Sport’midable... (Le succès des excès...)
A Gilles (l’« agile »)
A Gilles (l’« agile »)
Quand j’me sens à l’étroit dans mes murs,
mes souliers,
Je recherche une’ sortie’ qui pourrait
m’inspirer
Puis je chausse’ mes joggers... je vais sur
la chaussée
User de la semelle et d’ma belle enjambée...
Pour ne pas s’prendre en grippe un beau
jour de cafard,
Il faudrait qu’on s’agrippe à des semblants
d’espoir ;
En s’prenant par la main, on peut s’donner
l’envie
D’aller franchir un pas... et sauter dans la
vie :
On « sporte » bien !
C’est d’l’oxygène en vrac que j’voudrais
respirer
Comme un truc contre l’trac... pour
m’trouver plus « léger » :
En fréquentant l’azur, j’adooore’ les
montgolfières !
Et c’est dans la nature’ que j’fais
l’plein de lumière...
Et je fuis l’artifice et la ville aux
grands airs...
Ce que j’veux, c’est la terre et la mer et
l’grand air !
Je serais prêt pour ça à gravir des
montagnes
Et pour ça je suis prêt à partir en
campagne !
Droit sur mes étriers, oui ! j’admire’
les jockeys ;
Je deviens « cavalier », ça m’botte et j’m’en permets !
Je deviens « cavalier », ça m’botte et j’m’en permets !
Là je place’ mon galop, il faut que ça m’« cravache » !
J’me mets des coups d’sabot, je sens que ça
m’arrache !
Il vaut mieux après tout passer pour un
« casse’-cou »
Que pour un « beau casse’-pieds »,
détestable après coup,
Et passer tout son stress à dépasser ses
bornes,
Que de « passer bien mal » en
dépassant les bornes :
Je veux bien « lever l’siège’ »
mais sans baisser les bras !
Sur un « air de détente », oser
l’yoga chez moi...
Redescendre mon col pour remonter la pente
Et surfer sur le vague... à l’âme’, si ça me
tente !
Mais pourquoi tant de peine et pourquoi tant
d’efforts ?
Pour la « bonté » du score ou
la beauté du sport ?
Ou pour le réconfort de se sentir mieux
vivre,
Fort et bien dans sa peau : de se sentir
plus libre ?
C’est vrai ! sur un vélo, je me sens plus
heureux !
Ou sur un pédalo... et je fais de mon
mieux :
Contre l’humeur cyclique’, le cyclisme’,
tiens ! ça calme !
Contre un mauvais coup d’barre, ‘y’a qu’à
mettre un coup d’rame !
Décider de larguer les amarres’ un beau
jour
Et hisser la grand-voile, en voguant à son
tour :
S’affranchir des courants, lourds, qui nous
paralysent,
En les prenant de front, de biais ou par
surprise...
Je n’ferai pas d’gonflette et je n’ferai
pas d’vent !
J’me préfère’ pantelant plutôt que
somnolant ;
Exprimer du bonheur sans inspirer
d’malaise,
Qu’inspirer le bonheur sans exprimer
l’malaise !
Mais si j’ai l’goût « chagrin » ou
le moral bougon,
Bah ! je « jette un peu l’gant »
pour changer d’horizon :
Je vais « un doigt » plus loin que
ne vont mes problèmes...
Et ce doigt là, ma foi, je crois bien que je
l’aime !
En bougeant dans son corps, dans sa tête ou
son cœur,
Quand on n’veut pas passer trop mal les
jours meilleurs,
Pour trouver « de bonne heure’ »
sa voie, c’est assez clair :
Il n’faut pas trop se perdre’ dans ses
menues misères !
Et j’me suis découvert l’âme’ d’un bon randonneur
Quand j’me suis retrouvé à portée d’mon
bonheur
Rien qu’en ouvrant les yeux sur de vrais
paysages
Puis en les refermant, rempli de leur image !
A défaut d’vous changer, ça vous change’ de
décor !
Ça vous met au défi de n’pas perdre le nord,
Marcher droit devant soi, sans concours ni
conquête,
Et gagner son label « Nature et
Découverte » !
C’est ça la vie, je crois :
On fait parfois du sport sans trop le
remarquer...
On saute à la marelle... on joue à
« chat perché » :
Avant qu’on pense, on fonce ! On
s’défonce ! On s’dépense !
Et jusqu’au « sport en chambre »...
où on s’donne en cadence !
C’est ça la vie, voilà :
‘Faut pas rester dans l’ombre où on n’broie
que du noir !
‘Faut fuir les idées sombres’; ‘faut
s’bouger ; ‘faut s’mouvoir !
Quand on a le « bourdon », ‘faut
pas rester « sous cloche »
Où, dans un monde inepte, on s’trouve
« inapte » ou « moche » !
Quand je sens que j’me noie dans un air
trop vicié,
Je recherche’ la sortie avant que
d’« expirer » :
Je « squatte » un coin d’verdure’
dans un coin de nature
Et j’le traverse à pied pour que le plaisir
dure !
