mercredi 29 avril 2015

CHARITÉ-BUSINESS

Charité-business...


















Quand une’ star du système
Fait briller son business
Sur lombre et la détresse...
Cest pour briller, elle-même !


Naisse la charité...
Au Caire... à Calcutta...
Dans le froid... les gravats...
Et la fraternité !

Entre un banc de fortune...
Et le clan des forts... grands...
Faut-il choisir un camp...
Où récolter des tunes ?

Faut-il choisir son monde ?
Entre fièvre Ebola...
Et Copacabana...
Quel accord est immonde ?

Charité de façade...
Et Sésame... ouvre-toi !
Ali Baba est là :
Roi de sa mascarade !

Aucun luxe... aucun lucre :
Ils font leur numéro
De banderilleros...
En nous servant du sucre...

Vive la charité...
Pour le charme ou le buzz...
Et la charité buzze...
En toute impunité !


C’est du bonne’teau, sans risque...
Part de gâteau, très chic...
Quand on lâche un magot...
Pour masquer le poteau
Qui soutient la tactique :
« Juste un ego... sans fric ( ?) »...


Dans leurs clips, ils exposent...
En effusions tronquées...
Leurs airs alambiqués...
Mais l’artifice explose :

Sous les grandes largesses
De chansons à l’eau d’rose...
Il se passe autre chose...
Qu’un rappel de sagesse...

Entre stars et rapsters...
Tout est dissimulé...
Pour plaire et se flatter...
De se voir populaires...

L’aventure’ les excite...
Où tout paraît fortuit...
Pourtant, rien n'est gratuit :
Leur succès grandit vite !

C’est comme un stratagème : 
Pour lustrer son blason
Et sa réputation...
Ça fait le plein de « j’aime ! »...

Et les voilà qui jonglent,
Entre antennes’ et écrans...
Encombrant nos divans...
Des échos de leurs jungles...


On connaît leurs classiques...
Quand ils jouent les caciques,
Sils nous montrent’ un cadeau...
C’est qu’ils montent’ un bateau...
Pour sans-abri, sans briques 
Et mille « amis »... sans fric...

 
C’est immoral... ou triste...
Et sans autre idéal
Qu’un expédient banal
Pour s'afficher « artiste »...

Arme subliminale...
Et promo à bas coût...
De la provoc’, surtout...
Qui se moque’ d’un scandale...

Comme une action en bourse,
Où tout est calculé :
Rien n’est improvisé...
De la source aux ressources...

Faut-il choisir son monde ?
Entre Colacoka
Et la fièvre Ebola...
Quelle’ mort est plus immonde ?

Mais c’est quoi, le trophée ?
Un passage au journal...
Un flash assez banal...
Qui peut... les démarquer ?

Que la charité naisse,
Où les ventres se creusent !
Mais la charité buzze :
La charité-business...


C’est du bonne’teau, sans risque...
Part de gâteau, très chic...
Sauf à prendre un râteau...
Quand on voit le poteau
Qui soutient la tactique :
« Juste un ego...  sans fric ( ?) »... 


J’ai juste assez de peine
Et le temps d’y penser
Pour oser espérer...
Que beaucoup me comprennent :

« Cesse la vanité,
Et le charme et le buzz...
Quand la charité « bugge »...
Vienne la vérité ! »...

Lorsquune’ star du système
Fait briller son business
Sur l’ombre et la détresse...
Cest souvent... pour elle’-même !

Quel sera son trophée ?
Un passage au journal...
Un flash assez banal...
Qui l’aura démasquée !...

             Au Colathon des enfoirés !

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jeudi 9 avril 2015

TU ES UN LOUP...

Tu es un loup...

