samedi 23 novembre 2013

IL FAUT QU'TU PLAISES !

Il faut qu’tu plaises ! (Où est l’malaise ?)
...
C’est dans tes gènes...
Ce qui te gêne ?
C’est dans ta glaise...
Qu’est le malaise ?
‘Fallait qu’tu plaises :
Entre pas laid... et pas à l’aise...
Tu restes là, face aux falaises...
De ces fadaises...

Tu voudrais être un as...
Hélas,
Tu manques’ d’assise ou bien d’ascèse...
Alors, « fous-toi de ces foutaises... » !
On te dit ça... mais toi, tu crois...
A ce qu’on n’te dit que tout bas...
Sans t’asséner la vérité,
Qui vannerait ta vanité...
Et toi, tu n’sais même’ plus c’que c’est...
Ce qui fait la sincérité...
Qu’on te promet...
Qu’on te promet... mais qu’on omet !!!
Et quand on voit
Ce qu’on y voit...
Pour être honnête,
C’n’est pas si net, ce qui t’inquiète...
C’est dans ta tête !
Et c’est trop bête :
Tu veux qu’on t’aime ?
Où est l’problème ?
Il est humain...
Ni plus, ni moins !
Hier, entouré de promesses...
Tu voyais passer ta jeunesse,
Les gestes pleins de maladresse...
Déjà... tu apprenais ta vie !
Et tu écoutais tes envies...
Juste comme’ s’il n’y’avait que toi,
Comme’ s’il n’y’avait jamais de quoi...
Se soucier d’autre chose’, ma foi !
Et tes désirs faisaient ta loi...
Mais tu as bien grandi, dis-moi !
Comme un ado, dans ses beaux draps...
Quel embarras !
Je n’y crois pas...
Alors, tout ça ne tient qu’à ça ?
Un peu à toi...
Et puis, sans doute, à plus encore...
Ça évolue avec ton corps...
C’est un combat contre sa mort
Que tu mènes’ oui ! souvent à tort
Et à travers, ou à revers,
Dans l’univers qui est le tien, hors des frontières...
Tu te dépasses’ avec colère...
Mais sans vergogne et sans manières !
Toi, tu fais l’effort d’être fier,
Et réfractaire à tous les ordres,
Tu nous fais don d’un beau désordre !
C’est un combat contre nos morts...
Que tu nous livres, sans remord...
Reniement des renoncements...
Engouement, contre apaisement :
Ta folie brave’rait nos sagesses...
Et ta détresse’ frappe’ nos tendresses !
Contre l’assaut de nos caresses,
Tu dresses’, là, un mur de séche’resse...
Un fil d’acier tranchant nos vies :
Tu as supplicié nos envies
De nous porter à ton secours
Ou de te garder un recours...
Mais je m’avance encore’ vers toi...
Et je m’élance’, comme à chaque’ fois,
Pour te conduire encore à toi...
Jusqu’où, vraiment, tu comprendras
Tout ce que notre amour promet...
A toi, toujours... et à jamais :
Un sillon, que tu vas creuser...
Hors des jalons qu’on a posés,
Et que tu trouveras plus tard...
Comme accrochés à ta mémoire !
C’est tant d’espoir
Qui t’accompagne, dans le noir...
C’est ta recherche de soleil...
Et la vie, au bout du tunnel,
Qui te sourit, contre tout mal...
C’est l’idée d’un bel idéal...
Qui te traversera, sans fin...
Et dont tu garderas la faim...
Rivée à l’âme ou à ton ventre...
Avec toi, contre toute attente...

C’est dans tes gènes...
Ce qui te gêne ?
C’est dans ta glaise...
Qu’est le malaise ?
‘Fallait qu’tu plaises !
Entre pas laid... et pas à l’aise...
Tu restes là, face aux falaises...
De ces fadaises !

