mercredi 5 octobre 2011

POUVOIRS...

Les hommes’ de pouvoir...

Ce n’est pas qu’ils soient grands... ça pourrait s’mesurer...
Ce n’est pas qu’ils soient beaux... même’ si ça leur arrive...
Le problème est plutôt... qu’ils sont démesurés...
Et, quant à faire’ les beaux, eeeh ! qui sait s’ils s’en privent !!!?

Ils seraient maquillés... comme’ parfois leurs projets...
Et leurs affaires’ aussi... ne seraient pas jolies !
A moins que si, ma foi... et ce serait suspect...
Mais qui passe’rait sa vie à scruter leurs envies ?

Ils ont des hommes’ de main, qu’ils garde’ront bien à l’œil...
Ils ont des femmes, parfois, qu’ils laisse’ront bien en vue...
Puisque, oui... le « pouvoir », c’est un peu comme un deuil :
Ou ça s’passe en sous-main... ou ça s’voit... sans issue !

Leur bureau ne serait qu’un subtil échiquier...
Où s’étale, en 3D, un monde en miniature...
Ils auraient la passion... des pions... sur le papier...
Et la spéculation, comme une seconde nature...

Ils n’oublient pas, pourtant, leurs défis mutuels...
Dont le flegme hypocrite serait la « botte secrète »...
Dans le « fighting spirit »... et dans ses rituels :
A la course au charisme, leur talent fait recette...

Pour les hommes’ de pouvoir...

Et pourtant, la médaille a souvent ses revers :
C’est que soient découverts les repères de la route...
Ce n’est pas leur travail, où « qui se perd... se perd »...
Mais c’est... « à quoi il sert »... qu’ils occulte’ront sans doute...

Devant l’éclat de l’or, qui a l’tort d’aveugler...
On peut parfois confondre et la cause et la chose...
De vouloir tout mêler, ça craint les démêlés...
Comme... à tout « amasser », on risque une overdose :

On n’est pas à l’abri d’attraper le tournisss...
Que nous donne le vertige, au sommet de la gloire...
A moins qu’on se resigne à quelques tours de vis...
Pour n’pas monter si haut : là, où l’ego s’égare !

Eux... qui prennent de grands airs... c’est par peur d’en manquer ?
Et quand ils bombent le torse... à des fins « d’oxygène »...
S’ils en usent... à leur aise, c’n’est donc pas du chiqué ?
Est-ce’ qu’ils seraient coincés... s’ils n’étaient pas... « sans gêne » !???

C’est vrai que du bon air, ils en ont bien besoin !
Surtout près des moteurs de... l« ascenseur social » !
Et c’est bon pour leur teint... dont ils ont pris grand soin :
On plaît mieux... bien portant, que... souffrant et bancal,

Sans espoir de pouvoir !

Après tout, il faut bien incarner l’idéal
Du commun des mortels et servir de modèle...
Au modeste indigent qui se donne’ra du mal
Et des ailes... au travail... (en moins « zen », côté « zèle »...)

« Là-haut », on n’considère pas « les fourmis d’en bas »...
Sauf quand elles’ veulent monter... quitte à forcer la porte
Du destin... et pourtant... qu’il est fou... ce combat :
Si « le bas vise le haut »... bah! « le haut visse’ le bas » !...

C’est une’ drôle’ de gageure... où rien ne peut jauger
Le mal être des uns... ni... le malaise des autres !
Aucun homme’ de pouvoir ne veut se déjuger...
Mis à part quelques-uns, qui seraient « bons apôtres »...

Il n’faut pas se leurrer : pour qu’elle’ puisse exister...
La puissance a besoin de sa contrepartie...
Et la faiblesse en a, hélas, les qualités...
Les jeux sont déjà faits : ça pourrit la partie !

Ce n’est pas qu’ils soient beaux... ça pourrait s’contester...
Ce n’est pas qu’ils soient grands... même’ si ça leur arrive...
Le problème est plutôt... qu’ils soient démesurés...
Quant à faire’ des cadeaux, qui sait ce qui les prive...

De céder du pouvoir ?

Ils seraient dévoyés ? Comme’, parfois, leurs projets !
Et leurs affaires’ aussi... ne seraient pas jolies ?
A moins qu’elles’ le soient trop... et ce serait suspect !
Mais qui passe’ra sa vie à contrer leurs envies ?

On voit bien, cependant, ce qui fait l’air du temps,
Qui agite un courant ou fait naître un vacarme...
(Un ferment de tempête, quand c’est du mauvais vent !)...
On voit bien le programme... passer du rire aux larmes

Pour qui perdra son âme... ou qui... rendra les armes...

En perdant son pouvoir...
Son pouvoir chez les hommes...
Et ça vaut... pour les femmes ! (...)



.....................................................



Bilderberg...

Pendant qu’il pleut du fer, où les obus font rage,
Au soleil des affaires’, l’argent fait des ravages...
Au mépris de la terre... on a cultivé l’or,
Au prix d’un champ de guerre... ou d’un chemin de mort...

Pendant qu’un enfant lape’ le sable des gamelles,
Avance le désert et s’enfuit la gazelle !
On s’est bardé d’actions... On s’est gardé d’agir...
Ici... pour s’enrichir et là, pour en finir...

