mercredi 14 mars 2012

LA CRISE...

La crise...

Aux victimes... de la crise...


« Oui... la vie est faite de surprises... »
Il disait ça... avant la crise...
« La vie me tue ! »... Mais que dit-il ?
: « Je suis perdu, j’en perds le fil ! »...

A présent, un rien le boule’verse...
Il se noie à la moindre averse...
Il coule’, s’écroule... il est comme’ saoul...
Et pour le look : il est grave’ cool !

Il a ses entrées aux urgences...
Et le cœur en pleine’ décadence...
Un peu comme’ au bord d’un ravin...
‘Faudrait pas le pousser trop loin !

S’il perd la face... il boit la tasse,
Refait surface... ou bien se lasse !
Nul ne sait comment, ni pourquoi !
Mais quoi ? Ça nous laisse un peu cois !

C’est son destin qui le destine
A cheminer comme il chemine...
Et s’il s’égare en plein brouillard,
Ça nous embrouille, on peut le voir !

Qui sait pourtant ce qui se passe,
Au fil du temps qui le dépasse,
Ou qui le malmène à tel point,
Qu’il ne ressent plus que « sa faim » !

Il a même’ pensé mettre un terme
A tous ces jours qui sont si ternes...
On lui dit : « fonce et oublie ça...
Mais ne ronge’ pas de ce frein-là ! »...

On dit, qu’à travers ses fenêtres,
Il verra le matin renaître...
Et le grand soleil se lever...
Sur Ce que la nuit a caché...

On lui dit ça, malgré la crise...
Et pour éviter la surprise
Ou la pression du désespoir,
A l’horizon d’un dernier soir...

On l’encourage, en l’occurrence...
A ne jamais perdre confiance...
Qui sait ? La chance et le bonheur,
On les débusque avec son cœur !

Quand la crise a frappé sa vie,
Il n’avait pas de parapluie...
Alors, il a pris, de plein fouet’,
Grêle et rejets, gêne et regrets...

Ah ! Mais pourquoi tout ce tapage...
Autour d’un homme’ qui fait naufrage ?
Il a perdu tell’ment d’amis...
Et sa femme est partie aussi !

On lui dit bien « Lève’-toi et marche ! »...
Il aura pu louper une’ marche ...
Et, puisqu’il se trouve au sous-sol,
Il peine à prendre son envol !

De quoi faut-il qu’il se repente,
Aussi, pour remonter la pente ?
Il ne sait plus... et c’est confus...
D’ailleurs... il n’a jamais bien su...

...ce qui lui vaut tant de déboires...
Est-il auteur de son histoire ?...
Il croit, sans l’avoir vérifié,
Qu’il en est plutôt... l’héritier ;

Qu’un jour, à travers ses fenêtres,
Il verra le matin, peut-être...
Et le grand soleil révéler...
Ce que la nuit lui a caché...

Et pourtant, il se décompose
A l’idée qu’il soit pour grand-chose,
Dans sa débâcle et ces tracas
Si délétères, là... dans son cas...

Il en a vu, passer des crises !
Il en a vu, tant de mines grises !
Et des têtes’ à se faire aider !
Et des cœurs à réanimer !

Oui, mais pour une’ fois, c’est la sienne...
« Sa crise »... au sommet de sa peine !
Et pourquoi, depuis ces hauteurs,
Tout semble vide en profondeur ?

Il peut bien s’écrouler, le monde !
Il survivrait ! Mais là, il tombe :
Et c’est le monde’ qui lui survit...
Or lui, qui le fuit sans répit !

Voici le topo, sans délices...
Dont il est bien un peu complice !
Mais que l’horizon semble obscur !
On dirait qu’il est fait d’un mur...

Voilà : c’est ce mur qui l’enferme...
Il en a pris « pour deux ans fermes »...
Dans un cachot fait de sanglots...
Et tout ça n’est qu’un drame idiot !

Jusqu’au jour...

Jusqu’au jour où, de ses fenêtres,
Il verra le matin peut-être...
Et le grand soleil se lever
Sur Ce que sa nuit a caché...
Jusqu’au jour où lui, va renaître ;
Où l’Amour va réapparaître...
Et que lui, pourra surmonter...
Ces ennuis... qui ont tout gâché......

Car « la vie est faite de surprises... » !
Il disait ça. Mais qu’en dit-il ?

Oui ! « la vie est faite de surprises... »...

