Il faut qu’tu
plaises ! (Où est l’malaise ?)
...
C’est dans tes gènes...
Ce qui te gêne ?
C’est dans ta glaise...
Qu’est le malaise ?
‘Fallait qu’tu plaises :
Entre pas laid... et pas à l’aise...
Tu restes là, face aux falaises...
De ces fadaises...
Tu voudrais être
un as...
Hélas,
Tu manques’ d’assise
ou bien d’ascèse...
Alors,
« fous-toi de ces foutaises... »
!
On te dit ça... mais toi, tu crois...
A ce qu’on n’te
dit que tout bas...
Sans t’asséner la
vérité,
Qui vannerait ta
vanité...
Et toi, tu n’sais
même’ plus c’que c’est...
Ce qui fait la
sincérité...
Qu’on te promet...
Qu’on te promet... mais qu’on omet !!!
Et quand on voit
Ce qu’on y voit...
Pour être honnête,
C’n’est pas si
net, ce qui t’inquiète...
C’est dans ta
tête !
Et c’est trop
bête :
Tu veux qu’on
t’aime ?
Où est
l’problème ?
Il est humain...
Ni plus, ni
moins !
Hier, entouré de
promesses...
Tu voyais passer
ta jeunesse,
Les gestes pleins
de maladresse...
Déjà... tu apprenais ta vie !
Et tu écoutais tes
envies...
Juste comme’ s’il
n’y’avait que toi,
Comme’ s’il
n’y’avait jamais de quoi...
Se soucier d’autre
chose’, ma foi !
Et tes désirs
faisaient ta loi...
Mais tu as bien
grandi, dis-moi !
Comme un ado, dans
ses beaux draps...
Quel
embarras !
Je n’y crois pas...
Alors, tout ça ne
tient qu’à ça ?
Un peu à toi...
Et puis, sans
doute, à plus encore...
Ça évolue avec ton
corps...
C’est un combat
contre sa mort
Que tu mènes’
oui ! souvent à tort
Et à travers, ou à
revers,
Dans l’univers qui
est le tien, hors des frontières...
Tu te dépasses’ avec
colère...
Mais sans vergogne
et sans manières !
Toi, tu fais
l’effort d’être fier,
Et réfractaire à
tous les ordres,
Tu nous fais don
d’un beau désordre !
C’est un combat
contre nos morts...
Que tu nous
livres, sans remord...
Reniement des
renoncements...
Engouement, contre
apaisement :
Ta folie brave’rait
nos sagesses...
Et ta détresse’
frappe’ nos tendresses !
Contre l’assaut de
nos caresses,
Tu dresses’, là, un
mur de séche’resse...
Un fil d’acier
tranchant nos vies :
Tu as supplicié
nos envies
De nous porter à
ton secours
Ou de te garder un
recours...
Mais je m’avance
encore’ vers toi...
Et je m’élance’, comme
à chaque’ fois,
Pour te conduire
encore à toi...
Jusqu’où,
vraiment, tu comprendras
Tout ce que notre
amour promet...
A toi, toujours... et à jamais :
Un sillon, que tu
vas creuser...
Hors des jalons
qu’on a posés,
Et que tu
trouveras plus tard...
Comme accrochés à ta mémoire !
Comme accrochés à ta mémoire !
C’est tant
d’espoir
Qui t’accompagne,
dans le noir...
C’est ta recherche
de soleil...
Et la vie, au bout
du tunnel,
Qui te sourit,
contre tout mal...
C’est l’idée d’un
bel idéal...
Qui te traversera,
sans fin...
Et dont tu garderas
la faim...
Rivée à l’âme ou à
ton ventre...
Avec toi, contre
toute attente...
C’est dans tes gènes...
Ce qui te gêne ?
C’est dans ta glaise...
Qu’est le malaise ?
‘Fallait qu’tu plaises !
Entre pas laid... et pas à l’aise...
Tu restes là, face aux falaises...
De ces fadaises !
Tu voudrais être
un as...
Hélas !
Il n’y’aurait rien
qui te menace...
Autant qu’un
regret dans ta glace...
