mardi 11 juin 2013

HUMILITÉ...

Les leçons d’humilité...

Je suis humble quand ma priorité, c’est aimer !
(Être humble, c’est donner pouvoir à l’Amour...)
Et aimer n’est pas un vain mot quand il est vrai :
Aimer, cela « engage » !


J’ai prié, mon enfant, pour toi
Et pour cet homme que tu seras :
Un être entier pour d’autres êtres...
Qui promet d’être fort, peut-être...

Je t’ai parlé avec mon cœur :
De lui, je t’offre le meilleur...
Il est rempli de tant d’histoires...
De tant d’espoirs... De ma mémoire !

Pour l’amour que j’ai cultivé,
Malgré tout ce qui m’a blessé,
J’ai des échecs et des victoires,
Tu sais, mais sans haine et sans gloire !

J’ai dû apprendre le chemin,
Même avant de prendre ta main...
J’ai dû apprendre à être père,
A renoncer à mes misères !

C’est ce chemin qui nous rend vrais,
Celui qu’on ne fait pas exprès !
Et la vie qui fait « notre école »,
Ou ses tourments qui nous désolent...

Je t’ai aimé sans le vouloir,
Rien qu’en te laissant m’émouvoir !
J’ai juste pris le temps d’y croire
Et celui-là... qui nous sépare.

J’aurai appris tant de beauté...
Que je n’aurais pu inventer !
Je reste un marcheur sans escale...
« Ô ! si modeste’... sous les étoiles »...

Car tant de choses m’ont échappé !
C’est ma leçon d’humilité !
Encore aujourd’hui, je m’étonne
Pour un sentier que l’on façonne

Avec sa simple volonté
Mais avec l’élan mesuré
A l’aune de ses rêves impassibles
Et que d’y croire nous rend possibles !

J’ai risqué la chute ou la mort...
Le réconfort, sans le confort...
Mais j’ai pris le risque de vivre
Et c’est cela qui nous délivre !

Si mes erreurs m’ont fait tomber,
C’est pour m’apprendre à me lever !
Je m’y suis prêté, je me donne
A ce destin qui déraisonne...

Je ne crois pas rêver, dis-moi,
Dis ! toi qui accueilleras ma « voix »...
Ces quelques mots sont des lumières
Sans illusion et sans colère :

« Et si je ne maîtrisais rien
De ce qui fait nos lendemains,
Je ne serais pas la victime
Du moindre mal, du moindre crime...

Mais de leçons d’humilité... »

Est-ce’ que c’est ça que l’on choisit,
Même en ne sachant pas le prix
De la confiance et de la vie,
Contre un malheur que l’on défie ?

Tu vois mon enfant, tu verras
Tout ce que le temps t’apprendra
Comme aujourd’hui le dit ton père
A ton âme... là, dans ses prières...

Nous ne sommes que des apprentis
De notre univers infini
Et nous n’avons pas le mérite,
Simplement, de ce qui existe !

Reste un témoin de la Beauté !
Continue de t’émerveiller 
De ce monde et de ses mystères
Où tu es... parmi ses lumières !

Sois toujours, alors, bienvenu !
Et laisse une place à l’inconnu
Où tu peux découvrir encore
De grands bonheurs qui vont éclore...

Tu ne feras jamais le tour
De notre terre et de nos jours
Qui nous révèlent... oui ! tant de choses...
Et la fragilité des roses !

J’ai prié, mon enfant, pour toi,
Pour qu’un jour tu comprennes tout ça
Comme aussi j’ai cru le comprendre
Et jamais cessé de l’apprendre...

Puisque je t’aime vraiment, tu sais !
Et c’est bien aimer qui nous fait
Atteindre le fond de nos âmes
Où le chemin prend tout son charme !

C’est à présent qu’il faut vouloir
Ce que demain tu voudrais voir
De liberté et de tendresses,
De pauvretés et de richesses...

Nous ne sommes rien sans cet Amour
Qui préside ici, tour à tour,
l’existence de tous les êtres...
A la Vie... à la mort, peut-être...

Nous sommes’ tous de chair et de sang,
Bien mal en peine ou bien-pensants,
Et nous n’avons pas de puissance
Au-delà de nos suffisances...

Si je rêve un peu, entends-moi,
Toi à qui je confie ma voix !
Ces quelques mots sont de lumière...
Sans ambition et sans chimère !

Et si on les comprend, au moins,
Dans mes chansons... ou ce refrain,
On ne fera plus de victime,
En toute humanité,

Du moindre mal, du moindre crime,

On ne ferait plus de victimes...
Que « de leçons d’humilité »...





 

 

 

 

 

 

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