mardi 27 mars 2012

MAIS RESTONS POLIS...

Mais restons polis…

Pour la Vie... (A la Paix !)

Ça fait bien des années, et ça m’étonne un peu,
Qu’on se supporte au pire... aussi bien que tant mieux !
Par tous les temps, partout... pour rien... J’en ai la preuve :
On aura su porter... au moins des tonnes’ d’épreuves...


On se soutient, c’est vrai... On se tient sous les feux
D’un amour pas parfait, mais bien fait pour nous deux !
Pour tout ce qu’on en fait, quels mots sont « justes... à dire » ?
Quand ce qu’on a mal fait nous fait mal, qui maudire ?...


On a beau s’aimer fort, on doit s’armer d’efforts :
On s’efforce d’aimer, au-delà des remords !...
Se détester par contre... ça, ma foi, c’est « too much » !
Quand on s’est adoré, ça fait tache et « tout moche » !


On se terre, on se mure, à défaut d’se parler !
On déterre un fruit dur, sur et contaminé...
On y croque à dents pleines... et c’est sûr qu’on en souffre,
Qu’il n’en reste jamais que des relents de souffre !


On sait, on croit... on veut... croire à ses vérités,
Mais croit-on bon d’y croire avec sévérité ?
Où est la liberté, si ça nous emprisonne,
D’enfermer dans leurs torts, son cœur... et les personnes ?


Qu’éclate une algarade, et là, j'me fais du mal...
En recevant l’verdict, comme s’il était normal !
Tu m’échauffes... et ensuite’... tu me dis : « tu suffoques ! »...
Je te dis : « tu supputes ! »... Et c’est bien équivoque !


Soit je décante... alors... au diable les ennuis !
Soit je décampe aussi... et c’en est bien fini...
A moins qu’je braille ici...
Oui, mais... Voilà... Soyons polis !


Tiens ! C’n’est pas compliqué ! Tout est à simplifier :
C’est vers un dénouement que vont les démêlés !
Doit-on chercher l’erreur à ne pas reproduire ?
Alors on doit creuser ce qui peut y conduire !


Je n’vois plus de bonheur, dès qu’il est policé :
Il lui faut bien des heurts, afin de progresser...
Eh ! Comprenne’ qui voudra : la bonne intelligence...
Est bien celle’ qui accepte une voie de décroissance !


Soit on saisit l’topo, soit on prend un poteau :
Et pour bien se trouver, sans qu’on s’lâche un peu trop...
Si on pouvait s’calmer au lieu même’ qu’on se fâche,
Apprenons les bons mots et « passons à la tâche » !


Quand j’trouve’ la bonne idée de vouloir avancer
Que j’perde aussi l’souci de pouvoir y r’noncer !
Oh ! c’est modeste, en fait... et sans autre exigence...
A part, peut-être, celle... d’un peu de pertinence...


‘Y’a pas d’accord majeur sans désaccord mineur ;
Pas qu’une corde à son arc pour faire un score’ meilleur !
On doit tout essayer, voilà, si c’est possible !
Et j’ai même une envie de braver l’impossible !


Mais qu’explose une querelle... et là j’m’en veux pas mal
En usant de vindicte... comme’ si c’était normal !
Je m’échauffe ! Alors... c’est toi qui m’dis : « t’es loufoque ! »...
Je réponds : « t’es chafouine ! »... Et ça, c’est équivoque...


Soit je déchante un peu... et j’en prends mon parti !
Soit je déjante et là, je crois qu’je suis fini !
A moins qu’ça m’aille ainsi...
Tant pis... Mais oui ! Restons jolis !


L’autre jour est passé... plus vite’ qu’on n’l’aurait cru
Le soleil est rev’nu après qu’il eût bien plu...
Encore un coup d’épée... dans l’eau... quand sur nos têtes,
Un certain « Damoclès » aurait bien fait la fête !


On n’ira pas danser à son bal de maudits...
Et si le mal est fait ou si les mots sont dits,
Je guette une éclaircie et la belle harmonie
Qui nous attend toujours après les jours de pluie.


Plutôt que me fermer, j’ouvre un grand paradis
Peut-être un para-fait serait parfait aussi !
Avant que nous retouche un rayon de jouvence,
Je prendrais bien ma douche au miel de l’innocence...


C’n’est pas vrai qu’on vieillit, c’est seul’ment qu’on s’aigrit...
Quand nos cœurs et nos corps ne sont plus qu’un ciel gris !
Alors que tant d’amour circulait, dès l’aurore... :
« Aux berges de l’enfance » : je m’en souviens encore !


Je vois tant de bonheur à l’horizon des cœurs...
Qui sont à l’unisson pour la « moisson des fleurs » !
Et comprenne qui saura : le champ de nos consciences
Offre un terrain pour vivre en bonne intelligence...


O ! que chante l’univers quand la paix s’étend loin !
Oui ! pour une aire’ nouvelle où l’esprit s’entend bien...
Je reprends le flambeau ! et voudras-tu me suivre
Ou bien m’accompagner dans le temps à poursuivre ?


Ça m’enchante’rait tell’ment et, tu sais, vu d’ici,
Ça me tente’rait vraiment avec toi, aujourd’hui !
Si tu le veux aussi !
Mais oui ! Tant mieux ! Restons unis !

C’est pour la vie !



 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
  
 
 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire