mercredi 28 octobre 2015

SOUS LE JOUG DE L'EGO...

Sous le joug de l’ego... (A Nekf...)

« Tu râpes’ ton âme et ta peau... »

Sous le joug de l’ego,
On est tous inégaux !
On se voit fier et libre...
On ne fait que survivre !
« Quand on s’prend pour un as,
On s’accroche à sa place ! »...

« Il voulait débaucher la lune... Et pensait empocher d’la tune...
Je l’ai vu décocher des prunes (!!!)
Puis, alors, s’approcher d’sa dune ! »...
Au pied levé, depuis l’aurore, il voulait dénicher son or...
C’est là, à la croisée des astres’, qu’il a dû toiser le désastre !
Il s’entend dire’ c’qu’on pense’ de lui et la sentence est plutôt pire !
Toi, tu partages’ les mêmes’ désirs, les mêmes’ délires
Et, c’est dément...
« La place’ du fric où tu te rends te flique’ ta race’pour de l’argent ! »...
C’est le langage’ de ta banlieue...
Toi, tu as grandi au milieu !
Tu as senti venir ta mort... tu as goûté à ta famine !
Juste à ta faim ! avant sa fin !
Panique à bord ! Tu t’venges’... à tort ! plein de remords, de faux raccords !
Tu as tes raisons... mais, plus fort, 
Tu’as des desseins pour ton destin : « L’Amour d’abord ?
L’Amour encore’ ! L’Amour autour...
L’Amour, d’accord ! sans ses vautours ! »... Comme’ tu le dis dans tes discours :
C’est le « joyau très sain des saints et le mystère’ des grands mystiques »
Ou des martyrs au sort mythique...
L’Amour est un graal fantastique !
Mais ton aura est mécanique ;
Ton embarras est médiatique, entre la pub et ton public,
Et ton carma, catastrophique ! Tes tribulations, pathétiques !
Ça te ravive et te rassure’ de te blottir dans cette’ mort sûre,
Comme au tréfonds de tes blessures !
Tu veux « gagner » dans tes échanges...
Au risque de tout perdre, au change...
En place’ publique, où tu te cherches’, tu cherches’ un profit que tu places...
Un profil que tu mets en place et de la chaleur dans ta glace !
Mais te voici, là, pile en face,
Où tu ne vois rien qu’en surface !
Quand ton côté « pile » se défile...
L’évincer devient ton défi :
Tu trouves’ un trophée qui te classe !
Tu en fais trop... ça te dépasse :
Cette’ place’ te vend tout c’qui se prend...
Et te reprend tout, pour du vent !
Sorti du rang, on te remplace !
Et sur la place’... tu perds ton banc !
Tu sues ton eau... On boit ton sang !
Le vent t’a pris ! Tu es maudit !
Tu es surpris par les vampires’... Prie !
Car au final... tu te parjures !
Pour ton moral, les dents sont dures !
Dans ton journal, les tensions durent...
T’as fait ton temps : le temps savant...
Tu voulais te mettre devant... Tu es d’avant !
La loi du marché... t’marche’ dessus...
Et t’en ressors bien écrasé !
Ton ressort est un brin cassé.
Quant à tes jouets ? Désuets ! Te voilà mécontent, mon grand !
Pourtant, compte en blanc ton temps libre...
Tu vas revivre !
Tu sors comme’ tous les mécréants criards mais créant du néant,
Zonards, cossards, rois d’leurs bobards... et, comme on dirait, « médisants ! »...
Rois des barbeaux ! rendus-pendus au bois d’la croix d’leur langue’ de bois...
Étourdissants dans leur taudis de mots dits sans loi, ni répit...
Et vomissant tout leur mépris...  
Qui est étrange’ comme un mélange...
Un baratin qui vous dérange !
Qui les démange’, sans qu’ça s’arrange :
Ils sont floués par l’ambition !
Cloués par la compromission !
Comme des ex-anges’... ils sont exsangues !
A trop narguer le Paradis, ami...
On finit largué en enfer, mon frère !