Tu es un loup... un loup-voyeur...
Tu voudrais bien brûler les planches’ : sous tes pamphlets, ça t’fait pas peur !
Sapeur de moral sans remords : pas peur d’infliger ta mort sûre
Ou de mettre à jour ton journal ; les mœurs à mal... en devanture !
Et pour ton canard déchaîné... fier mais boiteux... tu deviendrais teigneux ;
Unesangsue malgré la censure ; un pou furieux :
Tu chasses’ partout les moutons noirs !
Si cafarder sert aux cafards, garde un regard sur qui te garde !
Car canarder nuit aux canards ! Alors, prends la fuite ou prends garde !
Tu dis : « Charlie ! »... Tel un héros, tu cries « Haro ! » sur les barbouzes’ ! Quel bien t’a pris ?
Toi, qui écris comme une fourmi,
Cest des mygales’ qui sen régalent !
Vont-elles’ fleurir ta pierre’ tombale ?
Voici, en FranceDimanche... ou pas... ici... Paris : ... on Veut Sa Dose... On veut sa prose, où la Glose erre...
Partout... par terre’, comme en peinture’... tu mets ta griffe comme une’ panthère...
Et mites et pigeons se partagent
Pour remplir ou pour lire’ tes pages’... où ton Gala fait des ravages...  
Et puis malheur aux chiens galeux que tu veux fliquer ou piquer !
Tu t’es engagé à tuer à coups d’blasts et d’insanités ; massacrer des monstres sacrés
Pour sauver d’un bourdon sans nom une’ population sans passion...
Ne t’fais pas d’mouron ! C’est plié : c’est sûr que d’aucuns en mourront
Sociale’ment, souvent, sur la paille :
Ceux qui font ton plan... ta bataille’, ton gibier... ta précieuse’ volaille,
« Aux œuvres d’art et aux œufs d’or »...
Tu leur poses’ des lapins malins... Tu livres’ aux poulets (ça c’est fort !), aux cachots malsains... les assassins, les saints agneaux !
Pour les manchettes’, t’es pas manchot !
Tu serais fâché ? Ou facho ?
Mais pour des moutons enragés, tu n’connais pas le mot « cadeau » :
Aucun tri ni repli... Aucun quartier !
Tout ça file’ pile’-poil au panier,
À grands coups de bélier ! aux bastions de la BAC, au BAC dans les prisons...
Cancre’ ici ; cancrelats ; tu remplis ta mission :
Les barjots, les barbeaux... les zonards, les taulards, leur menace a bon dos !
C’est avec leurs barreaux que tu fais tes lingots !
Ça va jusqu’aux ados... parfois, jusqu’aux marmots, que tu cherch’à « moucher »...
Grenouilles’ sans bénitier que tu irais confier
A des rétiaires’ pressés de prendre à leurs filets des pécheurs affairés
Afin de leur prêcher ce qui peut les r’pêcher... du moins... les appâter
Par une ligne’ de conduite... ou des entrefilets dans des facs simulées :
Quand des magouilles’ embrouillent’ les scènes’ de charité, l’amitié fait pitié !
Dans des sectes’ enfumées aux projets nébuleux ; sous l’empire ombrageux
De gourous malicieux ; de marabouts véreux...
Face aux compromissions, que faut-il espérer ?
Qu’après avoir gagné leurs rameaux d’olivier,
Les colombes’ en réseaux aient raison des corbeaux ?
Que ça puisse engendrer l’envie d’un idéal,
Au-delà des « pulsions-répulsions » animales !!!?
Toi, t’es juste un crapaud jaloux des oiseaux rares !
Et qu’ils soient drôles’ ou pas, tu veux les voir tricards !
T’es qu’un cabot à fleur de peau... juste un kapo
Bavant le froid, soufflant le chaud !
Pour toucher ton cache’ton, tu crachotes’ un venin sur un vélin tout doux,
Ou dans des feuilles’ de choux où grouille un tas d’vermines’ ; où ça couine’ de partout !
Ah ! Régner sur la Toile’, vaille’ que vaille’ ! Ça t’emballe davilir des « étoiles »
Avec de l’argent sale ! ou bien les faire’ chanter quand, toi, tu mènes’ le bal ?
Tu deviens l’aigle fin qui joue au plus retors,
Abusant de tes prises’ dans tes serres’ de raptor,
En expert patenté de la langue’ des vipères !
Et tu sers ton poison comme on sert un dessert !
Alors, tu lèves’ un lièvre’, mais ça n’plane’ pas très haut !
Et c’est pas du gâteau, la tambouille’de tes mots...