Pour éviter qu’on « flippe » au
milieu des brouillards,
‘Faut bien qu’on s’en extirpe... avant qu’il
n’soit trop tard :
En rendant sa vie saine’ pour garder la
vie sauve
Et s’donnant à la vie, toujours
« pour la bonne’ cause »,
On « sporte vrai » !
C’est d’l’oxygène au bol que j’pourrais respirer,
Pour décoller du sol et m’sentir
« dégagé » :
En pratiquant l’air pur, j’adooore’ les
montgolfières !
Et c’est là, dans l’azur, que j’m’arrache
aux poussières !
Je fuirais comme un diable un carcan de
béton !
Contre la pollution, j’crois qu’j’ai la
solution :
‘Faut pas s’faire un sang d’encre en filant,
des années,
Un coton « désastreux » dans des
draps de fumée !
Quand les machines’ nous minent’ assez,
sans avoir l’air,
Leurs moteurs nous laminent’ ou bien ils
nous « pompent’ l’air » !
‘Vaut mieux pas lambiner longtemps dans
leur sillage
Ou tenter un record d’apnée à leur passage !
Tout s’passe à l’horizon dès qu’il s’est
éclairé !
On sait la direction qu’il suffit
d’emprunter :
Pour sortir du tunnel encrassé de nos
villes,
‘Faudrait pas avant tout y « élire’ domicile »...
J’n’ai jamais trop choisi la couleur de la
peur...
Si j’me sens parfois vert, c’est plutôt
par candeur !
J’me résignerai pas à priser la
grisaille :
Sous les pots d’échappe’ment, je m’échappe
ou j’défaille !
Je veux voir le ciel bleu et serais désolé
De n’le deviner que... sur l’écran de
télé !
Je préfère’ qu’il remplisse un coin de mes
fenêtres
Et, quand j’ouvre la porte’, qu’il me
sourie peut- être...
Allongé sur mon lit, je pense à mon
« réveil » :
Allonger ma foulée sous les rayons
vermeils
Lorsque la route’ m’invite à puiser du
courage,
Que ça m’épuise’ le corps mais remplit mon
visage !
Sauf quand il fait « sale’ temps »
(à défaut de soleil) :
Là j’fais du sport en salle’... des
« poiriers », des « soleils »
Sur des barres’ bien rigides’ ou des
chevaux sans bride
Et j’me fixe’ pas d’limite’... pour éviter
un « bide » !
En boudant l’ascenseur, je compte’ sur ma
vigueur ;
Pour me tirer d’mon trou, je compte à la
rigueur
Les étages’ à gravir pour gagner l’altitude
Où la qualité d’l’air n’est pas une
inquiétude !
Et, les poumons gonflés, je prends comme un
envol ;
Je découvre plus haut ce qui nous gêne au
sol :
Il y’a tell’ment d’ornières’... de trafic...
de barrières...
Trop de choses’ qu’on tolère’... tant «
elles’ sont familières... » !
Moi, j’m’enivre de vivre’ tout au cours
du parcours,
Sur un court, sur des skis... Peu importe
le tour !
Et j’me regarde en face ! et je refais
surface
En perdant mes toxines’ qu’un bien-être
remplace !
Et puis, même à « cloche’-pied »
ou même en titubant,
Si j’ai l’air d’un « poch’tron »,
c’qui m’fait du bien, vraiment,
C’est que ce qui m’débride’ n’a rien qui m’contamine
Et que j’nettoie mon sang dans mon
adrénaline !
Je chasse’ toutes’ mes
« langueurs » en « longueurs bien crawlées »,
Avec un air marin pour mieux me
ressourcer :
J’me prends pour un poisson et ça me donne’
la « pêche »...
Pourvu qu’ce bienfait dure’ « jusque
sur ma peau sèche » !
C’est ça la vie... je crois !
Eh ! de mes vagues’ d’efforts à mes
plages’ de repos,
Je vis beaucoup plus fort et tout paraît
plus beau !
A travers tous mes pores’, j’existe et je
respire
Quand le sport me transporte’, m’emporte
et qu’je transpire !
C’est ça la vie ! Voilà :
‘Faut s’garder bien souvent des courants pas
marrants
Qui n’charrient pas du vent mais des gaz
« asphyxiants »
Et, pour bien s’vidanger et les bronches’
et tout l’reste,
‘Faut pas qu’la « goutte au nez » ou
la « buée » nous arrête !
Quand je sens trop de poids dans mon corps,
sur mes pieds,
Je recherche une’ « sortie » au
lieu de soupirer :
J’m’élance à la poursuite’ d’une’ ligne’
dite... « idyllique »
De « conduite à tenir » à cadence
énergique !
Pour gérer son « œdipe » ou
l’affront des miroirs,
‘Faut déjà qu’en principe on cherche à le
vouloir !
En s’donnant des coups d’fouet, dès qu’on
s’goinfre ou qu’on s’gave,
Avant d’y prendre goût... ‘faut souvent
qu’on en bave !
On sporte fort !