Sous le joug de l’ego,
Les gens sont inégaux... 
Ils se croient forts et libres !
Ils ne font que survivre,
« En s’prenant pour des as,
Bah ! Ils font du « sur place... » » !

‘Y’a des torts qu’on déploie pour chasser des faiblesses...
Des défauts qu’on emploie à cacher des tristesses !
Objections, sans raison... à quoi bon s’en convaincre ?
Des mensonges’ à foison... sans façon... qu’on veut vaincre !
On vend du vent... sous leur bannière...
On s’ment souvent, à sa manière !
On s’vend, content, à contretemps... On tend, dans l’noir, vers la lumière
Et les torrents de boniments vous amènent’ au bord de « l’amer »...
Comme un enfant, sur fond d’écran,
Prend le contrôle’ d’un océan,
A peine issu de ton ruisseau,
Tu t’vois capitaine’ de vaisseau !
Tu n’es qu’un corsaire’ de rivières ;
Un pirate’qui rate’sa carrière...
« Un beau parleur à l’art radieux... » ;
Un animateur de radeaux !
Agitateur de tes ragots...
On peut s’montrer sur des ergots, sans avoir l’air... et prendre l’eau !
C’n’est ni « rigolo », ni « réglo » !
Paré d’un faux air débonnaire,
Bonimenteur ou bon menteur,
On n’est qu’un faussaire’ de bonheur :
Narcisse a d’l’ave’nir devant lui !
Et des complices’ et des groupies !
Mais seul’ment « lui »... pour compagnie !
L’égocentrisme’ des « stars » sent l’triste
Et leurs regards sont égoïstes !
Tu veux toujours bomber le torse...
Tu peux toujours compter tes bosses ;
Passer la brosse’... pousser le boss... ou te frotter à son écorce ;
Gâcher tes vœux précieux de gosse,
Basher l’âge’ pur de ta jeunesse, braver l’art mûr que rien ne blesse...
Et nous baver de belles’ promesses’... pour te gaver de quelles’ prouesses ?
Pour de l’or... dur et sans visage !
Et tu tortures’ ton entourage, affiché sur ton mur d’images...
Pour t’assurer que tu assures,
Pour voir une’ bouée dans ta cage’... pour ton sauve’tage, en cas d’naufrage !
Tu te contentes’ de ce mirage :
Ton ego-portrait en « selfie » porte tes traits : ça te suffit !
Le reste encombre tes miroirs ;
Tu vois le monde en faire’-valoir,
A tes yeux, juste « utilisable » !
Toi, tu n’es rien qu’inimitable... inégalé... inévitable !???
Grand amiral de tes pensées si admirables’ et monnayables...
Tu fais escale, avec dédain,
Dans les dédales’ d’un deal verbal plein de venin bien « assassin »,
Bien camouflé, genre’... « mine’ de rien »,
« Qui veut le bien de ses voisins » !
Or, c’est ça qui te fait défaut :
La vérité, quand tout est faux, qui te rappelle’ra, comme il faut,
Que tu dérapes’ avec tes maux quand tu rappes’ ton âme et ta peau
Sur ta vie, qui nie tes propos ! Tu exposes’ ta prose aux censures,
A des silences’ et des murmures’ qui osent’ « abjurer tes injures » !
Et tu te grimes’ en démesure ou tu t’agrippes’ à tes fêlures,
A des « mythos » pour « ego-trip », mais ça t‘explose à la figure !
Tu es vénal, et c’est viral ! Ça t’rend fébrile et vulnérable !
Banquable au point d’être virable ; Bancal de peur d’être minable :
Si le public est à tes bottes’, c’est toi qui dépends de son vote !
Quand on « prend cher », on fait moins l’fier ! Revois tes notes’ : tu perds la cote !

Sous le joug de l’ego,
Les choix sont inégaux !
On se voit juste et libre ?
On va juste survivre !
«’Y’a qu’en s’croyant un as,
Qu’on vise la première place » !

