Métamorphose...
Il
s’était érigé en maître... et pourtant... ce n’est qu’un élève...
Il
sait : la vie qui nous éprouve... accable aussi ceux qu’elle élève !
Il
nous fait croire à son pardon... Mais quoi ?... est-il sincère et
vrai ?
Lui
qui comptait mener sa guerre’... le voilà qui parle de Paix !
Et
le voilà qui nous arrose’... de tant d’espoirs ! de tant de choses
Qui
nous font vivre et nous composent’... au fond de l’être ou dans la prose...
Le
loup s’est changé en agneau ! Par quel miracle ou quelle’ vertu ,
Un mimétisme inattendu... lui a mis le cœur à la rue ?
Le
voilà qui parle de roses...
Lui
qui n’en a jamais rien dit...
Lorsque son âme était morose...
Lorsque son âme était morose...
Mes
chansons... en étaient remplies !
C’est
une’ Métamorphose...
Qui
l’aura fait renaître !
(Et
je crois bien y être,
Un peu, pour
quelque chose !)...
Il
avait rompu tous les charmes’... et condamné la terre entière !
Il
pestait dans son trou à rats... comme un « Zorro », un mousquetaire !
Quand,
soudain, « surgie de la nuit », une’ lueur l’aura ébloui :
Eh
non !... ses jours n’ont pas menti ! L’enfer n’est pas le
paradis !
C’est
sûr qu’il voulait s’en sortir... que rien ne pouvait lui suffire...
Alors qu’Aimer
c’est plus que prendre... offrir, bien plus que recevoir !
Mais
c’est se donner corps et âme, afin de nourrir un sourire...
C’est
écouter et c’est apprendre... à voir le soleil dans le noir...
Le
voilà qui parle de roses...
Lui
qui n’en a jamais rien su...
Lorsque mon cœur était morose...
Lorsque mon cœur était morose...
Mes
chansons... en étaient repues !
C’est
une’ Métamorphose...
Qui
l’aura fait renaître ...
Et
je crois bien y être,
Un peu, pour
quelque chose...
Il
avait triché pour gagner... Il n’aura gagné que de perdre
Un
côté « fade », au prix d’un « Bad »... où la justice appelle à
l’aide !
Quel machiavélisme étonnant ! Il porte un masque fraternel
Et
voit les meilleurs sentiments comme un atavisme immortel !
A
présent qu’il a jeté l’ancre, au milieu de son accalmie...
Le
voilà qui nous verse une encre ou moins fielleuse ou plus amie...
Il
nous fait son mea culpa ! et c’est si vrai... mais, ceci dit,
Je
l’ai croisé un peu pour ça... et j’ai relevé ce défi !
Lui
qui voulait mener sa guerre,
Le
voilà qui parle de Paix :
Si
la guerre est impopulaire,
Autant
fumer... le « calumet » !
C’est
une’ Métamorphose...
Qui
l’aura fait renaître ...
Et
je crois bien y être,
Aussi, pour
quelque chose !
Il
voudrait que sa conversion soit limpide et spectaculaire...
Autant
qu’un buzz mais... sans façon ! Si ce n’est qu’un leurre’ pour nous plaire,
Il
peut ranger ses convictions : ‘y’a comme un goût épais dans l’eau...
Un
« cheval de Troie » dans ses mots, et c’est juste un scandale’ de
trop !
Mais
quel angélisme insolent lui aurait mis le cœur à nu ?
Lui
qui veut clasher les « corbeaux », par des idées de noir vêtues...
Il
veut faire « empailler » ses « poutres’ »... ou s’en laver les mains, je crains !
Bien
que son flow charrie la boue... et des parpaings de graine’ de rien !
Lui
qui voudrait cacher ses frasques,
En
cachant des cachets malsains,
Il
pourrait bien tomber... le masque...
Avant
de passer pour un Saint !
Et
sa Métamorphose...
Qui
l’aurait fait renaître,
Il
faudrait reconnaître...
Qu’elle’ n’valait
pas grand’ chose...
Il
avait ramé dans ses drames’... ou galéré dans ses galères
Et c’est là, dans son piège à rap... qu’il semblait fait... comme un gruyère...
Quand,
soudain, surgie dans « sa nuit », une’ lueur lui aura souri :
Eh
non !... l’Amour n’a pas menti ! L’enfer n’est pas le paradis !
Il
se voyait « Grand Pharaon »... Aura-t-il compris la leçon ?
Sous
les pavés... ‘y’avait la plage et sous les briques’... pas des millions !
Lui
qui voulait mener la danse,
Il
a levé le pied à temps !
Il
a saisi « sa deuxième’ chance »...
Et
si c’est vrai, c’est étonnant !
Il voulait tenir un empire... Où ça, dans son piège à rats ?... Beauooo !!!
Il
était saigneur des agneaux... Le voilà « seigneur... des rameaux » !
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