Plagiats... (Les
plagiaires...)
J’ai ouvert dans
ma vie des pages’ et des sillages...
Et j’ai offert des
plages’ aux vents de tous pillages...
Ils
vole’raient tout votre air ou vous volent’ quelques airs, comme’ ça, sans avoir
l’air...
C’est
comme un adultère, un casse à cœur ouvert, qui se passe à couvert...
Ils
se donnent’ bien du mal pour remanier vos mots, rien qu’avec leur « Big Flow »...
Mais
si vous êtes’ trop haut, ils ne créent qu’un écho... au niveau d’leur
ego !
Ils
veulent’ paraître sages’, juste avec vos images’... ou bien faire’,
davantage,
Du
shopping sur vos pages’... un forcing sans partage... et signer vos
messages !
Ils
retiennent’ tous vos thèmes’ et tiennent’ à ceux qu’ils aiment’ pour en faire’
leurs totems
Et
vous saurez vous-même’ qu’ils sèment’ dans leur domaine’ des phonèmes’ qu’ils
vous prennent...
Vous
évoquez la vie et ça crée une envie, quelquefois, un défi
Pour
qui prend votre avis qu’il met à son crédit puis en tire un profit...
Oui !
alors votre art pur passe’ du côté obscur... C’est juste une imposture !
Et
c’est votre nature’ qui est mise en pâture’... pour d’autres’, en devanture...
La
vérité pèse’ lourd et les mensonges’ sont courts... pourtant vos idées courent,
Qu’ils
placent’ dans leurs discours, sur les scènes’, en réseaux, les parcours, tour à
tour...
C’est
une’ contrefaçon de votre inspiration qui fait d’l’émulation
Ou
son imitation, animée d’ambition, qui peut faire impression !
Mais plagier,
c’est voler...
C’est un viol de
pensées !
Comme un
« copié-voilé »
Qui pourrait vous
spolier
Sans foi, mille’
fois...
Vos droits !
Au milieu d’une
ornière,
La vue est
mensongère !
Quand on a des
œillères,
On ne voit jamais
clair !
Et les plagiaires’
sont des faussaires...
Ce sont les rois
d’la surenchère
Dont le désir
n’est que de plaire
Ou bien
d’accrocher la lumière...
Eh ! ce sont
des stars éphémères...
Ou des pillards
sous fausse’ bannière !
On
se bat, ici-bas, pour gagner des combats ! C’est la vie qui veut ça ?
Or
ce qu’on n’vous dit pas, c’est c’que vous n’voyez pas : c’est l’envers
d’un exploit !
Un
triomphe usurpé... c’est un fruit dérobé chez qui l’a cultivé :
Ce
qu’on n’a pas créé, on n’peut que l’emprunter sans l’avoir inventé !
Le
génie du talent, c’est de sembler plus grand qu’il ne l’est réelle’ment...
Le
talent du génie, c’est de rester vraiment ce qu’il est, simplement !
On
peut singer Molière et se croire’ populaire’ sous son plafond de verre...
On
peut verser des vers comme’ le sel de la Terre en matière’ littéraire...
En
jonglant comme’ Pipo, on sort de son chapeau des phrases’ à fleur de peau...
On
se la joue Rimbaud, on se croit le Rambo des punchlines’ en démo...
Quand
on se voit géant on est comme un enfant, là, dans la cour des grands,
Qui
joue des sentiments sans y penser vraiment, parce’ que ça fait du vent...
On
fait du buzz, on ose’, comme’ le magicien d’Oz, improviser des choses...
On
est en overdose’ sans se poser, sans pause, on vous impose une’ prose...
Et
vous êtes’ un otage’ de tout un bavardage ôté à vos bagages :
Vous
êtes’ l’auteur sans gage’ d’un ouvrage’ qui voyage’... sous de faux héritages...
Car plagier, c’est
voler...
C’est un viol de
pensées !
Comme un
« copié-voilé »
Qui pourrait vous
spolier
Sans foi, mille’
fois...
Vos droits !
Au milieu d’une
ornière,
La vue est
mensongère !
Quand on a des
œillères,
On n’voit pas
assez clair !
Et les plagiaires’
sont des faussaires...
Ce sont les rois
d’la surenchère
Dont le désir
n’est que de plaire
Ou bien
d’accrocher la lumière...
Eh ! ce sont
des stars éphémères...
Trafiquants d’art
à leur manière...
Un
poète’ peint le monde et vous offre une’ faconde’ qu’ils pillent’ en une’
seconde !
Quand
leur appétit gronde’, les rapaces’ font des rondes’ où le gibier abonde !
Ils
sont comme’ des chasseurs à l’affût des couleurs dont vous seriez porteur...
Ils
ne font que chasser le meilleur d’un succès!, dont vous êtes’ un facteur...
Qui
peut dire à cette heure où s’endort le bonheur qu’on dérobe à nos cœurs ?
Le
prestige est un leurre’ quand il fustige’ l’honneur qui se fige en pudeur...
L’erreur,
c’est de penser que ce qu’on peut cacher ne peut pas se flasher
Mais
ce qu’on a plagié finit par émerger... au milieu des clichés...
L’art
est original, ses copies font le graal d’un idéal bancal
Et
faire’ voir des étoiles’ dans un feu de bengale’, c’est un jeu de vandales...
Avec
Excalibur, vous êtes’ le roi Arthur ! Eux font tomber l’art mûr
Et
posent’ leur signature’ sur des milliers de murs et « faux en
écriture »...
Ils
vous décrivent’ une’ vie qu’ils ont juste aperçue à travers vos écrits...
Ils
vous récitent’ aussi des mots qu’ils ont appris quand ils vous les ont pris...
Ils
sont illusionnistes’, des magiciens hors-piste... ou Merlin l’alchimiste...
Pour
prouver qu’ils existent’, ils sont dans toutes’ les listes des médias’
multipistes...
Ils
se prétendent’ artistes...
Quand
ils se rendent’... autistes...
Mais plagier,
c’est violer !
C’est un vol de
pensées !
Comme un
« copié-triché »
Qui peut vous
arracher
Sans foi, mille’
fois...
Vos droits !
Au milieu d’une
ornière,
La vue est
mensongère !
Quand on a des
œillères,
On n’voit pas
assez clair !
Et les plagiaires’
sont des faussaires...
Ce sont les rois
d’la surenchère
Dont le désir
n’est que de plaire...
Ou bien d’émouvoir
l’univers...
Eh ! ce sont
des stars éphémères
Qui vous séparent’
des vraies lumières...
Le plagiat n’aurait
aucun droit
Si des plagiaires’
ne l’volaient pas...
Cent fois...
Mille’ fois !
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