d’un « poch’tron », c’qui m’fait du bien, vraiment,
C’est que ce qui m’débride’ n’a rien qui m’contamine
Et que j’nettoie mon sang dans mon adrénaline !

Je chasse’ toutes’ mes « langueurs » en « longueurs bien crawlées »,
Avec un air marin pour mieux me ressourcer :
J’me prends pour un poisson et ça me donne’ la « pêche »...
Pourvu qu’ce bienfait dure’ « jusque sur ma peau sèche » !

C’est ça la vie... je crois !

Eh ! de mes vagues’ d’efforts à mes plages’ de repos,
Je vis beaucoup plus fort et tout paraît plus beau !
A travers tous mes pores’, j’existe et je respire
Quand le sport me transporte’, m’emporte et qu’je transpire !

C’est ça la vie ! Voilà :

‘Faut s’garder bien souvent des courants pas marrants
Qui n’charrient pas du vent mais des gaz « asphyxiants »
Et, pour bien s’vidanger et les bronches’ et tout lreste,
‘Faut pas qu’la « goutte au nez » ou la « buée » nous arrête !

Quand je sens trop de poids dans mon corps, sur mes pieds,
Je recherche une’ « sortie » au lieu de soupirer :
J’m’élance à la poursuite’ d’une’ ligne’ dite... « idyllique »
De « conduite à tenir » à cadence énergique !

Pour gérer son « œdipe » ou l’affront des miroirs,
‘Faut déjà qu’en principe on cherche à le vouloir !
En s’donnant des coups d’fouet, dès qu’on s’goinfre ou qu’on s’gave,
Avant d’y prendre goût... ‘faut souvent qu’on en bave !

On sporte fort !

C’est d’l’oxygène en bulle’ qui n’doit pas trop gêner :
Ça vous « gonfle le pull en vous galbant l’fessier »,
Quelques bolées d’air pur et de sources légères
Et des portions d’verdure’ pour pas faire’ « montgolfière » !

J’ai toujours fui l’abus des p’tits plats (et des grands !) ;
Je me lâche en m’bougeant ; je me gâche en « m’bourrant » !
Mais quand j’me donne à fond, c’est pour garder la forme :
Je libère’ toutes’ mes forces’ pour contenir mes formes...

Je fais d’la « haute’ voltige » ! alors j’m’« envoie en l’air » !
J’prends mon pied « sans vertige » et j’en suis presque fier !
Quand j’me sens ballonné, j’me dégonfle avec aise
En suivant un ballon : il suffit que ça m’plaise !

J’m’époumone à grands jets comme un marathonien !
Si je « tiens la longueur », mon podium est certain !
J’me passe’rai toujours bien de médaille olympique !!!
J’veux pas faire « athlétique’ », j’veux du tonus « basique » !

Être gras ou « gracieux », « mal en chair » ou « manne’quin »,
Être fin, avoir faim... ‘Faut choisir ses besoins ;
Trouver l’échappatoire à des kilos d’lipides
En évitant d’s’asseoir sur des hémorroïdes !

Ainsi j’ai pu un jour détester les « corps gras »...
Et les excès de table’ qui font l’excès « qu’on voit » !
Mais pour bien s’« pondérer », pour la « masse’ pondérale »,
Rien ne vaut d’conserver une « attaque idéale » !

Entre le « cover-boy », le « coureur de gueule’tons »,
Et l’marmiton « tout rond », qui voit la relation ?
Parfois c’est dans l’assiette’, parfois c’est d’la « gonflette » :
Question d’efforts au sport ou dans les « coups d’fourchette » !

Dans la vie, ‘y’a des « caps », des points de « non-retour »
Qui nous font plus légers et les soucis moins « lourds » ;
Quand on a traversé le temps des solitudes
Ou qu’on a dépassé celui des habitudes,

Pour lâcher un peu d’lest et ses « poignées d’amour »,
‘Y’a rien d’tel, paraît-il, qu’un poignant grand amour :
Alors qu’en état d’crise’, la « fringale » est patente,
La passion est un feu qui brûle et vous « décante » !

C’est sûr ! l’épreuve’ d’aimer peut nous rendre plus forts,
Plus solides’ au-dedans et plus fermes’ au dehors !
Aussi ‘y’a qu’à saisir la moindre chance offerte
De s’y montrer plus leste et surtout plus alerte !

Lorsque l’outrage’ des ans nous force un peu la main
Et qu’on force le pas pour garder un bon train,
C’est en « forçant la vie » qu’on peut sauver sa mise
Et conserver l’allure’... qu’on s’était bien promise !

Mais on s’fait des frayeurs en forçant la minceur
Qu’on pousse’rait trop souvent jusqu’à la vraie maigreur :
On tire’ trop sur la corde’... pour prouver sa souplesse !
On « tire un trait » sur l’âge... On tente’ bien des prouesses !

Pour soigner des raideurs, être « fin comme un fil »,
On « saute à l’élastique », on se met en péril :
On s’ficelle un programme’ de « facture’ » pure et dure...
Puis vient la vraie « facture » : « infarctus ou fracture » !

C’n’est pas ma vie, tout ça :

Dépasser ses limites’ en battant des records,
J’l’abandonne aux cadors ! J’veux juste assez d’ressort !
Je souffle aussi... je souffre... à chasser la bedaine
Qui menace un « corps d’homme’ », passée la quarantaine !

C’est ça la vie, j’le crois :

On peut se sentir jeune et, malgré tout le temps,
Sans abuser du jeûne’... garder un air charmant...
Conserver son entrain et tout son « cœur au ventre »,
Sans qu’il soit trop besoin qu’on le cache ou qu’on l’« rentre »...

Et pour qu’on se trouve « apte’ », dans sa tête ou son corps,
A n’pas trouver inepte’ le bel esprit du sport,
On peut croire aux effets de l’effort sans outrance,
Dont c’est aussi, parfois, la dernière’ récompense : 



« En s’échauffant assez, pour que fonde une’ meringue »,
Sans pourtant exploser sur sa lancée... (C’est « dingue » !),


ON S’PORTE MIEUX !




(Fin d’catalogue
En monologue...
Et ce dialogue,
En épilogue :

- Toujours fougueux
Et jamais vieux,
Est-ce’ bien l’enjeu
Pour qui le veut ?
C’est si facile
Et pas futile,
Comme’ tout c’qui brille...
N’est-ce’ pas, cher Gilles ? 

-Oui, c’est mon deal !
C’n’est pas débile
Et c’est mon style :
Toujours agile...
Toujours agile !
Oui ! ajoute’-t-il...
Oui, c’est mon deal !


-Toujours agile ! Agile ? Ah... Gilles !!!)




 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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