D'un "mal de dents" qui, sans mentir,
Te fait taper d'un doigt plus lourd
Sur le clavier de notre amour,
Lorsqu'au téléphone, ou ailleurs,
J'écoute aussi, mais sans rancœur,
Battre ton cœur comme un tambour,
Je songe encore à ce discours :
Mal de dents
Mal d'amour ;
Mal dedans
Malgré tout...
Mal assis
Mal couché
Mal debout
Mal partout...
Quand on a
Mal au cœur
On se sent
Mal... ailleurs...
Mal ou bien
Bien fragile
Malheureux
Malgré tout...
Mais un jour
Tout va mieux
Un jour bien
Comme il faut...
Tout va bien
Tant que mal
Maladie
Mal d'amour...
Et puis c'est
Bien ainsi
Un si bon
Petit bien,
C'est déjà
C'est bien sûr
Un bien être
Etre deux....
C'est surtout
C'est tant mieux,
Toi et moi,
Malgré tout.
Aussi, tant pis si je t'ennuie
En do, en sol ou même en mi,
Je t'aime un peu passionnément,
En tout cas, plus fort maintenant.
Si ton téléphone est branché
Sur mon cœur, il peut le capter.
Et si le silence est bavard,
Tu sauras qu'il est, quelque part,
Dans un morceau de paradis,
Dans la musique et l'harmonie
Lorsque je peux jouer du piano
Sur ta vie, à tous les échos.
Mais pour trouver l'accord qui dure,
Il faut le temps et la mesure :
Etre amoureux, bien comme il faut,
C'est aussi changer le tempo.
Alors j'ai fait un pas de plus
Qui n'était pas un saut de puce :
J'ai composé de cent façons
La mélodie de notre union.
Et tu comprends bien, sans effort,
Que malgré quelques désaccords,
Mon diapason, jour après jour,
C'est de t'aimer, mon bel Amour.
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