Wall Street est en émoi et moi, je me promène
Sur un écran très lisse et trop complice de peine...
Mais que fait la police, et que voit le soldat...
Au-delà de ces ruines... ou parmi ces gravas ?

Couché dans sa misère, un vieillard pleure’ sa mère,
Et son passé l’écrase, et l’hiver persévère,
Qui perce sa pelisse et transperce ses os !
Il doit briser la glace... ou devra manquer d’eau !

Le pavé... les badauds... Cette histoire est trop dure...
Mais la ville est tranquille, où les gens se rassurent :
Elle’, elle’ pousse un landau... Eux, se prêtent’... en sous-main...
Des lambeaux de dédain sur les travers humains !

Eh ! Demain, c’est ici...
Ailleurs... c’est aujourd’hui !
Rien ne serait fini,
A l’horizon trop gris ?
Mais sait-on ce que lègue
En secret... Bilderberg ?

Ici, le marécage... et là, les barricades...
Epidémie de maux, pour hôpitaux malades...
Un fourgon à bestiaux... (pour combien d’exilés ?)...
Et la mort... en prison... qui tue ses prisonniers :

La Finance, atterrée, a planté sa semence !
En Afrique, et partout, c'est bien la même sentence :
Des foules’ en grèvedéfilent’ en rêvant de milliards...
Quand les ruineurs de rêve... jouent de leur désespoir...

On vend un air vicié à ceux qu’il époumone...
Et des projets lunaires’... aux forêts de carbone...
On marche sur la tête... au profit du marché...
On marche sur le vide, avide... d’y marcher...

Que pourront nos rengaines’ contre les mauvaises’ graines...
D’un milieu, que gangrènent... et la hargne et la haine...
Et l’absence de cœur... ou l’amour aveuglé...
Par des feux de diamants... dans un monde endeuillé ?

Près des Champs Elysées... ou de Madison Square...
Aux murailles’ de Shanghai, aux abords d’une gare...
L’opulence, en essor, a squatté ses quartiers !
Où... les corps, sans ressort, font-ils encore’ pitié ?!!!

Ailleurs... c’est comme ici...
Demain, c’est aujourd’hui :
L’horizon a pâli...
Et si rien n’est fini...
Sait-on ce que nous crée
Bilderberg... en secret ?

Mais j’ai l’âme ouvrière... au fond de ma mémoire...
Où des « fronts populaires’ »... ont fait face à l’histoire :
J’ai le visage d’un Blum... animé de passion...
Le « grand boum », explosif, de « sa » génération...

Et les premières vacances... et puis, les premières chances...
De vieillir, assurés, dans ce pays de France !
Des petits grandissaient... sans craindre l’avenir...
Bien plus que leurs parents, voyant les leurs mentir !

Le verbe d’un Zola, fustigeait la misère...
Et l’égoïsme humain ! Avec verve et colère,
Marianne ouvrait la rue... comme une figure de proue :
-Pour un peuple à genoux, puis un peuple debout...

Par tant de sacrifices... comme défi au du vice...
Contre les convoitises... et contre l’injustice...
D’un esclavage infâme et de l’exploitation
Des enfants, et des femmes... et des compromissions...

Et pour l’humanité : tant de pas, tant de mètres...
De Libertés gagnées dans la main de leurs maîtres...
Et la fraternité, pour plus d’égalité ;
Pour l’esprit d’équité... s’il n’est pas galvaudé !-

Ailleurs... ou bien... ici...
Demain, voire aujourd’hui...
Sous l’horizon trahi...
Si tout semble fini...
Que fait, de nos regrets,
Bilderberg... en secret ?

Qu’on ait peur ou qu’on pleure, aux bas-fonds d’une’ masure...
Sous la tôle ondulée... pour un mur sans toiture...
Ou bien pour cett’facture... impossible à payer...
Si ce n’était d’une vie, de ses jours, sa santé...

Là, dans un bidonville, où le mal prend racine,
Envahi de vermine... affaibli de famine,
Un élan peut renaître... comme au Caire, autrefois ...
Ou comme à Calcutta... Yalla ! Mère’ Teresa...

Et pour la silhouette, accorte ou familière...
Pour sa voie de lumière... Yalla, pour l’Abbé Pierre !
Et, mon Dieu, pour la Vie... qui se bat... tout partout...
Qui fourmille et promet qu’on pourrait changer... tout !

Contre la cécité, des aveugles de l’âme...
Et les cupidités qui génèrent tant de drames...
On peut se réveiller et même... se rassembler...
On peut « ressusciter »on va tout restaurer !

Debout, même à genoux, dressé sur ses pensées...
On va se dépasser, et passer les années...
Sortir d’un HLM ??? Mais sortir de soi-même !!!
S’affranchir des problèmes... et deviner quon s’aime...

Ici... comme aujourd’hui...
Ailleurs et pour la vie...
L’horizon a grandi
Et, si rien n’est trop gris...
Bilderberg... aux aguets...
Peut mourir... sans regret...

Ici... comme aujourd’hui...
Ailleurs et pour la vie...

Bilderberg... aux aguets...
Peut mourir... en secret !


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