lundi 21 octobre 2013

DE QUI SE MOQUE-T-ON ?

De qui se moque-t-on ?

Accabler les gens...de clashs et de maux...
Bien sûr, c’est « kaïra »... Carrément cabot !
Qui peut l’encaisserde quoi s’en cacher ?
De qui se moque’-t-on, de quoi le casser ?

La rumeur explose et ça vous expose...
A ce qu’elle’ s’impose’, sans répit ni cause...
Au vu, comme au su, de ces inconnus
Qui ont tout conclu... mais rien, de visu...

L’opinion fait front et la médisance
Est juste un affront sur fond d’ignorance
Où le juge vous jauge’... Pourtant, ce juge ment...
Et son jus vous purge... uniformément...

Là, vous êtes blessé... ou comme déclassé...
Et puis harassé, souvent terrassé !
Sous le poids des mots, vous pèse un fardeau
Qui, tel un marteau, vous frappe aussitôt...

C’est comme un brûlot qui vous brûle aussi...
Et comme un procès en sorcellerie :
Sous les maux qu’on dit... se cache’ tant de haines
Où plus d’un couteau... peut trancher vos veines...

Car ces arguments sont des boniments...
Un déferlement... de dénigrements...
La diffamation, indistinctement,
Vous dissèque et sent... qu’elle’ boit votre sang !
La diffamation, sans discernement,
Vous dissèque et sent... qu’elle’ boit votre sang !

Qui veut votre fin, feint de s’émouvoir...
De tous vos déboires’ et... ça reste à voir :
Vous n’avez pas vu d’où vient le danger...
Vous n’avez pas su vous en protéger...

Et vous pensez vite... à vos ennemis...
Qui ont fait le vide... et ça vous remplit...
D’autant de soupçons que d’affirmations...
Qui ferment la porte à d’autres questions :

Parmi vos « amis », vous avez omis
Qu’on aurait commis, ce délit, pardi !
C’est ça que, parfois, vous ne savez pas...
Comment, ni pourquoi... et qui... a fait ça !

Mais la vérité, dont vous héritez...
Vient vous réveiller, pour vous entêter...
Là, vous repensez à tout ce passé...
Vous y repassez, pour le repenser...

Vous ne trouvez pas la moindre raison...
Pour en éprouver tant de trahison !
Alors... vos pardons n’étaient qu’abandon ?
Et vos concessions... des compromissions ?

Rien ne semble juste et tout vous rebute...
Contre qui on lutte et sur quoi... on chute !
La diffamation, invisiblement,
Vous dissèque et sent... qu’elle’ boit votre sang !
La diffamation, sans discernement,
Vous dissèque et sent... qu’elle’ boit votre sang !

C’est avilissant, comme un châtiment...
C‘est comme un bruit sourd... mais retentissant...
Et ce qui en suit, vous suivra longtemps...
Autant qu’un silence est assourdissant...

C’est la cruauté, dont vous héritez...
Que vous redoutez d’avoir méritée...
Car tout vous implique ou rien ne s’explique...
Et rien ne s’explique... où tout se complique :

Vous cherchez vos torts au fond des remords...
Mais tous ces efforts vous accablent’ encore,
Quand vous voulez croire à tous vos défauts,
A défaut de voir que les faits sont faux...

Vous vous révoltez, quand vous récoltez
Tant d’iniquité, juste inexpliquée...
Lorsque vous voyez, votre humilité
Juste dévoyée... pour vous humilier...

Un verbe vicieux vous a bousculé,
Acerbe et hideux, il vient de couler
D’un volcan d’injures’, pour vous affubler...
D’un carcan impur... et vous affecter...

Et ses arguments sont les fondements...
D’un déferlement... de dénigrements...
Qui atteint parfois jusqu’à votre sang...
Inopinément, comme insidieusement,
Ainsi que le fait, sans discernement,
La diffamation, juste à vos dépends...

Mais comment survivre à ce cataclysme...
Et comment revivre, après le séisme...
Chercher la sortie de ce grand tourment,
C’est chercher l’entrée de son apaisement !

Je sais qu’un beau jour, c’est la vérité
Qui jaillit souvent de l’obscurité...
Elle qu’on croyait morte ou, même, enterrée...
On oublie qu’elle’ vit pour l’éternité...

Un jour, on la voit... qui nous apparaît
Comme elle est restée, telle et, trait pour trait,
On la reconnaît, elle, et sa candeur...
Que ne peut tromper un élan du cœur...

Malgré le vacarme et les boniments...
Malgré tout le drame et tous les tourments...
Le déferlement... ou l'acharnement...

Après tant d’épreuves’... vient le temps des preuves :
Quand la vérité nous paraît toute neuve...
Ce n’est pas naïf... c’est juste un regard...
Un peu moins passif... et rempli d’égards...

Qui vous donne alors une autre lumière...
Et le sentiment qu’une ombre s’éclaire !
Alors, le remords s’abat sur la mort
...
Que nous infligeaient des esprits retors...

Dont les arguments sont sans fondements !
Et dans la coulée des dénigrements...
Qui atteint parfois jusqu’à votre sang...
Inopinément, comme intensément,
Arrive et se fait le discernement
Qui prend à revers... souvent... pour longtemps,
La diffamation... et l’aveuglement : 

Accabler les gens... de clashs et de maux...
Bien sûr...c’est « kaïra »... Carrément cabot !
Qui peut le vouloir...contre tout espoir ?
Qu’a-t-on à gagner... Qui peut le savoir...

De qui se moque-t-on... au bout de l'histoire ?