De qui se
moque-t-on ?
Accabler les
gens...de clashs et de maux ...
Bien sûr, c’est
« kaïra »... Carrément
cabot !
Qui peut
l’encaisser, de quoi s’en cacher ?
De qui se
moque’-t-on, de quoi le casser ?
La rumeur explose
et ça vous expose ...
A ce
qu’elle’ s’impose’, sans répit ni cause ...
Au vu, comme au
su, de ces inconnus
Qui ont tout
conclu... mais rien, de visu...
L’opinion fait
front et la médisance
Est juste un
affront sur fond d’ignorance
Où le juge’ vous jauge’... Pourtant, ce juge’ ment ...
Et son jus vous
purge... uniformément ...
Là, vous êtes’ blessé... ou comme’ déclassé ...
Et puis harassé,
souvent terrassé !
Sous le poids
des mots, vous pèse un fardeau
Qui, tel un
marteau, vous frappe aussitôt...
C’est comme un brûlot qui vous brûle aussi...
C’est comme un brûlot qui vous brûle aussi...
Et comme un procès en sorcellerie :
Sous les maux qu’on dit... se cache’ tant de haines
Où plus d’un couteau... peut trancher vos veines ...
Car ces arguments sont des boniments ...
Un
déferlement... de dénigrements ...
La
diffamation, indistinctement,
Vous
dissèque et sent... qu’elle’ boit votre sang !
La
diffamation, sans discernement,
Vous
dissèque et sent... qu’elle’ boit votre sang !
Qui veut votre
fin, feint de s’émouvoir ...
De tous vos
déboires’ et... ça reste à voir :
Vous n’avez pas vu d’où vient le danger ...
Vous n’avez pas
su vous en protéger...
Et vous pensez vite... à vos ennemis...
Et vous pensez vite... à vos ennemis...
Qui ont fait le vide... et ça vous remplit ...
D’autant de soupçons que d’affirmations...
Qui ferment la porte à d’autres questions :
Parmi vos « amis »,
vous avez omis
Qu’on aurait commis, ce délit, pardi !
C’est ça que, parfois, vous ne savez pas ...
Comment, ni
pourquoi... et qui... a fait ça !
Mais la vérité,
dont vous héritez ...
Vient vous
réveiller, pour vous entêter ...
Là, vous
repensez à tout ce passé ...
Vous y repassez,
pour le repenser ...
Vous ne trouvez
pas la moindre raison ...
Pour en éprouver
tant de trahison !
Alors... vos
pardons n’étaient qu’abandon ?
Et vos
concessions... des compromissions ?
Rien
ne semble juste et tout vous rebute ...
Contre
qui on lutte et sur quoi... on chute !
La
diffamation, invisiblement,
Vous
dissèque et sent... qu’elle’ boit votre sang !
La
diffamation, sans discernement,
Vous
dissèque et sent... qu’elle’ boit votre sang !
C’est avilissant, comme un châtiment...
C’est avilissant, comme un châtiment...
C‘est comme un bruit sourd... mais retentissant ...
Et ce qui en suit, vous suivra longtemps...
Autant qu’un silence est assourdissant...
C’est la
cruauté, dont vous héritez ...
Que vous
redoutez d’avoir méritée ...
Car tout vous implique ou rien ne s’explique ...
Et rien ne
s’explique... où tout se complique :
Vous cherchez
vos torts au fond des remords ...
Mais tous ces
efforts vous accablent’ encore,
Quand vous
voulez croire à tous vos défauts ,
A défaut de voir
que les faits sont faux ...
Vous vous révoltez,
quand vous récoltez
Tant d’iniquité,
juste inexpliquée ...
Lorsque vous
voyez, votre humilité
Juste dévoyée... pour vous humilier ...
Un verbe vicieux
vous a bousculé,
Acerbe et
hideux, il vient de couler
D’un volcan d’injures’, pour vous affubler...
D’un carcan
impur... et vous affecter ...
Et ses arguments sont les fondements ...
D’un
déferlement... de dénigrements ...
Qui
atteint parfois jusqu’à votre sang...
Inopinément, comme insidieuse’ment,
Ainsi
que le fait, sans discernement,
La
diffamation, juste à vos dépends...
Mais comment
survivre à ce cataclysme ...
Et comment
revivre, après le séisme ...
Chercher la
sortie de ce grand tourment,
C’est chercher l’entrée
de son apaise’ment !
Je sais qu’un
beau jour, c’est la vérité
Qui jaillit souvent
de l’obscurité ...
Elle’ qu’on
croyait morte ou, même, enterrée ...
On oublie qu’elle’ vit
pour l’éternité ...
Un jour, on la
voit... qui nous apparaît
Comme elle est
restée, telle et, trait pour trait,
On la reconnaît,
elle, et sa candeur ...
Que ne peut tromper un élan du cœur...
Malgré le vacarme et les boniments...
Après tant d’épreuves’... vient le temps des preuves :
Malgré le vacarme et les boniments...
Malgré
tout le drame et tous les tourments ...
Le déferlement... ou l'acharnement...Après tant d’épreuves’... vient le temps des preuves :
Quand la vérité nous paraît toute’ neuve ...
Ce n’est pas
naïf... c’est juste un regard ...
Un peu moins
passif... et rempli d’égards ...
Qui vous donne
alors une autre lumière ...
Et le sentiment
qu’une ombre s’éclaire !
Alors, le remords s’abat sur la mort ...
Alors, le remords s’abat sur la mort
Que nous
infligeaient des esprits retors...
Dont
les arguments sont sans fondements !
Et
dans la coulée des dénigrements ...
Qui
atteint parfois jusqu’à votre sang ...
Inopinément,
comme intensément,
Arrive
et se fait le discernement
Qui
prend à revers... souvent... pour longtemps,
La
diffamation... et l’aveuglement :
Accabler les
gens... de clashs et de maux...
Bien sûr...c’est
« kaïra »... Carrément
cabot !
Qui peut le
vouloir...contre tout espoir ?