Tu voudrais être un as...
Hélas !
Il n’y’aurait rien qui te menace...
Autant qu’un regret dans ta glace...
Ou le reflet de tes défaites...
Et dans ton cœur ou dans ta tête,
C’est ce combat que, sans le dire,
Tu mènes’... entre vivre et mourir !
Alors, tu sais, loin du cocon...
Que rien n’est doux comme’ du coton...
A part l’Amour que tu espères...
Comme un repère... où tu te perds...
Juste en cherchant à le trouver...
Puis... que tu voudras le garder...
S’il cherchait juste à te quitter...
Tu sauras que rien n’est gagné,
Qui ne nous soit même épargné !
Que tu sois victime ou bourreau,
Tu sauras les crimes’ et les maux...
Et que la « charge de la preuve »
Au final, c’est celle’ des épreuves...
On te dit ça... mais toi, tu crois...
A ce qu’on n’te dit que tout bas...
Et puis, sans doute, à plus encore...
Ça dépend souvent du décor !
Tu veux qu’on t’aime ?
Où est l’problème ?
Il est humain...
Ni plus, ni moins !
Que fais-tu du Flower Power...
Qui a précédé tes galères... ?
Tu te connectes’ en follower...
Et tu fais bien plus « faux lover »...
Que soixante’-huitard (en jachère)...
Mais... dans ton mal-être abyssal...
Tu confonds les plafonds d’étoiles...
Avec les écrans de fumées...
Où tes délires’ vont s’animer...
Quand c’est toi qui es « allumé » !
Tu voudrais bien te consumer !
Te jeter dans les cendriers,
Comme on peut se défenestrer !
Avec ça, tu penses’ à ton look...
Même’ si dans ta vie, c’est le souk !
Même au détour de tes défiances,
Où tu cherches ta délivrance,
Tu veux soigner ton apparence
Et cultiver ta différence :
‘Y’a tant de bruit dans tes silences...
Qui en disent’ long sur tes errances...
Et tu vis en état d’urgence...
Pour échapper à la distance...
Ou bien rattraper le retard...
Que tu as pris sur ton miroir :
Tu as vieilli et ça se voit...
Alors... tu forces’ un peu la voix,
Tu t’es forgé comme une écorce...
En te donnant des airs féroces...
On te dit « Va bene ! »... « Bene ! » ???...
Toi, tu prends ça comme un pied d’nez !
Et pour garder la main, en somme...
Tu veux répondre d’homme à homme...
Quitte à donner parfois du poing...
En rabat-joie, en mises’ au point...
Tu bats le fer avec le feu
De ta jeunesse, et c’est sérieux :
Tu nous caresses’ à contre-poil...
Avec ta fureur animale...
Et tu fais fi de toute’ morale,
En nous touchant, tant bien que mal...
Ou bien... c'est juste une évidence :
Tu mêles’ à ton impertinence,
Et toujours avec arrogance,
Tant d’innocence... et de souffrance...
Qui nous parlent’ encore... en silence...
De ton adolescence !
Tu as supplicié nos envies
De nous porter à ton secours
Ou de te garder un recours !
Et je m’avance encore’ vers toi...
Quand je m’élance, encore une’ fois,
Pour te conduire encore à toi !

Mais, dans ta peine,
Ce qui te gêne...
C’est un malaise,
Que rien n’apaise...
Car c’est bien ça... ce qui te pèse...
Entre pas laid... et pas à l’aise...
Et te voilà, face aux falaises...
De ces fadaises :

Il faut qu’tu plaises ! 

Tu voudrais être un as... 
Hélas,
Il n’y a rien qui te menace...
Autant qu’un regret dans ta glace !
Et, parmi quelques sacrifices
Que font des parents... pour leur fils,
Toi, c'est ce combat que tu livres...
Pour ne plus souffrir... ou pour vivre ?

Toi, c'est ce combat que tu livres,

Pour ne plus souffrir ou... pour Vivre !