C’est d’l’oxygène en bulle’ qui n’doit
pas trop gêner :
Ça vous « gonfle le pull en vous
galbant l’fessier »,
Quelques bolées d’air pur et de sources
légères
Et des portions d’verdure’ pour pas faire’
« montgolfière » !
J’ai toujours fui l’abus des p’tits plats
(et des grands !) ;
Je me lâche en m’bougeant ; je me gâche en
« m’bourrant » !
Mais quand j’me donne à fond, c’est pour
garder la forme :
Je libère’ toutes’ mes forces’ pour
contenir mes formes...
Je fais d’la « haute’ voltige » !
alors j’m’« envoie en l’air » !
J’prends mon pied « sans vertige »
et j’en suis presque fier !
Quand j’me sens ballonné, j’me dégonfle
avec aise
En suivant un ballon : il suffit que ça
m’plaise !
J’m’époumone à grands jets comme un
marathonien !
Si je « tiens la longueur », mon
podium est certain !
J’me passe’rai toujours bien de médaille
olympique !!!
J’veux pas faire « athlétique’ »,
j’veux du tonus « basique » !
Être gras ou « gracieux »,
« mal en chair » ou « manne’quin »,
Être fin, avoir faim... ‘Faut choisir ses besoins ;
Trouver l’échappatoire à des kilos d’lipides
En évitant d’s’asseoir sur des hémorroïdes !
Ainsi j’ai pu un jour détester les
« corps gras »...
Et les excès de table’ qui font l’excès
« qu’on voit » !
Mais pour bien s’« pondérer », pour
la « masse’ pondérale »,
Rien ne vaut d’conserver une « attaque
idéale » !
Entre le « cover-boy », le « coureur
de gueule’tons »,
Et l’marmiton « tout rond », qui
voit la relation ?
Parfois c’est dans l’assiette’, parfois
c’est d’la « gonflette » :
Question d’efforts au sport ou dans les
« coups d’fourchette » !
Dans la vie, ‘y’a des « caps »,
des points de « non-retour »
Qui nous font plus légers et les soucis
moins « lourds » ;
Quand on a traversé le temps des solitudes
Ou qu’on a dépassé celui des
habitudes,
Pour lâcher un peu d’lest et ses
« poignées d’amour »,
‘Y’a rien d’tel, paraît-il, qu’un poignant
grand amour :
Alors qu’en état d’crise’, la
« fringale » est patente,
La passion est un feu qui brûle et vous
« décante » !
C’est sûr ! l’épreuve’ d’aimer peut
nous rendre plus forts,
Plus solides’ au-dedans et plus fermes’
au dehors !
Aussi ‘y’a qu’à saisir la moindre chance
offerte
De s’y montrer plus leste et surtout plus
alerte !
Lorsque l’outrage’ des ans nous force un peu
la main
Et qu’on force le pas pour garder un bon
train,
C’est en « forçant la vie »
qu’on peut sauver sa mise
Et conserver l’allure’... qu’on s’était bien
promise !
Mais on s’fait des frayeurs en forçant la
minceur
Qu’on pousse’rait trop souvent jusqu’à la
vraie maigreur :
On tire’ trop sur la corde’... pour prouver
sa souplesse !
On « tire un trait » sur l’âge...
On tente’ bien des prouesses !
Pour soigner des raideurs, être « fin
comme un fil »,
On « saute à l’élastique », on se
met en péril :
On s’ficelle un programme’ de
« facture’ » pure et dure...
Puis vient la vraie « facture » :
« infarctus ou fracture » !
C’n’est pas ma vie, tout ça :
Dépasser ses limites’ en battant des
records,
J’l’abandonne aux cadors ! J’veux juste
assez d’ressort !
Je souffle aussi... je souffre... à chasser
la bedaine
Qui menace un « corps d’homme’ »,
passée la quarantaine !
C’est ça la vie, j’le crois :
On peut se sentir jeune et, malgré tout le
temps,
Sans abuser du jeûne’... garder un air
charmant...
Conserver son entrain et tout son
« cœur au ventre »,
Sans qu’il soit trop besoin qu’on le cache
ou qu’on l’« rentre »...
Et pour qu’on se trouve « apte’ »,
dans sa tête ou son corps,
A n’pas trouver inepte’ le bel esprit du
sport,
On peut croire aux effets de l’effort sans outrance,
On peut croire aux effets de l’effort sans outrance,
Dont c’est aussi, parfois, la dernière’
récompense :
« En s’échauffant assez, pour que fonde une’
meringue »,
Sans pourtant exploser sur sa lancée...
(C’est « dingue » !),
ON S’PORTE MIEUX !
(Fin
d’catalogue
En monologue...
Et ce
dialogue,
En
épilogue :
- Toujours
fougueux
Et jamais
vieux,
Est-ce’ bien
l’enjeu
Pour qui le
veut ?
C’est si
facile
Et pas futile,
Comme’ tout
c’qui brille...
N’est-ce’ pas,
cher Gilles ?
C’n’est pas débile
Et c’est mon style :
Toujours agile...
Toujours agile !
Oui ! ajoute’-t-il...
Oui, c’est mon deal !
-Toujours agile ! Agile ? Ah... Gilles !!!)
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