Ou le reflet de
tes défaites...
Et dans ton cœur
ou dans ta tête,
C’est ce combat
que, sans le dire,
Tu mènes’... entre vivre et mourir !
Alors, tu sais,
loin du cocon...
Que rien n’est
doux comme’ du coton...
A part l’Amour que
tu espères...
Comme un repère... où tu te perds...
Juste en cherchant
à le trouver...
Puis... que tu voudras le garder...
S’il cherchait
juste à te quitter...
Tu sauras que rien
n’est gagné,
Qui ne nous soit
même épargné !
Que tu sois
victime ou bourreau,
Tu sauras les crimes’
et les maux...
Et que la
« charge de la preuve »
Au final, c’est
celle’ des épreuves...
On te dit ça... mais toi, tu crois...
A ce qu’on n’te
dit que tout bas...
Et puis, sans doute,
à plus encore...
Ça dépend souvent
du décor !
Tu veux qu’on
t’aime ?
Où est
l’problème ?
Il est humain...
Ni plus, ni
moins !
Que fais-tu du
Flower Power...
Qui a précédé tes
galères... ?
Tu te connectes’ en
follower...
Et tu fais bien
plus « faux lover »...
Que soixante’-huitard
(en jachère)...
Mais... dans ton mal-être abyssal...
Tu confonds les
plafonds d’étoiles...
Avec les écrans de
fumées...
Où tes délires’ vont
s’animer...
Quand c’est toi
qui es « allumé » !
Tu voudrais bien
te consumer !
Te jeter dans les cendriers,
Te jeter dans les cendriers,
Comme on peut se
défenestrer !
Avec ça, tu
penses’ à ton look...
Même’ si dans ta
vie, c’est le souk !
Même au détour de
tes défiances,
Où tu cherches ta délivrance,
Où tu cherches ta délivrance,
Tu veux soigner
ton apparence
Et cultiver ta
différence :
‘Y’a tant de bruit
dans tes silences...
Qui en disent’ long
sur tes errances...
Et tu vis en état
d’urgence...
Pour échapper à la
distance...
Ou bien rattraper
le retard...
Que tu as pris sur
ton miroir :
Tu as vieilli et
ça se voit...
Alors... tu forces’ un peu la voix,
Tu t’es forgé comme
une écorce...
En te donnant des
airs féroces...
On te dit « Va
bene ! »... « Bene !
» ???...
Toi, tu prends ça
comme un pied d’nez !
Et pour garder la main, en somme...
Et pour garder la main, en somme...
Tu veux répondre
d’homme à homme...
Quitte à donner
parfois du poing...
En rabat-joie, en
mises’ au point...
Tu bats le fer
avec le feu
De ta jeunesse, et
c’est sérieux :
Tu nous caresses’ à
contre-poil...
Avec ta fureur
animale...
Et tu fais fi de
toute’ morale,
En nous touchant,
tant bien que mal...
Ou bien... c'est juste une évidence :
Tu mêles’ à ton
impertinence,
Et toujours avec
arrogance,
Tant d’innocence... et de souffrance...
Qui nous parlent’ encore... en silence...
De ton
adolescence !
Tu as supplicié
nos envies
De nous porter à
ton secours
Ou de te garder un
recours !
Et je m’avance
encore’ vers toi...
Quand je m’élance,
encore une’ fois,
Pour te conduire
encore à toi !
Mais, dans ta peine,
Ce qui te gêne...
C’est un malaise,
Que rien n’apaise...
Car c’est bien ça... ce qui te pèse...
Entre pas laid... et pas à l’aise...
Et te voilà, face aux falaises...
De ces fadaises :
Il faut qu’tu plaises !
Tu voudrais être
un as...
Hélas,
Il n’y a rien qui
te menace...
Autant qu’un
regret dans ta glace !
Et, parmi quelques
sacrifices
Que font des
parents... pour leur fils,
Toi, c'est ce
combat que tu livres...
Pour ne plus
souffrir... ou pour vivre ?
Toi, c'est ce combat que tu livres,
Pour ne plus souffrir ou... pour Vivre !