Tu erres’ sous serre’, comme en hiver, quand tu vis par terre’ tes fins d’joie...
Alors, tu t’serres’, tu gères’ au mieux... pour te sortir un peu de là
Et, dis-moi, tu te sers de quoi ? Tu sers à qui ? Mais tu sers... quoi ?
Et tu te sers de qui, déjà ?
Tu rêves’ surtout de te servir (de te sertir d’assez d’argent)
Pour briller sur des plans truqués de succès formaté « en grand » !
‘Y’a des forces’ qu’on élève à combler des faiblesses !
Des défauts qui s’révèlent à côté des richesses,
Comme’... l’amour d’la fortune...
Méfie-toi : la roue tourne !
La routine, en sourdine’, s’installe et c’est la ruine !
La rupture’ d’un contrat, c’est l’retour aux racines,
Au combat des combines’, aux ravins, aux rapines !
Retourne à ta tanière’, si tuas l’mal des galères !
(Le contraire’ ne vaut rien !) ou bien, reviens sur terre !
Tu t’es bien tracassé...
Te voilà fracassé !
Tu as tant finassé à la bourse’, comme ailleurs,
Pour financer ta course et nourrir tes erreurs,
Qu’aux mains des financiers,
Ton ouvrage est vicié !
Tu envoies des coups bas... tu renvoies les notaires’, tu soudoies les notables...
C’est sûr, tu es capable’... d’être le seul coupable !
Alors, vis ton naufrage’, si tu as ce courage !
Ou bien tourne la page’, si tu trouves’ un virage...
L’issue d’la corruption est comme une’ perdition !
C’était juste une option, dont tu paies l’addition !
Tu voulais être au top par ton Feu, ton brio !
Il sonne’ faux, « Ground Zero ! », ton show d’anti-héros !
Pour un succès qu’on vole’, combien de paix s’envole ?
La rançon d’ce salaire’, c’est toujours un air sale !
Et tu n’mènes’ pas le bal, si tu cavales’ dans ces cabales
Comme un pantin de carnaval !
A qui profite’ la rime’, où tu mets sur des cimes’ le crime
De tes innombrables victimes, 
Par l’addiction qui les arrime à ces versets que tu leur verses...
Qui les imprègnent’ ou les traversent,
Pour les conduire à voir
Tes pensées comme un défouloir,
Comme un espoir ???!
C’est dérisoire !
Toi, qui n’vois même’ pas leur bien-être...
Toi, qui n’as foi qu’en ton paraître...
Tu vas juste les épater, sans t’arrêter d’les appâter ;
Les acheter, les « entraîner »... puis les lâcher, bien apprêtés,
Aux loups, prêts à les achever !
Alors, voilà ton idéal ? Tu te crois sur un piédestal ?
Flowter-flottant sur tout canal... Rimailleur de rimes’ en sandales,
Râleur-railleur, chaud en douleurs, rappant ta rage’ comme un vandale !
Slameur de clashs et de scandales...
Martin Eden
Singeant Verlaine...
Ou Maupassant,
Juste en passant...
A quand Balzac ?
Ou Kerouac ?
Tu vends du vent, sous ta bannière...
Tu t’mens souvent, à ta manière...
Toi, l’expert en versions « kaïra »...
En verlan, tu descends très bas :
Tes jeux d’mots tirés par des ch’vaux
Ont des sabots ! Tu trouves’ ça beau ?
Et ton bréviaire, un peu vulgaire,
Évoque un bestiaire’ littéraire...
Or, notre langue’ chère à Molière,
Tu nous diras : « C’est l’ère’ glaciaire ! »...
L’âge’ de pierre’ des arrière’-grands-pères !???
Bien sûr, tu te veux « de demain » !
Tu peux le signer des deux mains !
Mais le talent n’a qu’une adresse,
Où rien ne cesse et rien ne presse !
C’est ainsi qu’aussi tu passeras !
Hélas, ici, tu le sauras
Autant que nous tous, après tout !
Avec les sages’, avec les fous,
Tu peux assouvir ta jeunesse
Pour aboutir à la sagesse...
Tu veux adoucir ta vitesse :
Prévois l’âge’ mûr de la vieillesse !
Donne’ du crédit à ton credo !
Et puis, tant pis pour le tempo ! 
Mais repose’-toi, à tout propos,
Les questions qui ont de l’écho...
Et qui, dans l’fond, te font défaut :

Sous le joug de l’ego,
Les jeux sont-ils égaux ?
On se veut juste et libre ?
Ou, juste, on peut survivre ?

