jeudi 18 décembre 2014

MÉTAMORPHOSE...

Métamorphose...


Il s’était érigé en maître... et pourtant... ce n’est qu’un élève...
Il sait : la vie qui nous éprouve... accable aussi ceux qu’elle élève !
Il nous fait croire à son pardon... Mais quoi ?... est-il sincère et vrai ?
Lui qui comptait mener sa guerre... le voilà qui parle de Paix !

Et le voilà qui nous arrose... de tant d’espoirs ! de tant de choses
Qui nous font vivre et nous composent... au fond de l’être ou dans la prose...
Le loup s’est changé en agneau ! Par quel miracle ou quelle’ vertu,
Un mimétisme inattendu... lui a mis le cœur à la rue ?

Le voilà qui parle de roses...
Lui qui n’en a jamais rien dit...
Lorsque son âme était morose...
Mes chansons... en étaient remplies !

C’est une’ Métamorphose...
Qui l’aura fait renaître !
(Et je crois bien y être,
Un peu, pour quelque chose !)...

Il avait rompu tous les charmes... et condamné la terre entière !
Il pestait dans son trou à rats... comme un « Zorro », un mousquetaire !
Quand, soudain, « surgie de la nuit », une lueur l’aura ébloui :
Eh non !... ses jours n’ont pas menti ! L’enfer n’est pas le paradis !

C’est sûr qu’il voulait s’en sortir... que rien ne pouvait lui suffire...
Alors qu’Aimer c’est plus que prendre... offrir, bien plus que recevoir !
Mais c’est se donner corps et âme, afin de nourrir un sourire...
C’est écouter et c’est apprendre... à voir le soleil dans le noir...

Le voilà qui parle de roses...
Lui qui n’en a jamais rien su...
Lorsque mon cœur était morose...
Mes chansons... en étaient repues !

C’est une’ Métamorphose...
Qui l’aura fait renaître...
Et je crois bien y être,
Un peu, pour quelque chose...

Il avait triché pour gagner... Il n’aura gagné que de perdre
Un côté « fade », au prix d’un « Bad »... où la justice appelle à l’aide !
Quel machiavélisme étonnant ! Il porte un masque fraternel
Et voit les meilleurs sentiments comme un atavisme immortel !

A présent qu’il a jeté l’ancre, au milieu de son accalmie...
Le voilà qui nous verse une encre ou moins fielleuse ou plus amie...
Il nous fait son mea culpa ! et c’est si vrai... mais, ceci dit,
Je l’ai croisé un peu pour ça... et j’ai relevé ce défi !

Lui qui voulait mener sa guerre,
Le voilà qui parle de Paix : 
Si la guerre est impopulaire,
Autant fumer... le « calumet »  !

C’est une’ Métamorphose...
Qui l’aura fait renaître...
Et je crois bien y être,
Aussi, pour quelque chose !

Il voudrait que sa conversion soit limpide et spectaculaire...
Autant qu’un buzz mais... sans façon ! Si ce n’est qu’un leurre’ pour nous plaire,
Il peut ranger ses convictions : ‘y’a comme un goût épais dans l’eau...
Un « cheval de Troie » dans ses mots, et c’est juste un scandale’ de trop !

Mais quel angélisme insolent lui aurait mis le cœur à nu ?
Lui qui veut clasher les « corbeaux », par des idées de noir vêtues...
Il veut faire « empailler » ses « poutres’ »... ou s’en laver les mains, je crains !
Bien que son flow charrie la boue... et des parpaings de graine’ de rien !

Lui qui voudrait cacher ses frasques,
En cachant des cachets malsains,
Il pourrait bien tomber... le masque...
Avant de passer pour un Saint !

Et sa Métamorphose...
Qui l’aurait fait renaître,
Il faudrait reconnaître...
Qu’elle’ n’valait pas grand’ chose...

Il avait ramé dans ses drames... ou galéré dans ses galères
Et cest là, dans son piège à rap... quil semblait fait... comme un gruyère...
Quand, soudain, surgie dans « sa nuit », une lueur lui aura souri :
Eh non !... l’Amour n’a pas menti ! L’enfer n’est pas le paradis !

Il se voyait « Grand Pharaon »... Aura-t-il compris la leçon ?
Sous les pavés... ‘y’avait la plage et sous les briques’... pas des millions !

Lui qui voulait mener la danse,
Il a levé le pied à temps !
Il a saisi « sa deuxième’ chance »...
Et si c’est vrai, c’est étonnant !


Il voulait tenir un empire... Où ça, dans son piège à rats ?... Beauooo !!!


Il était saigneur des agneaux... Le voilà « seigneur... des rameaux » !



 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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