C’est comme une occasion, pour toi, d’ouvrir le feu
Sur les fêlures’ du monde et ça t’amuse un peu !

Loup-dguerre, loustic...
Dis-moi, quelle’ mouche’ te pique :
Choisir de faire’ la nique à la moindre critique,
Est-ce un tic ? Pas d’panique ! Il faut que tu m’expliques...
Si tu paparazzites’ à fond les opinions qui font du mal... ou font des bonds...
Pourquoi t’y accrocher souvent comme un morpion ?
Est-ce’ que tu vois les hommes’ aussi, pareils à des fourmis,
Quand tu veux bousculer ces pions que tu manies ?
Comme’ sur un échiquier,  ça garnit ton chéquier ?
Aurais-tu mis ta puce à l’oreille’ des banquiers 
Qui veulent’ bien financer ton ouvrage’ de bousier ?
Pour tricoter en bourse un bas d’laine’ protégé,
Tu deviens leur caniche en service’ détaché ;
A l’abri dans leurs niches’, tu déniches’ des marchés...
Alors tu fais la taupe et tu te trouves’ au top,
Tant que rien ni personne’ ne te décoche un stop !
Avec tes gros cigares’, heureux comme une’ cigale,
Rat-dieu comme un roite’let... sans égard, sans égal...
Pour singer ces vieux paons flanqués de leurs gorilles,
Tu lézardes’ et te mires’ au soleil tant qu’ça brille !
Mais passe’-moi le virus,
Que j’te comprenne en sus :
Fais-tu la chasse aux marronniers, aux serpents d’mer très ordinaires ;
Boucs émissaires’ pour ta carrière’ ? Dois-tu glaner des serments d’pairs ?
Fréquenter des lits d’poules’, à dos d’âne’ sur les blâmes’ qu’on condamne et redoute
Aux carre’fours de l’intox... Écraser des limaces’ le long des autoroutes
D’une info frelatée ? A qui sers-tu ta soupe
A la criée (à la grimace’) ? Vas-tu ramper à quelques pieds, simplement parce’ que tu te loupes ?
As-tu rabattu le yéti, lancé un scoop ou un défi ?
A défaut, par dépit, à tout hasard et vu d’ici... tu pourrais dire’ combien d’ânes’ rient ?
Mais tu papillonne à l’envi pour mieux butiner l’air du temps ;
Quelques rumeurs... quelques humeurs ; les vrais tuyaux... les faux, fuyants...
Veux-tu infester la doxa en la contaminant là, comme’ ça ?
Tu lances’ des nuées de « nouvelles’ neuves’ » comme’ le retour des hirondelles mais le printemps, elles’ ne l’font pas !
Besogneux comme une ruche’ d’abeilles’, tu gères’ des scandales’ à la pelle,
Dont les bas-médias font leur miel !
Pour toi, c’est comme un sacerdoce... et tu fendrais ta carapace,
Aussi féroceque Carabosse’, pour t’arroger les meilleures’ places
Dans la meute où tu crées l’émeute,
Parmi des fous, parmi tes fans
Si fiers de toi, quand tu cancanes !
(Mis à part ceux qui sont ermites)...
Ton succès est venu si vite !
Et tu n’veux plus courber l’échine
Devant tes maîtres’ et tu devines
Que la loi des plus forts se nourrit... (à l’ abri !)
D’un trop plein de faiblesses quelquefois consenties :
Ce qui fait le pouvoir
Provient de le vouloir !

L’arroseur-arrosé, c’est le chapitre deux :
Une’ seconde’ chance’ pour toi... et ce n’est pas qu’un peu !