Il disait ça... Qu’en dira-t-il ?...


















Elle a bon dos, « la crise » !

« Tant va la poule au pot, qu’à la fin elle s’enlise... »

Quand on perd sa chemise... bah ! on évoque « la crise » :
C’est qu’on déplore’ la mouise... ou... qu’on se scandalise...
En prenant à témoins le Ciel ou ses voisins,
Vu qu’on a bien besoin de s’confier à quelqu’un !

Ça fait toujours plaisir de savoir qu’y’a du monde,
Et qu’on n’est pas tout seul à compter les secondes,
En cherchant à passer, avec cernes’ et tracas,
Par des chemins ardus et parfois délicats...

Mais ça vous fait compter... et plutôt dix fois qu’une,
Sur vos doigts ou sur vos... compagnons d’infortune...
Et ceux-là, je crois bien qu’ils partage’ront toujours
Un morceau d’nos soucis, comme un fardeau trop lourd !

Pourtant, qu’est-ce’ qu’on attend : qu’on avance ou qu’on chute ?
De faire’ la lutte aux poings... ou le point sur la lutte ?
A force d’un combat, on sort de l’embarras,
Pourtant, le choix est là : « dégâts ou bien débats ? » !

Car c’est comme’ ça, une’ crise :
Caillou sur le gâteau...
Noyau dans la cerise...
Ombre sur un tableau...
Ou bien... partie remise :
Oyez : « le monde est beau » !
Pardon pour la surprise...
Et merci du cadeau ! 

A passer des semaines’ sans même un beau dimanche,
On a plus de copeaux que de pain sur la planche :
On resterait sur ses fins de mois « très en dessous »
Des moyens qu’on aurait... avec assez de sous...

Ces moyens, qu’on perdrait, avec plein d’énergie...
Qu’on dépense’rait sans même avancer dans la vie,
Tant qu’on veut y tourner, que le vent est changeant...
Vu que, sur le carreau, on peut rester longtemps !

On en perd ses repères’ et la boussole’ s’affole...
Alors, « sur la Bastille », on saute, « en carmagnole »,
A pieds joints... puis, après, on s’en lave’rait les mains
Avec soin... pour sauver sa conscience, au besoin !

Pourtant, qu’est-ce’ qui répond à ce qui nous questionne ?
Ce qui révolutionne’... qu’est-ce’ que ça solutionne ?
Avant même un combat, on doit bien faire un choix...
On veut satisfaire quoi : « le cœur ou l’estomac » ?

Elle est comme’ ça, la crise :
Caillou sur le gâteau...
Noyau dans la cerise...
Ombre sur le tableau !
Il se peut qu’on se dise :
« Pardon ! : « le monde est beau » !
Bravo pour la surprise...
Et merci du cadeau ! » 

‘Y’a des révolutions qui se font en silence...
Et qui mettront le feu, dans les « États d’urgence »...
Après trop de souffrance, a-t-on, comme un devoir,
Et le droit d’espérer, et celui de vouloir

Un monde’ bien plus serein, comme une terre habitable...
Et la vie rassasiée d’un bonheur admirable...
Où le pouvoir des mots et la force des fleurs
Auront pu, sans violence, « attenter » aux malheurs ?

En optant pour la Paix, on pourrait, sans méfiance,
Garder sa pertinence et poser sa confiance...
Alors, on doit choisir, ici et maintenant,
Entre la main ouverte, et les poings menaçants...

Puisque ce qui répond à ce qui nous questionne,
C’est un chemin étroit qui nous révolutionne :
Avant même un combat, il faut juste... « faire un choix »...
Entre le droit qu’on force... et la force du droit !

Elle a bon dos, la crise :
Noyau dans le gâteau...
Caillou sur la cerise...
Ombre sur le tableau...
Avant que l’on ne dise :
« Voyez : « Le monde est beau » !
Merci pour la surprise...
Et goûtons le cadeau ! »

Privé de sa chemise... ou... les doigts dans la prise...
En éprouvant la crise... on peut, avec franchise,
Être pour ses voisins et le monde, un témoin
De ce qu’on voit des autres’ ou qu’on ressent des uns...

On doit être un « exemple » avant d’être un « meneur »…
En dirigeant son cœur... contre toutes’ les rancœurs...
On peut être un auteur, avant d’être un « fauteur »...
Et devenir acteur... pour un ave’nir meilleur...

Et devenir acteur... pour un ave’nir meilleur !







 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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