dimanche 26 février 2012

LA CHUTE...

La chute...

La plus grande insolence...
A des airs d’innocence...

Ce turlupin me turlupine...
Et ce coquin-là me taquine,
Tout en exhibant à pleines dents,
De l’ardeur et des arguments...

Quel entregent et quelle audace...
Ici, coriace et là, vorace !
On ne peut mieux se démener,
Pour imposer... sa vérité !

Quitte à heurter quelques consciences,
Avec des mots pensés d’avance...
Ou bien devançant l’opinion, 
Pour l’infléchir à sa façon...

Gare à celui qui s’y oppose,
Ou lui reproche'rait quelque chose...
A celui-là, il fera voir
Et sa mémoire... et son pouvoir...

A moins qu’il ne joue la nuance :
Un rien d’outrage, un rien d’outrance...
En prenant un air offensé,
Qu’on ne saurait désapprouver...

Après tout ça, s’il m’indispose...
A ce point là, c’est bien qu’il ose,
Avec devoir et dévouement,
« Gagner des voix », par dévoiement...

Entre les efforts, les affaires,
Et le mérite, et le salaire,
Entre la sueur et le sang...
Il se veut juste et pertinent...

Mais pour la règle, et pour la forme,
Que n’en retient-il donc la norme,
Et pour lui-même, et pour les siens,
Quand, on le sait, il s’en abstient !

Fait-il bon suivre son sillage...
En adoptant son témoignage,
Et le calcul et le profit...
Mais le devoir... pour alibi ?

En digne héritier de ses pères,
Il s’interdit, à sa manière,
De déroger aux traditions,
Qui soutiendraient ses décisions....

Mais dans ses choix carnavalesques,
Aux retombées parfois dantesques,
Oligarque et puissant seigneur, 
Il évolue avec bonheur !

Après tout ça, s’il m’indispose...
A ce point là, c’est bien qu’il ose,
Avec art et obstination,
Forcer le droit... et l’opinion...

C’est un parfait illusionniste...
Raide, ici... là, contorsionniste,
Enrobant ses conspirations
D’une drôle’ de toge d’abnégation...

Et si son trajet m’impressionne,
C’est par le succès qu’il façonne,
En éveillant dans son élan,
De l’empathie, au cœur des gens...

Comme au sein d’un « aréopage »,
Auquel il se réfère, en gage,
Et qui fait sa réputation,
En lui tenant lieu de caution ...

Plus cruelle est pourtant la chute,
Un beau jour, quand tout se discute :
Et le partage... et le parcours...
Ou le bilan, s’il est trop lourd...

Alors, si l’échec le condamne,
Il cherchera des peaux d’banane,
En affirmant avoir glissé...
Sur un sol qui l’a fait tomber...

Après tout, ce qui m’indispose...
A ce point là, c’est bien qu’il pose,
Un monument d’indignations,
Sur un lit de malversations...

Et ce coquin me turlupine...
Ce turlupin-là me taquine,
En exhibant toutes’ ses belles dents 
Et l’excès de ses arguments...

Quelle ironie et quelle audace !
Ici, pugnace, et là... sagace...
Pour opposer sa dignité,
Aux épreuves de la vérité !

Quitte à bouleverser les consciences,
Avec des mots pleins d’insolence...
Ou bien... déjouant l’opinion, 
Pour la gagner, à sa façon...

A moins qu’il ne joue des nuances...
Avec humeur, avec urgence...
En affectant un air blessé,
Qu’on ne saurait lui contester...

En qualité de dignitaire,
Il se défend, à sa manière,
D’avoir failli aux ambitions,
Qui justifient ses décisions....

Après tout, ce qui m’indispose...
A ce point là, c’est bien qu’il ose
User de mille accusations,
Du haut de ses tours d’illusion...

En avançant des stratagèmes,

Pour échapper à ses problèmes...
Et se jouer de l’opinion,
Dans le respect... des traditions !





 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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