Les aveux tu les voles’ : quiproquos de barbeau !
Ça n’méduse plus personne’ quand tu prends des râteaux
Et qu’à tous les échos, tu claironnes’ : « je ris... con ! »...
Fais plutôt la marmotte’ que mauvaise impression !
Quand tes sermons bidons roulent’ dans les caniveaux, sans s’couer l’opinion,
Là tu deviens loup-phoque !
Y’a pas d’quoi s’mettre en loques’ ! ety’a qu’toi que ça choque.
Ce qu’on gagne à se taire, on le perd quand on s’terre’ sans repère et sans but...
Et tu pleures’ les clameurs sans pudeur de la rue ; les erreurs où tu chutes
Avec de viles’ manières’ dans ta triste tanière...
C’est ton choix, ta bannière !
Mais pour donner le change, à défaut de râler tu brames’ ou tu souris !
Souris ! Et cours toujours ! Tu n’es pas pacha, man ! Alors ça te chafouine !
Tu fais moins le chameau ! moins d’entrechats déments ou de crachats de maux
Qui piègent’ les pt’tits’ mickeys du gotha sur-mondain : les charlots, les catins ;
Tu séduis moins les bitchs’ quand tu perds tes moyens et tu deviens rat-daim
Quand tes crocs sont trop courts
Pour trancher leurs vœux lourds !
Sans rentrer dans le rang, tu regagnes ton camp !
Moins vachard et brave’ vache’, tu as moins de mordant
Au milieu des faux-cerfs dont tu as l’agrément :
Ces vautours de l’info ; ces fauves’ qui vivent’ en clans !
Et ces requins en bans, on voit, comme’ le loup blanc,
Qu’ils te laissent’ aux abois... 
Et tu deviens leur proie !
Être... ou avoir un horrible cancer ? A ton tour de savoir...
Y’a même des charognards, rusés comme’ des renards,
Qui vont t’en faire’ goûter du dard, dans leurs guêpiers
Ou tu as mis les pieds :
Un p’tit oiseau narquois qui s’en donne à cœur joie ;
Ceux qui te voient en lion, comme interdit de voie ;
En cador, en condor qui a brûlé ses ailes
Sur les brûlots ardents qui lui donnaient du zèle ;
Scélérats amusés qui te r’font le portrait :
C’est des rats qui te toisent’ sur la Toile : on connaît !
Le tableau : tabloïds et razzias de ragots...
« Taïaut ! »... Sus au blaireau ! On te colle au poteau ! Tu connais le topo !
Au prochain numéro, tu réduis la voilure :
Tu deviens la pâture
De ces tireurs de flancs ; prédateurs aux dents dures...
C’est une’ torture’ qui dure...
Et pour ce marathon, te voilà « profil bas »... plutôt « façon tortue »...
C’est toujours moins voyant qu’un guépard essoufflé ou qu’un triste dahu
Qui aurait, dans un sens, épousé un sentier
Aux dépens de la faune qu’il aurait détrônée...
Puis, faisant demi-tour, sombré dans un panier
De crabes asticotés
Devenus des vampires
En vue de le punir (d’avoir dû y croupir)...
Tu redoute’rais ta peur,
Là, sous le projecteur...
Tu crains les éléphants aux finances’, en affaires,
Pour ton cochon d’faïence ! et tu crains de leur plaire !
Tu dénonce’rais une’ Pieuvre ?
Il te faudrait des preuves !
Aussi, si c’est un signe,
Avant ton chant du cygne,

C’est juste l’occasion pour toi d’ouvrir les yeux
Sur les blessures’ du monde et ce n’est pas un jeu !

Alors, dis-moi cqui t’importe’, malgré les torts que ça comporte !
Est-ce’ que tu vois comme’ des cloportes’ ceux vers qui ton regard se porte ?
Après tout, tout ça te rapporte ! C’est ton bizness que tu colportes !
On pourrait dire : « il a du chien... » !
Ou bien dire’ que tu en es un !
Mais toi... qui es-tu, avant tout ?
Tu es un loup
Garou ! filou !
Ouh là là ! Gare au loup-garou !
Gare au loup ! Gare
Où... Où ? Mais Là ! Gare aux loubards...
Gare aux voyous !
J’en ai connus de pires !
Mais toi, qui es-tu pour finir ?


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