« ‘Y’a qu’en brisant sa glace...
Qu’on remonte en surface ! » :

Dans les jeux de lego,
On est tous inégaux !




 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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vendredi 2 octobre 2015

DEMAIN, IL FERA JOUR ! (On en reparle demain...)

Demain, il fera jour !

(On en reparle demain... ?)


Bon, d’accord ! J’ai bien tort
De te dire’ qu’j’ai raison
En résistant trop fort
A ta ferme opinion...

Mais aussi, comprends-moi :
Tu m’as mis « la pression »...
C’est ça qui jette un froid :
Ça gèle’ nos relations !

Pourtant, c’est « chaud-bouillant »,
Cette’ passion entre nous...
Tout l’monde en est conscient...
A part de faux jaloux...

J’ai allumé la mèche
Qui t’a fait réagir
Et j’ai la gorge sèche
D’avoir pu en rugir...

Où est la Bonne Étoile
Et notre lune’ de miel ?
Dans un vent qui les voile
Enous privant de ciel ?

Où sont nos mille’ promesses
Aussi fraîches’ qu’un matin...
Nos caresses’ de tendresse
Et leur satin serein ?

Tu vois la flamme un peu
Qui défie nos chagrins !!?
Ces lueurs dans mes yeux
Ne visent’ pas les voisins !

D’accord, c’n’est pas ta fête !
J’ai mis tes nerfs à sac
Au milieu d’mes chaussettes
Que j’ai semées en vrac...

Mais, bon ! C’n’est pas la mort
De notre amour, tout ça...
C’est un point du décor...
Un petit embarras... 

Alors... faisons la Paix
Aujourd’hui, pour le moins !
Puisqu’on s’aime à jamais...
On en reparle’ demain !

D’accord, j’aurais bien tort
De te dire’ sans raison
Que j’me moque assez fort
De ta rude objection...

Oui, c’est vrai, je l’admets :
J’ai péché par excès
D’incroyable toupet
Mais sans le faire exprès !

J’me sentais dans mon droit
De vivre à ma manière
Avec tout mon fatras
D’ancien célibataire...

Laissons ça dans le noir...
Il fera jour demain...
On pourrait s’en vouloir
Un peu loin, c’est certain !

Et moi, je tiens à toi
Et tout c’qui m’vient « avec » :
Comme un torrent de joie
Sur mon cœur un peu sec...

C’est tell’ment plus facile
De « tirer dans le tas »
Que de tirer les fils
De nos menus tracas...

On n’a qu’à se calmer
Pour apaiser l’ambiance
Au lieu de s’alarmer
Sur des fronts d’arrogance...

J’te promets que ce soir
La vaisselle est pour moi :
Je veux mettre à l’écart
Nos sujets de combat...

On va bâtir un pont
Pour passer par-dessus
Nos mille’ contradictions
Et changer de point d’vue...

C’est la moindre des choses :
Prendre assez de hauteur
Et juste un temps de pause
Interdit aux fureurs...

Bon ! C’est sûr ! Je f’rais fort
De railler tes raisons
Puis dme rallier à tort
A ta pure opinion !

Quand on ouvre un débat,
Ça mérite’ réflexion !
Qui déplore’ l’embarras
Abhorre’ les relations !

On en reparle’ demain... ?
C’est d’accord, mon amour ?
Alors... oui ? Sans remords !
Demain, il fera jour !

Demain... il fera jour !